Live découverte : Développeur web & applications en alternance 
Mardi 10 juin à 12h : Je m’inscris

Reconversion Professionnelle : Devenir Développeur en 2025, bonne idée ?

04/06/2025
Reconversion Professionnelle Devenir Développeur en 2025 bonne Idée

Est-ce le bon moment de tout plaquer pour devenir développeur web ? En 2025, de plus en plus de personne en reconversion tentent l’aventure du numérique, souvent poussés une profonde quête de sens dans leur travail. Parallèlement, malgré une crise de l’emploi dans tous les secteurs, le marché du développement web continue d’afficher une attractivité et un dynamisme remarquables.

Ce parcours n’est pas sans défis : il faut distinguer les différents métiers du web, anticiper l’impact de l’IA sur le secteur, accepter le challenge du premier emploi et se former efficacement en évitant les pièges courants. Nous vous proposons un tour d’horizon critique et concret pour réussir votre reconversion dans le code.

1. Contexte actuel : crise de l’emploi, quête de sens et boom du numérique

En ce début 2025, la reconversion professionnelle vers le développement web s’inscrit dans un contexte contrasté. D’un côté, de nombreux actifs s’interrogent sur leur avenir : près d’un cadre sur trois a envisagé ou entamé une reconversion dans les deux dernières années, contre seulement 19 % en 2020. Cette tendance est alimentée par des motivations profondes, notamment « l’envie de redonner du sens à son travail » (raison citée par 64 % des cadres en reconversion). Les bouleversements qu’ils soient économiques, sociétaux ou écologiques, ont en effet provoqué chez beaucoup le besoin de trouver un métier plus en phase avec leurs valeurs ou offrant un meilleur équilibre de vie.

D’un autre côté, le secteur numérique apparaît comme un refuge professionnel et un secteur en pleine effervescence. Malgré la vague de licenciements qui a touché les géants de la tech en 2023-2024, la demande de talents reste très élevée. En France, environ 77 800 projets de recrutement dans le numérique ont été comptabilisés en 2024 et plus de 424 000 offres d’emploi dans la tech diffusées sur les trois premiers trimestres (francetravail.org). Au total, plus de 1,2 million d’embauches (hors intérim) ont eu lieu dans ce domaine sur l’année 2024 – un chiffre vertigineux qui illustre l’essor du secteur. Signe des tensions sur le marché, jusqu’à 85 % des recrutements numériques sont jugés “difficiles” par les employeurs, faute de candidats suffisamment qualifiés. Autrement dit, il y a plus d’offres que de profils disponibles, ce qui ouvre grand la porte aux personnes en reconversion bien formées.

Où sont les jobs du web ?

Sans surprise, la région Île-de-France concentre la majorité des emplois numériques, suivie par les métropoles comme Lyon, Nantes ou Toulouse. Toutefois, on observe aussi de belles opportunités en régions : par exemple, les Pays de la Loire se distinguent avec le plus fort ratio d’offres tech rapporté au nombre d’entreprises locales. Plus généralement, des pôles dynamiques émergent un peu partout, et le télétravail permettant de travailler pour une startup parisienne tout en vivant à la campagne.

reconversion professionnelle developpeur 2025 emploi oclock

Répartition des offres d’emploi numérique en France métropolitaine au 1er trimestre 2024
Crédits : Grande École du Numérique

Les métiers du numérique les plus recherchés en 2024 étaient les développeurs (17 % de toutes les offres, notamment en Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi que les techniciens support (16 % des offres, très demandés en Île-de-France également). Viennent ensuite les spécialistes des systèmes/réseaux (12 % des offres), les postes de DSI (direction des systèmes d’info, 10 %) ou encore la gestion de projet digital (9 %). Ces chiffres confirment que les opportunités ne manquent pas, à condition d’acquérir les compétences adéquates. (grandeecolenumerique.fr)

En somme, jamais il n’y a eu autant de raisons de se reconvertir dans le développement web : le marché de l’emploi y est porteur malgré les soubresauts, les entreprises recherchent désespérément des talents du numérique, et de nombreux candidats y voient l’occasion de donner un nouveau sens à leur carrière. Reste à savoir concrètement vers quel métier du web s’orienter, et comment s’y préparer au mieux.

2. Devenir développeur oui… mais pas que !

Lorsqu’on pense “reconversion professionnelle dans le web”, on imagine spontanément le métier de développeur, souvent présenté comme le graal absolu. Mais le numérique offre en réalité une palette de rôles variés, accessibles après une formation, et qui peuvent correspondre à des profils très divers. Il serait dommage de limiter vos ambitions au seul intitulé de “développeur web” alors que l’IT regorge d’autres opportunités tout aussi passionnantes.

Développeur Front-End : c’est le créatif du lot, celui qui façonne la partie visible des sites et applications. Le développeur front-end maîtrise les langages du navigateur (HTML, CSS, JavaScript) pour donner vie aux maquettes imaginées par les designers. Animations, interactivité, ergonomie – c’est lui qui s’assure qu’une page web soit à la fois belle et réactive. C’est un rôle plébiscité par les esprits créatifs aimant voir instantanément le fruit de leur code à l’écran. C’est une spécialité recherchée notamment dans le domaine du e-commerce mais pas seulement puisqu’aujourd’hui de nombreuses entreprises accordent une importance indéniable au côté visible de leurs sites et applications.

Développeur Back-End : moins visible du grand public, c’est l’expert des coulisses. Le développeur back-end s’occupe de la partie “serveur” : logiques métiers, base de données, performance, sécurité… Si le front-end est la carrosserie d’une voiture, le back-end en est le moteur. Ce rôle convient aux esprits analytiques aimant résoudre des problèmes complexes et optimiser l’existant. Les langages typiques du back-end incluent Python, Java, PHP, Ruby, SQL, etc. Enfin, la plupart des applications web modernes nécessitent un back-end pour fonctionner correctement et fournir un service fiable à l’utilisateur. Les entreprises ont donc besoin de personnes qui comprennent comment construire des systèmes solides.

Développeur Full-Stack : ce profil polyvalent touche à tout, du front au back. En start-up ou dans de petites structures, le full-stack est capable de réaliser un produit web complet à lui seul, de la base de données jusqu’au CSS. Attention, full-stack ne veut pas dire “expert absolu partout” : souvent, ce sont des développeurs qui ont commencé sur un versant (front ou back) puis élargi leurs compétences. C’est un cheminement possible après quelques années d’expérience. L’avantage de ce profil, c’est sa grande adaptabilité : il peut s’insérer dans beaucoup d’environnements, même si le marché aujourd’hui à rechercher davantage des experts sur un domaine précis plutôt que des généralistes (la tendance semble toutefois revenir aux profils multi-casquettes).

Intégrateur Web : parfois un tremplin vers le développement front, le rôle d’intégrateur consiste à transformer une maquette graphique en page web statique (HTML/CSS, éventuellement un soupçon de JS). C’est le profil idéal pour qui aime le pixel-perfect et a un sens aigu du détail visuel, sans nécessairement vouloir coder des logiques complexes. On trouve souvent des intégrateurs dans les agences web ou en début de projet, pour monter rapidement des pages conformes au design. Un intégrateur web est en quelque sorte un développeur front-end spécialisé sur HTML/CSS (et souvent autodidacte). C’est un métier accessible aux créatifs rigoureux, et qui peut évoluer vers du développement front plus poussé ou du webdesign.

Technicien Support Informatique : tous les amoureux du numérique ne codent pas des applis toute la journée. Si vous venez d’un secteur très éloigné, que vous aimez aider les autres et résoudre des soucis concrets, les métiers de support technique peuvent être une excellente porte d’entrée. Il s’agit d’assister les utilisateurs ou les clients rencontrant des problèmes informatiques : cela va du support aux utilisateurs (helpdesk, assistance logiciel) jusqu’au support d’infrastructure (maintenance réseau, systèmes). Ces postes conviennent bien à des personnes pédagogues, patientes, avec un bon esprit d’analyse pour diagnostiquer une panne. L’avantage, c’est qu’on y acquiert une compréhension large de l’informatique, un sens du service, et qu’ensuite des passerelles sont possibles vers des rôles plus spécialisés (administrateur réseau, DevOps junior, etc.).

Expert en sécurité informatique : Un mot sur le parcours cybersécurité, qu’il s’agisse de protéger des infrastructures critiques ou de se conformer à des normes comme le RGPD, startups comme grands groupes cherchent activement des spécialistes capables de renforcer leurs défenses numériques, les experts en sécurité informatique sont très recherchés (+15 000 emplois non pourvus depuis 2 ans). Cette tension profite aux candidats en reconversion, avec un taux de chômage quasi nul et des employeurs souvent prêts à accueillir des profils en évolution de carrière. Les métiers d’Analyste SOC (Security Operations Center), Pentester (testeur d’intrusion), ou encore Consultant en cybersécurité, requièrent des profils motivés, rigoureux, persévérants mais surtout très curieux.

Product Owner / Chef de Projet Digital : tout le monde n’a pas vocation à coder du matin au soir, et le secteur a aussi besoin de profils pour faire le lien entre la technique et les besoins métier. Le Product Owner (PO) est le pilote d’un produit numérique : c’est lui qui porte la vision fonctionnelle, gère le backlog d’améliorations, priorise les fonctionnalités et coordonne l’équipe de développement pour s’assurer que le produit correspond aux attentes des utilisateurs. Un PO issu d’une reconversion peut valoriser ses expériences passées (management, marketing, etc.) tout en comprenant suffisamment la technique pour dialoguer avec les développeurs. C’est un rôle orienté gestion de projet agile, qui demande un excellent sens de la communication, de l’organisation et un peu de leadership. Ce métier est en plein essor, car toutes les entreprises tech se disputent les bons “PO” capables de mener un produit au succès.

emploi developpeur 2025 apres reconversion oclock

Top 3 des métiers recherchés par région en 2024. Crédits : Grande École du Numérique.

Et les autres ? La liste ne s’arrête pas là : développeur mobile, administrateur systèmes, DevOps, data analyst, UX designer… Le numérique couvre un vaste champ, et une formation de type développeur web mobile peut parfois servir de base pour bifurquer ensuite vers ces spécialisations. L’important est d’identifier le métier qui vous motive vraiment, en fonction de votre personnalité et de vos compétences transférables. Le développement web reste l’un des secteurs les plus dynamiques et ouverts, valorisant même l’autodidaxie et la curiosité personnelle. Que vous soyez plutôt profil créatif, gestionnaire ou technicien dans l’âme, il y a probablement une place pour vous dans la grande famille des métiers du web.

Enfin, gardez en tête que la reconversion professionnelle n’est pas un parcours figé. Beaucoup de nos apprenants débutent comme développeurs junior, puis évoluent après quelques années : certains deviennent lead développeur ou architecte logiciel, d’autres s’orientent vers le DevOps, le design UX, le management de projet ou le conseil, en capitalisant sur leurs acquis antérieurs. Le numérique offre des cheminements de carrière flexibles, à condition de se former en continu. Mais pour que ces perspectives se concrétisent, encore faut-il voir comment le secteur lui-même évolue – notamment face à la révolution de l’Intelligence Artificielle.

3. L’impact de l’IA sur le secteur : menace ou opportunité pour les développeurs ?

L’ascension fulgurante de l’Intelligence Artificielle ces dernières années a de quoi donner des sueurs froides aux candidats à la reconversion dans le code. On voit fleurir les manchettes alarmistes du type « chatGPT va coder à votre place » ou « les développeurs bientôt remplacés par des robots ». Alors, faut-il renoncer à devenir développeur par peur d’être obsolète avant même d’avoir commencé ? Selon nous, non. Malgré les avancées rapides de l’IA, les développeurs ont encore de beaux jours devant eux… à condition d’évoluer avec leur temps. Voyons ce que l’IA change (ou non) au métier.

Ce que l’IA sait faire à la place du développeur 

Il est indéniable qu’en 2025, on parle beaucoup de pratiques comme le vibe coding (où l’IA fait tout de A à Z) et des outils comme GitHub Copilot ou Llama sont capables de générer du code en quelques secondes. Concrètement, l’IA excelle pour « automatiser les tâches répétitives » du développement : produire du code standard, suggérer des fonctions types, corriger des erreurs courantes, ou même détecter des failles de sécurité dans du code existant. Par exemple, Copilot peut vous proposer l’implémentation d’une fonction basique, vous faire gagner du temps sur du boilerplate ennuyeux, ou aider à prototyper rapidement une idée. L’IA brille aussi en analyse de données : elle peut passer au crible des logs ou des statistiques d’usage pour dégager des tendances et recommandations (performance, UX…). En résumé, tout ce qui est répétitif, fastidieux ou fondé sur la reconnaissance de patterns est un terrain de jeu favorable pour l’intelligence artificielle.

Ce que l’IA ne sait pas (encore) faire 

En dépit de ces prouesses, un outil, même très sophistiqué, reste un outil. L’IA actuelle est dépourvue de créativité véritable, d’intuition et de compréhension fine du contexte métier. Certes, elle peut recracher du code qu’elle juge statistiquement pertinent, mais elle ne comprend pas ce qu’elle écrit. Elle aura du mal à innover, à imaginer une solution originale à un problème complexe, ou à adapter le produit aux retours imprévus des utilisateurs.

« Les développeurs possèdent un ensemble de talents uniques que l’IA ne peut pas reproduire. » 

Ces talents : la créativité, la résolution de problèmes inédits, l’empathie utilisateur, la capacité à faire des arbitrages métier… tout cela reste profondément humain. Par ailleurs, l’IA peut se tromper ou halluciner en toute confiance, proposant du code qui a l’air crédible mais qui est faux ou inadapté. Un modèle ne dispose pas du jugement pour valider la pertinence d’une solution dans la vraie vie. Enfin, le rapport avec les autres acteurs (chef de projet, client, designer…) nécessite des compétences communicationnelles et une compréhension globale qu’aucune machine ne possède. Pour échanger avec un client indécis ou traduire des besoins flous en spécifications techniques, on aura toujours besoin d’un humain dans la boucle.

L’IA remplacera les développeurs qui ne s’en servent pas

Plutôt que de remplacer purement et simplement les codeurs, l’IA semble s’orienter vers un modèle collaboratif. Les signaux de l’industrie sont clairs :

Même si l’IA peut aider sur de nombreuses tâches, elle ne peut pas “remplacer” votre équipe de développement. — lighthouselabs.ca.

Les entreprises qui adoptent l’IA constatent que ces outils sont au meilleur de leur forme lorsqu’ils sont utilisés main dans la main avec des humains. On parle d’IA pair programmer, d’assistant augmenté… L’IA devient un copilote qui booste la productivité, mais impossible de passer à un pilote automatique en totale autonomie. D’ailleurs, on observe déjà que les développeurs intègrent ces nouveaux compagnons à leur flux de travail : selon McKinsey, l’IA pourrait automatiser 45 % des tâches de développement d’ici 2030, libérant du temps pour des missions à plus forte valeur ajoutée. Et loin de là l’idée de supprimer les postes : « Les développeurs ne disparaîtront pas, mais leurs missions évolueront », conclut cette même étude. On attend des programmeurs qu’ils deviennent un peu les chef d’orchestre de ces intelligences artificielles, supervisant, corrigeant, orientant le travail automatisé. En somme, la machine fait le gros œuvre, l’humain garde la maîtrise du projet.

Les compétences du futur à acquérir pour devenir développeur

L’explosion de l’IA change donc la donne sur les compétences recherchées chez les développeurs. Premièrement, la capacité à travailler avec l’IA va devenir incontournable : savoir rédiger de bons prompts (instructions) pour obtenir des résultats utiles, comprendre les limites d’un modèle, vérifier et affiner son output. Comme on le dit chez O’clock, “travailler avec l’IA, c’est avant tout savoir poser les bonnes questions” – ce qui suppose de solides bases techniques pour dialoguer efficacement avec la machine. Deuxièmement, les fameuses soft skills prennent encore plus d’importance. Les employeurs vont privilégier les profils capables de s’adapter, d’apprendre en continu (ça tombe bien), de faire preuve d’esprit critique face aux suggestions de l’IA. Un développeur au growth mindset (mentalité d’amélioration continue) sera plus à même de tirer profit des nouveaux outils qu’un codeur campé sur ses acquis. Troisièmement, certaines spécialités humaines vont monter en valeur : l’éthique (par ex. veiller à un usage responsable de l’IA), la sécurité (combiner IA et supervision humaine réduit de 30 % le taux d’erreur dans les applications, d’après une autre étude de Mckinsey), le design thinking, etc. On a même vu émerger des rôles inédits comme AI prompt engineer ou data ethicist, preuve que l’IA crée aussi de nouveaux métiers au lieu d’éliminer tous les anciens.

En définitive, la révolution IA n’est pas la fin du développeur, mais la fin du développeur “à l’ancienne” peut-être. Il faut accepter d’évoluer vers un profil augmenté, hybride, où l’humain et la machine collaborent. Comme nous l’avons déjà souligné dans un autre article : « L’IA doit être perçue comme un assistant et non un remplaçant ». Les développeurs web de 2030 coderont sans doute plus vite, avec de nouveaux outils… mais ils coderont toujours. La créativité, l’analyse critique et la compréhension métier resteront leurs atouts maîtres et ceux qui maîtriseront l’IA seront simplement plus performants que les autres. En clair, si vous vous lancez aujourd’hui dans une formation de développeur web, ne craignez pas d’être balayé par l’IA : concentrez-vous sur l’acquisition de bases solides, d’une méthode et d’une agilité intellectuelle qui vous permettront d’évoluer avec ces technologies. C’est exactement ce que visent les formations comme celle d’O’clock : vous former à devenir un développeur adaptable, capable de surfer sur la vague de l’IA plutôt que de la subir.

4. Reconversion professionnelle : se lancer concrètement ( formations, débouchés et pièges à éviter)

Vous êtes convaincu et prêt à plonger dans le grand bain du code ? Très bien. Reste maintenant la partie pratique : comment se former, quels débouchés viser concrètement et surtout quels sont les écueils à éviter en chemin. Chez O’clock, nous avons accompagné des centaines d’apprenants venus d’horizons très variés (de l’ouvrier au commercial, en passant par l’enseignant et le fonctionnaire en reconversion). Voici nos conseils, retours d’expérience, et quelques données pour vous guider dans cette étape cruciale.

Choisir sa formation dans le développement web en 2025 

La première décision consiste à trouver la formation adaptée à votre profil et à vos contraintes. Il existe aujourd’hui une multitude d’options pour apprendre le développement web : formations en présentiel (universités, écoles, bootcamps), formations en ligne autodirigées (plateformes MOOC, tutos YouTube) ou encore des formats hybrides comme le téléprésentiel. L’école O’clock s’est fait connaître via ce dernier modèle, combinant la flexibilité du distanciel et la discipline du présentiel. Concrètement, nos apprenants suivent les cours depuis chez eux, mais en direct chaque jour dans une classe virtuelle avec un formateur en live et une pédagogie en temps réel. Pas de vidéos pré-enregistrées ou de forum anonyme : c’est une vraie salle de classe en ligne, avec des horaires, des échanges oraux, des exercices encadrés. Ce format téléprésentiel offre le meilleur des deux mondes : la convivialité et l’émulation de groupe d’une salle de cours, sans les galères de transport ou de déménagement. Il s’avère particulièrement adapté aux personnes en reconversion qui ont parfois une vie de famille, des contraintes budgetaires, ou qui habitent loin des grands centres urbains. D’ailleurs, aucun prérequis académique n’est exigé pour entrer chez O’clock : nos promotions comptent aussi bien des autodidactes sans diplômes que des bac+5 en quête de sens. Ce qui fait la différence, c’est la motivation et la capacité à s’investir sérieusement pendant plusieurs mois.

Un accompagnement vers l’emploi 

Suivre une bonne formation, c’est bien, mais l’objectif final reste de décrocher un job. Renseignez-vous sur les taux d’insertion des formations que vous visez. Par exemple, les cursus O’clock affichent un taux d’insertion professionnelle autour de 83 % à 2 ans pour nos diplômés développeurs web. Sur certains parcours spécialisés, on monte à 92 % de taux d’emploi à deux ans, et déjà 74 % à six mois seulement. Ces chiffres traduisent une réalité : une formation intensive et professionnalisante, couplée à un accompagnement vers l’emploi, peut vous permettre de repartir de zéro et d’être recruté quelques mois après la fin des cours.

Bien sûr, chaque parcours est individuel et le marché du travail reste très concurrentiel pour les juniors, mais de nombreux alumni O’clock ont trouvé leur premier poste de développeur junior dans les 3 à 6 mois suivant la formation. Le format téléprésentiel n’est donc pas un frein, au contraire : les recruteurs valorisent de plus en plus la capacité à travailler à distance efficacement, et le fait d’avoir été formé ainsi prouve votre autonomie et votre aisance avec les outils collaboratifs en ligne.

Enfin, disons-le tout haut : trouver son premier emploi de développeur, c’est souvent le boss final du jeu de la reconversion. C’est le plus dur, le plus exigeant, celui qui vous met à l’épreuve côté technique, mental et patience. Mais la bonne nouvelle ? C’est qu’après, tout devient plus fluide. En effet, les recruteurs vous font plus confiance, les opportunités se multiplient, et les jobs s’enchaînent avec moins de galères.

Dans l’édition 2024 de son rapport annuel State of Tech Talent parue en avril 2024, la Fondation Linux interroge les recruteurs IT à travers le monde, entre décembre 2023 et février 2024. On y voit l’importance de la formation, des certifications, mais surtout l’intérêt de l’expérience professionnelle.

Quelle est l’importance des facteurs suivants en matière de formation et d’expérience lors de l’évaluation des compétences techniques d’un candidat ? Extrêmement ou très important Important Peu ou pas du tout important
Expérience pratique pertinente basée sur un emploi précédent 71% 18% 10%
Un portfolio et des exemples de réalisations de projets IT 58% 29% 13%;
Certification des compétences 55% 29% 13%
Diplôme 46% 34% 19%

Comme nous l’a dit Thibaut Livigni, apprenant O’clock diplômé en 2023, aujourd’hui développeur fullstack en CDI :

« Le marché est cruel, c’est vrai, il faut de la volonté et beaucoup de chance. Mais les jobs existent, les boîtes bienveillantes aussi. Je suis maintenant développeur fullstack 100% php/symfony depuis 2 ans. Pourquoi ? Parce que c’était la demande de ma région en terme de techno. Et ça m’a permis d’enchaîner un CDI et de me faire débaucher par mon employeur actuel pendant ma période d’essai du 1er CDI.»

Son parcours le prouve : un stage, deux CDI, et même un débauchage pendant sa période d’essai. La clé ? Être persévérant, adaptable, et croire en sa capacité à apprendre constamment. Alors oui, le premier job, c’est un Everest mais une fois en haut, la vue vaut vraiment l’effort.

Bonne idée : alternance, projets et expériences 

Pour maximiser vos chances, n’hésitez pas à combiner formation et expérience pratique. Certaines écoles proposent des parcours en alternance (formation + entreprise), ce qui permet d’acquérir 1 à 2 ans d’expérience tout en se formant. O’clock propose depuis 2 ans une formation en alternance : le cursus Concepteur Développeur d’Applications sur un an, rythmé sur une semaine chez O’clock et deux semaines en entreprise. Cette formation demande toutefois d’avoir déjà un peu d’expérience en développement web (via une formation bac+2 ou une expérience poussée en autodidacte). Si l’alternance n’est pas envisageable pour vous, pensez aux stages (même de quelques semaines) : nous proposons des stages pour chacune de nos formations, et notre formation Technicien Systèmes et Réseaux intègre un stage obligatoire de 2 mois.

Et si vous êtes en reconversion autonome, forcez-vous à réaliser des projets concrets de A à Z (sites web, applications simples) à mettre dans votre portfolio : rien de tel pour convaincre un employeur qu’un GitHub bien rempli et des démos de vos réalisations. Enfin, participez à des communautés (forums, meetups locaux, Discord tech) – le réseau compte énormément, et beaucoup de juniors trouvent leur premier job grâce à des contacts ou des recommandations.

Les pièges à éviter absolument 

La reconversion professionnelle dans le numérique est un parcours semé d’embûches. Voici quelques erreurs classiques que nous avons pu observer, et comment les éviter :

    • Manquer de structure et d’organisation. Apprendre le code en autodidacte demande une rigueur de fer. Sans cadre, on finit souvent par procrastiner et perdre le fil. Comme nous l’avait confié Julien, un de nos anciens élèves : « Avant d’entrer chez O’clock… je passais mon temps à procrastiner entre des cours en ligne à quelques euros et des tutos YouTube… j’avais le sentiment de ne jamais vraiment avancer. ». Pour ne pas en arriver là, fixez-vous un planning strict et des objectifs hebdomadaires. Traitez votre apprentissage comme un boulot à part entière, avec des créneaux dédiés chaque jour.

    • Rester passif face aux contenus. Regarder des vidéos ou lire des articles, c’est bien pour comprendre un concept… mais sans pratique, vous n’apprendrez rien de solide. Énormément de débutants tombent dans le piège de la théorie à outrance. Or, « lire des tutoriels sans jamais ouvrir son éditeur de code ne mène à rien ». Chaque notion apprise doit être immédiatement mise en œuvre dans un petit projet ou un exercice de code. Codez, codez, codez ! C’est en forgeant qu’on devient forgeron (ou développeur).

    • S’isoler dans son coin. Le développement peut donner l’image du hacker seul face à son écran, mais en réalité on apprend bien mieux à plusieurs. Rejoignez une formation en groupe, trouvez un mentor, échangez sur les forums… Bref, ne restez pas seul avec vos bugs. Apprendre en solitaire, sans jamais confronter ses idées ou poser ses questions, c’est se priver d’un gain de temps énorme et du soutien moral du collectif. Pourquoi l’apprentissage ne doit-il pas être solitaire ? Parce qu’un camarade qui galère sur la même difficulté, c’est précieux pour la résoudre ensemble et se motiver mutuellement.

    • Choisir une formation non adaptée. Toutes les formations ne se valent pas, et surtout ne correspondent pas aux mêmes profils. Réfléchissez à ce qui vous convient : un bootcamp intensif de 3 mois peut être trop violent si vous avez des obligations familiales ou des difficultés de concentration ; un MOOC gratuit en solo peut manquer d’accompagnement si vous avez besoin d’un cadre. Renseignez-vous sur la pédagogie, le rythme, le diplôme délivré. Idéalement, visez une formation certifiante (titre RNCP par exemple) pour valoriser votre CV. Ne vous jetez pas sur la première pub Facebook venue ; comparez les programmes, lisez les avis d’anciens élèves, discutez avec l’équipe pédagogique. Une erreur de casting sur la formation peut vous faire perdre de précieux mois.

    • Vouloir tout apprendre d’un coup. Le développement web est un océan sans fond. Au début, on est tenté de tout explorer : on s’éparpille entre 50 tutos, 10 langages, 36 frameworks… Résultat : on n’en maîtrise aucun. Rappelez-vous que se disperser est une perte de temps pour devenir développeur. Mieux vaut consolider d’abord les bases (par ex. HTML/CSS/JS + un langage back), obtenir un niveau “employable” sur ces technologies, et seulement ensuite élargir votre stack. Les recruteurs juniors cherchent quelqu’un qui maîtrise bien un environnement (ex : React ou Vue en front, pas forcément les deux). La curiosité est une qualité, mais l’efficacité exige de la focalisation. En un mot, procédez par étapes et ne brûlez pas les feux.

En évitant ces écueils, vous augmenterez drastiquement vos chances de réussite. La reconversion est un marathon, pas un sprint : il faut tenir la distance en gardant le cap et la motivation. Mais à l’arrivée, la récompense en vaut la peine. Imaginez : dans quelques mois, vous pourriez décrocher ce fameux job dans la tech qui vous faisait rêver, avec à la clé un salaire et des perspectives d’évolution intéressantes. D’ailleurs, parlons-en de l’aspect financier.

Combien espérer gagner dans le développement web ?

Pour finir, voici un petit aperçu des salaires moyens en 2025 dans quelques métiers du web courants, histoire de vous projeter (données moyennes France entière, juniors ~0-2 ans d’exp, seniors ~5+ ans) :

Métier Salaire junior Salaire senior
Développeur Front-end ~35 000 € brut/an ~60 000 € brut/an
Développeur Back-end ~40 000 € brut/an ~60 000 € brut/an
Développeur Full-stack ~40 000 € brut/an ~65 000 € brut/an
Intégrateur Web ~30 000 € brut/an ~45 000 € brut/an
Technicien Support ~25 000 € brut/an ~35 000 € brut/an
Product Owner ~40 000 € brut/an ~60 000 € brut/an

Sources : Grande Ecole du Numérique, Glassdoor, Hellowork, APEC et France Travail. Les chiffres peuvent varier selon les régions (les salaires en Île-de-France sont 10-15 % plus élevés qu’en régions) et la taille des entreprises, mais ces ordres de grandeur donnent une idée.

On le voit, un développeur web débutant sortant de formation gagne généralement entre 27 k€ et 33 k€ brut annuels (selon qu’il soit en région ou sur Paris, en reconversion ou issu d’école). Ce n’est certes pas le jackpot immédiat, mais après 2-3 ans d’expérience, beaucoup dépassent les 40-45 k€. Et sur 5-10 ans de carrière, les meilleurs profils techniques peuvent atteindre 60 k€ et au-delà, ou évoluer vers des postes encore mieux payés (lead dev, architecte, CTO, etc.). Quant aux métiers connexes comme Product Owner ou UX designer, ils offrent aussi des perspectives de rémunération confortables à mesure que vous montez en compétence.

Reconversion Professionnelle : Devenir Développeur en 2025 est une bonne Idée !

En conclusion, se reconvertir dans le développement web en 2025 est un projet ambitieux, stimulant, et tout à fait réalisable avec la bonne préparation. Le contexte économique et technologique reste propice : les entreprises cherchent des talents, le numérique recrute partout en France, et les outils modernes (y compris l’IA) viennent enrichir le métier sans l’éliminer. Bien sûr, il faut aborder cette transition avec lucidité et méthode. Formez-vous sérieusement (idéalement avec un accompagnement structuré comme le téléprésentiel), fixez-vous des objectifs et pratiquez sans relâche. Ne croyez pas aux miracles des pseudo-formations expéditives : mieux vaut un parcours un peu plus long mais solide, qu’un feu de paille.

En tant que formateurs, rien ne nous fait plus plaisir que de voir une ancienne pâtissière, un assistant d’éducation ou un conducteur de travaux réussir à switcher vers un poste de développeur et s’épanouir dans sa nouvelle vie professionnelle. La reconversion vers la tech est un défi, mais c’est aussi une aventure humaine faite d’apprentissage, de remises en question et de victoires personnelles.

Comme le disait Lesly, diplômée de l’école O’clock en 2024 : « Pour ceux qui veulent se reconvertir dans la tech, O’clock est un choix incontournable, avec un accompagnement bienveillant à chaque étape. ». Ce chemin n’est pas toujours facile, mais bien entouré et armé des bonnes compétences, vous avez toutes les cartes en main pour réussir votre entrée dans le monde du développement web.

Bonne chance dans votre nouvelle carrière, et peut-être à bientôt sur les bancs (virtuels) de la classe !