Le télétravail chez O’clock : ça vient d’où ?

Le télétravail chez O’clock : ça vient d’où ?
27 août 2019
Chez O’clock, les cours se font à distance. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que nous faisons tout le reste à distance également ! Maxime, Directeur Général de l’école, prend la plume pour nous parler télétravail !

L’idée de créer une école en téléprésentiel avec une organisation totalement à distance n’a pas émergé spontanément. Ce fut un cheminement long et progressif, pour finir comme une évidence. Nous sommes aujourd’hui plus de 50 à travailler en 100% télétravail. Je vais tâcher de vous conter la genèse de notre organisation.

DES COURS À DISTANCE

A l’origine, trois des quatres briques fondatrices étaient impliquées dans des projets de formation en développement web sur Paris. Pour ma part, je donnais des cours aux étudiants, je créais les programmes pédagogiques et je formais également les futurs formateurs pour les préparer à donner cours à leur tour. Mais j’avais une particularité au sein de l’équipe avec laquelle je travaillais : j’avais quitté la région parisienne en 2014 pour m’installer à Chartres. C’est à cette période que je me suis aperçu que le télétravail ne posait aucun souci.

En fait, j’en étais persuadé depuis longtemps : avant mes pérégrinations pédagogiques, je dirigeais une agence de développement web sur Paris. Des bureaux physiques en plein centre, pour finalement souvent travailler entièrement à distance : outils de gestion de projet, réunions en visioconférence… De toute façon, bosser sur des projets web, ça se fait devant un ordi. Mais pour de la formation, je pensais que c’était différent, qu’on avait besoin de contact et que certaines subtilités ne pouvaient pas passer à distance. Bûcher sur le programme pédagogique ou des exercices depuis mon appartement chartrain, OK, mais pour former, on avait besoin de face à face, je devais monter sur Paris. Du moins, c’était ce que je pensais jusqu’à ce que je réalise en visioconférence une formation de formateur.

Mais je restais frustré : je sentais que l’outil n’était pas adapté. Ça passait parce que, cette fois-ci, je ne formais qu’une seule personne, mais ça n’aurait pas été possible avec un groupe… ou peut-être que si ? En tout cas, ce fut bien plus agréable : au lieu des 4h de transports aller-retour habituels, je n’avais eu qu’à faire quelques pas pour me rendre dans mon bureau. La formatrice que j’avais formée aussi. Finalement, j’avais bien plus envie d’imaginer comment améliorer la formation à distance, que de remonter dans le train ou de créer mon école à Chartres. Au même moment, Dario faisait le même constat. Fin 2015, nous voilà décidés : nous allions créer la première école en ligne. Pas des MOOCs, pas des tutos, pas des vidéos : une vraie école… « avec des vrais morceaux de formateurs dedans », comme dirait Dario.

Cookie avec des morceaux de chocolat dedans
On pourrait croire que j’ai mis une photo pour illustrer « avec des vrais morceaux de … dedans », mais en vrai, j’avais juste la dalle en écrivant cet article, alors je me suis fait plaiz’.

Une école en télétravail

« Bon, comment on s’organise ? »

Bah ouais, c’est bien joli d’avoir une idée. Encore faut-il avoir la conviction de la réaliser. Mais cette idée était trop belle pour passer à côté, on commençait à entrevoir tout ce que ça allait rendre possible : le gain de temps, le stress et le coût des transports en moins, le coût et la facilité du repas du midi. Chaque matin et chaque soir, sur une formation de plusieurs mois, ce sont des centaines d’heures et des centaines d’euros économisés. Mais bien au-delà de l’aspect pratique, on commençait à voir ce que ça allait donner côté pédagogie : des cours enregistrés pour les revoir le soir, la possibilité de suivre quand on est malade, ou encore le lien constant entre étudiants et formateurs qui ne se brise pas quand on sort de la classe.

Si nous avons créé O’clock, c’est pour toutes ces raisons, et avant tout, c’est pour le bien-être de l’étudiant. Mais ce serait mentir si nous n’ajoutons pas que nous l’avons aussi fait pour nous-mêmes. Eh oui, quitte à faire des cours en ligne, créons carrément une école en ligne. Pas juste les cours, mais tout son fonctionnement. À commencer par un mode de fonctionnement asynchrone, à distance, en 100% télétravail. Nous ne l’avons pas fait parce que c’était cohérent. Nous ne nous sommes pas imposé le télétravail parce qu’il fallait vendre l’idée que travailler à distance pouvait fonctionner. Non. Nous l’avons simplement fait parce que nous en avions l’envie.

Les transports, le stress, le confort : tout autant d’arguments qui valent pour l’étudiant mais qui valent aussi pour tous les membres de la Team O’clock au quotidien. Alors, au moment où balbutiait cette idée folle de réinventer l’école, nous avons décidé que l’on travaillerait entièrement à distance.

tout était à inventer

Il fallait commencer à travailler, à rédiger un programme pédagogique, à concrétiser les outils de salle de classe virtuelle, à imaginer une communication… C’est alors qu’on a dégainé Slack, un outil de communication que j’avais utilisé par le passé dans mes missions de développeur web et qui m’avait beaucoup plu par sa simplicité et son efficacité. Les mails, ça va deux minutes…

Voilà, on y était. Au lieu de discuter dans un bureau et de dessiner sur un tableau, nous échangions sur messagerie. Des tonnes d’outils ont suivi, de nombreux process et façons de faire ont emboîté le pas. Car une entreprise entièrement en télétravail, personne parmi nous ne l’avait vécu, tout était à inventer. Mais le principal était fait : en créant notre espace de discussion, nous avions fait notre premier pas, nous avions entériné notre mode de fonctionnement. En collaborant de cette façon, nous étions plongés dans l’univers que nous voulions créer pour nos étudiants. Nous profitions des mêmes bénéfices que l’école que nous avions l’ambition de créer.

Bien évidemment, certaines anciennes habitudes s’accrochent. Au départ, on avait tendance à vouloir se regrouper physiquement entre associés pour « souder l’équipe », et prendre des décisions fondamentales. On se regroupait chez l’un de nous, dans « l’appartement conspiratif ». Ouais, faut pas chercher, on a toujours eu des délires bizarres avec les termes employés… Aujourd’hui, on a pris le coup, tout se fait à distance, même les décisions les plus importantes.

Désormais, on garde les moments où l’on se regroupe simplement pour passer des moments sympas, lors des fameux Week-ends O’clock ?

une team en télétravail
Moments sympas… faut juste aimer se faire recouvrir de post-it.

Avec le recul, je pense que c’est le secret de notre réussite : si nous avons réussi à passer du stade de l’idée d’une école en ligne à sa réalisation, c’est parce que nous avons nous-mêmes pris plaisir à travailler à distance.

Nous étions 4 au départ, nous sommes 70 aujourd’hui, faisant de O’clock la plus grosse structure en télétravail de France. C’est pas rien !

« Mais comment ça fonctionne à 70 au quotidien ? » pourrait-on se demander.
Ça fera l’objet d’un nouvel article…

Merci pour ce témoignage, Maxime. Pas merci pour les cookies par contre, tu as donné faim à tout le monde avec tes conneries. Va donc écrire ton prochain article sur le télétravail pour te faire pardonner…
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