Le mouvement #Tana : un cri de ralliement pour l’égalité des genres
Ces derniers jours, on a pu entendre parler sur les réseaux sociaux de Tanaland. Le mot « tana » est une insulte utilisée sur les réseaux sociaux à l’encontre des femmes. Ces dernières ont donc décidé de reprendre le terme et de créer « Tanaland », un pays virtuel réservé aux femmes où ces dernières pourraient échanger librement, sans les dynamiques de harcèlement ou de sexisme souvent présentes en ligne. En réaction à la misogynie ambiante sur les réseaux sociaux, ce « pays imaginaire » est devenu un symbole d’unité et de soutien entre femmes, une sorte de communauté refuge où elles peuvent se sentir en sécurité et entendues.Un monde idéal et paritaire
Imaginez un endroit idéal, où les femmes et les hommes ont exactement les mêmes opportunités. Où personne ne s’étonne qu’une femme soit développeuse ou qu’un homme prenne un congé parental. C’est un monde sans plafond de verre, sans stéréotypes absurdes et où le sexisme n’est qu’un mauvais souvenir. Malheureusement, dans la vraie vie, on en est encore loin. Très loin. Et surtout dans la tech. En effet, selon l’Insee, les femmes représentaient seulement 24 % des emplois dans les professions numériques en France en 2023 ! Bon, c’est bien beau mais nous, l’école O’clock que fait-on pour changer les choses ? Aujourd’hui, 1 personne formée sur 4 chez O’clock est une femme. Ce chiffre est certes supérieur à la moyenne d’1 sur 5 mais ce n’est pas assez !L’engagement de l’école O’clock

Des parcours inspirants : témoignages de nos « alumnies »
Abi : du marketing au développement web
Laura, du doctorat à la reconversion professionnelle en développement web

Docteure en génétique, Laura décide après avoir passé sa thèse de troquer son microscope pour un clavier. Aujourd’hui, elle est développeuse back-end PHP/Symfony dans une entreprise lilloise.
Alex Palma : ses profs lui avaient dit « non » !
Alex, elle, quand elle était au lycée, on lui a refusé l’accès au parcours scientifique malgré ses bons résultats, puis elle a essayé d’intégrer un BTS informatique. On lui a refusée parce que c’était “trop technique pour une fille”. Quelques années plus tard, O’clock l’accueille bras grands ouverts puis elle a tracé son chemin dans la tech en mettant son expertise au service de projets innovants et en œuvrant pour une meilleure représentation des femmes dans les métiers du numérique.
Marème : de développeuse web à experte UX/UI

Marème, elle, a débuté comme développeuse web avant de se passionner pour l’UX/UI, où elle peut exprimer pleinement sa créativité. En combinant technique et design, elle s’est spécialisée dans l’optimisation de l’expérience utilisateur, démontrant qu’il est possible de redéfinir sa carrière dans la tech.
Alexandra : un profil LinkedIn qui fait la différence dans sa carrière de développeuse web

Emma : quand la fin d’un emploi annonce le début d’une vocation

Ces femmes, aux parcours riches et variés, sont la preuve que, même si nous ne sommes pas encore en « Tanaland », chaque étape compte pour rendre la tech plus accessible et équitable.