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Tanaland : et si la tech embrassait (enfin) la parité ?

2024-10-31
Un groupe de 4 personnes travaillent autour d'une table : 3 femmes et un homme

Le mouvement #Tana : un cri de ralliement pour l'égalité des genres

Ces derniers jours, on a pu entendre parler sur les réseaux sociaux de Tanaland. Le mot « tana »  est une insulte utilisée sur les réseaux sociaux à l’encontre des femmes. Ces dernières ont donc décidé de reprendre le terme et de créer « Tanaland », un pays virtuel réservé aux femmes où ces dernières pourraient échanger librement, sans les dynamiques de harcèlement ou de sexisme souvent présentes en ligne. En réaction à la misogynie ambiante sur les réseaux sociaux, ce « pays imaginaire » est devenu un symbole d’unité et de soutien entre femmes, une sorte de communauté refuge où elles peuvent se sentir en sécurité et entendues.

Un monde idéal et paritaire

Imaginez un endroit idéal, où les femmes et les hommes ont exactement les mêmes opportunités. Où personne ne s’étonne qu’une femme soit développeuse ou qu’un homme prenne un congé parental. C’est un monde sans plafond de verre, sans stéréotypes absurdes et où le sexisme n’est qu’un mauvais souvenir.

Malheureusement, dans la vraie vie, on en est encore loin. Très loin. Et surtout dans la tech. En effet, selon l’Insee, les femmes représentaient seulement 24 % des emplois dans les professions numériques en France en 2023 !

Bon, c’est bien beau mais nous, l’école O’clock  que fait-on pour changer les choses ?

Aujourd’hui, 1 personne formée sur 4 chez O’clock est une femme. Ce chiffre est certes supérieur à la moyenne d’1 sur 5 mais ce n’est pas assez !

L'engagement de l'école O'clock

Femme qui brandit une pancarte "Girl Power !"

Nous avons mis en place plusieurs actions pour favoriser la parité, en nous engageant par exemple avec l’association Social Builder qui promeut l’égalité des genres dans le secteur numérique en offrant des formations gratuites et des ressources aux femmes désireuses de se former aux métiers du web. Notre mission est de créer un secteur plus accueillant pour tout le monde, en inspirant plus de femmes à rejoindre la tech.

Des parcours inspirants : témoignages de nos "alumnies"

Abi : du marketing au développement web

On ouvre cette liste d’alumni avec Abi, ou plus officiellement Abeba, que vous retrouverez bientôt dans une Api Hour spéciale dédiée aux tests techniques ! Initialement diplômée en marketing, Abi a vite trouvé cette carrière trop abstraite et souhaitait se tourner vers quelque chose de plus concret. C’est ainsi qu’elle a rejoint la promotion Universe en 2019. Depuis, elle est devenue développeuse web front-end. Passionnée et engagée, elle partage constamment son expertise avec sa communauté via sa chaîne YouTube Alors on dev, où elle transmet son savoir avec enthousiasme.

Laura, du doctorat à la reconversion professionnelle en développement web

doctorat reconversion professionnelle développement web interview Laura Poitou

Docteure en génétique, Laura décide après avoir passé sa thèse de troquer son microscope pour un clavier. Aujourd’hui, elle est développeuse back-end PHP/Symfony dans une entreprise lilloise. 

Marème : de développeuse web à experte UX/UI

Portrait de Marème, notre alumnie

Marème, elle, a débuté comme développeuse web avant de se passionner pour l’UX/UI, où elle peut exprimer pleinement sa créativité. En combinant technique et design, elle s’est spécialisée dans l’optimisation de l’expérience utilisateur, démontrant qu’il est possible de redéfinir sa carrière dans la tech.

Alexandra : un profil LinkedIn qui fait la différence dans sa carrière de développeuse web

Alexandra, développeuse web chez ManoMano

À l’issue de sa formation chez nous, Alexandra n’a pas perdu de temps et a bien compris l’importance du réseau dans la recherche d’emploi. Grâce à son profil LinkedIn bien ficelé, elle est repérée par ManoMano, où elle décroche un poste de développeuse web.

Emma : quand la fin d’un emploi annonce le début d’une vocation

Emma devant son set up avec son chat

Dans le cadre d’un licenciement économique, Emma a pu bénéficier d’un contrat de sécurisation professionnelle. Elle a ainsi pu effectuer sa reconversion dans le développement web en toute sérénité, grâce à un an de maintien de salaire et une formation prise en charge à 100%.

Ces femmes, aux parcours riches et variés, sont la preuve que, même si nous ne sommes pas encore en « Tanaland », chaque étape compte pour rendre la tech plus accessible et équitable.

Pourquoi la parité est un enjeu primordial dans la tech ?

C’est un fait : faire une vraie place aux femmes dans la tech, c’est un enjeu majeur si on veut une société plus juste et équitable.

Et franchement, ce n’est pas qu’une question d’éthique – avoir des équipes mixtes en tech, ça change tout ! Les perspectives sont plus riches, les approches plus variées, et au final, l’innovation n’en est que meilleure, avec des solutions qui parlent vraiment à tout le monde. Lorsqu’une organisation embauche uniquement des profils similaires – le « syndrome du scarabée » – elle limite la créativité et la capacité d’innover.

Les entreprises ont clairement tout à y gagner.  Il est temps aussi d’en finir avec ces vieux stéréotypes de genre qui persistent depuis la petite enfance – on a besoin de montrer aux jeunes filles des modèles inspirants dans la tech, histoire de leur donner envie de se lancer et de créer un vrai vivier de talents mixte. Car au fond, viser la parité dans les recrutements, ce n’est pas juste cocher une case « quotas » et faire joli sur les photos d’équipe : c’est faire le choix stratégique d’une industrie tech plus efficace et qui ressemble enfin à la société d’aujourd’hui.