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Le vibe coding : c’est quoi ?

02/06/2025
Le vibe coding - c'est quoi

Imaginez pouvoir coder sans vraiment « coder »,  utopie de développeur flemmard ou révolution promise par l’IA ? 

Depuis quelques semaines/mois, un buzzword agite la tech : le vibe coding. Le terme sonne un peu bohème « coder suivant les vibes », vraiment ? Mais, l’IA bousculant tout dans son raz-de-marée, il désigne une tendance bien réelle dans le développement web. 

Prêts à démystifier le vibe coding ? C’est parti !

Définition du vibe coding 

Le vibe coding, c’est l’idée de programmer en « faisant confiance aux vibes »

Plus concrètement, il s’agit de coder en s’appuyant quasi intégralement sur l’IA, au point de ne plus écrire soi-même aucune ligne ni même forcément lire (ou savoir lire) tout le code généré.

On décrit ce que l’on veut obtenir, par exemple « construis-moi un petit site web qui affiche les posts programmés et les statistiques d’engagement sur les réseaux sociaux » et l’assistant IA se charge de produire le code correspondant. L’initiative humaine se limite à formuler clairement le besoin en langage naturel, puis à ajuster le tir si nécessaire. Fini les points-virgules manquants et la syntaxe rébarbative : place à l’idée, brute de décoffrage, que l’intelligence artificielle traduit dans le langage informatique approprié.

coder vibe coding oclock

Ok Bob, tu vas laisser la dette technique à Patrick ?

En d’autres termes, le développeur « vibe » suit son intuition et laisse l’IA coder pour lui. C’est un changement de paradigme majeur par rapport au développement traditionnel où l’on devait écrire chaque instruction manuellement (ou presque, eh oui CTRL C/CTRL V ne date pas d’hier). 

Avec le vibe coding, on ne dit plus comment faire les choses (l’algorithme exact, les structures de données…), on dit juste quoi faire et la machine se débrouille pour le comment. – Madhukar Kumar, CMO @Siurxegraph

La promesse est séduisante : on se concentre sur la logique métier et la créativité, pendant que l’IA gère la basse besogne technique.

L’origine du terme « vibe coding »

Si le concept vous évoque un fantasme de science-fiction, sachez qu’il a été popularisé très récemment dans le monde réel. L’expression « vibe coding » a été inventée par Andrej Karpathy, un chercheur en IA de renom (ancien responsable de l’IA chez Tesla et cofondateur d’OpenAI). Début 2025, Karpathy lâche sur X (ex-Twitter) un message devenu viral :

There’s a new kind of coding I call vibe coding, where you fully give in to the vibes… » – en gros : « il existe une nouvelle façon de coder que j’appelle vibe coding, où l’on se laisse totalement porter par le feeling et on oublie même que le code existe.
https://x.com/karpathy/status/1886192184808149383 

La formule fait mouche. Son tweet dépasse les 5 millions de vues et lance une déferlante dans la communauté. Du jour au lendemain, tout un lexique fleurit sur les réseaux : on parle de code “cooked”, “cracked”, “auto-généré”, et bien sûr de vibe coding. Les influenceurs tech se mettent à partager des vidéos où, tels des magiciens, ils créent des jeux vidéo ou des applications SaaS en quelques commandes en langage naturel. 

Le vibe coding était né, porté par l’essor des modèles d’IA générative dans le développement.

Un concept permis par les nouveaux outils d’IA

En pratique, le vibe coding s’appuie sur l’évolution fulgurante des assistants de programmation pilotés par l’IA. Impossible de ne pas citer GitHub Copilot, l’extension d’IA copilote lancée en 2021, qui suggère du code plus ou moins pertinent au fil de la saisie ou à partir d’un commentaire. Copilot a été l’un des premiers outils grand public à donner aux développeurs un avant-goût de ce codage assisté : qui n’a pas souri la première fois en voyant l’IA compléter automatiquement une fonction entière à partir du nom qu’on lui avait donné ? 

Depuis, la gamme d’outils s’est élargie et enrichie. Par exemple, la plateforme en ligne Replit propose désormais un agent IA capable de construire et déployer une application web à partir de simples prompts, le tout directement dans le navigateur. 

Ces outils, dont on reparlera plus loin, incarnent l’expérience vibe coding : vous décrivez, ils codent. Des services comme Lovable.dev vont même jusqu’à intégrer une interface visuelle où l’on peut cliquer sur des éléments générés et demander à l’IA de les modifier en langage naturel. On le voit, l’écosystème technique a enfin rendu possible ce vieux rêve du code sans code. Aujourd’hui, croyez-le ou non, on peut construire une application full-stack en une journée avec une seule personne devant son ordinateur. 

Voilà pour la théorie. 

Mais avant de foncer tête baissée dans cette nouvelle manière de développer, prenons un instant pour examiner l’envers du décor. Car « coder en suivant les vibes » n’est pas sans poser quelques questions et problèmes potentiels.

Le vibe coding et ses risques pour les débutants

Comme tout effet de mode technologique, le vibe coding s’accompagne d’un certain nombre d’écueils – en particulier pour les développeurs débutants ou peu expérimentés. 

Sur le papier, laisser l’IA générer la majorité du code peut donner l’illusion que tout est facile et maîtrisé. Et c’est précisément là le piège. Les nouveaux codeurs risquent de tomber dans ce qu’on appelle le biais de surconfiance (dont on a déjà parlé longuement). Ce biais cognitif pousse un individu à surestimer ses compétences ou connaissances réelles, surtout quand il ne voit pas (ou ne comprend pas) la complexité sous-jacente d’une tâche. Avec les outils d’IA, l’effet est démultiplié : le débutant obtient rapidement un résultat qui semble fonctionner, il en conclut un peu vite qu’il « sait coder ».

Écrire du code en un clic, n’est pas égal à coder comme un génie. – Audrey @O’clock, le biais de surconfiance

Autrement dit, ce n’est pas parce que votre application web tourne sans erreur apparente que vous êtes devenu le nouveau Linus Torvalds.

Le danger du vibe coding, c’est cette illusion de compétence qu’il peut créer chez le novice. L’IA masque la complexité réelle : elle génère du code qui, à première vue, a l’air propre et fonctionnel. Le débutant n’a vu ni les heures de réflexion algorithmique, ni les connaissances accumulées normalement nécessaires pour arriver à ce résultat. Il a juste cliqué sur un bouton magique. Ainsi, lorsqu’un bug surviendra ou qu’il faudra adapter le code, il risque de se retrouver démuni.

D’ailleurs, les victimes du biais de surconfiance sont souvent les débutants sans formation structurée : ceux qui ont voulu brûler les étapes en se lançant directement dans des projets guidés par l’IA. Persuadés qu’après quelques tutos en ligne « ça y est, ils gèrent », ils peuvent sous-estimer la complexité réelle du développement web professionnel.

vibe coding developpeur debutant oclock

Et oui n°456, le vibe coding, ce n’est peut-être pas un jeu d’enfant.

Au-delà de la confiance mal placée, d’autres critiques pointent leurs nez face au vibe coding. De nombreux développeurs expérimentés expriment un certain scepticisme (parfois même une franche exaspération) devant cette mode. Certains y voient une menace pour la qualité du code. D’autres soulignent les problèmes de sécurité potentiels : un code généré automatiquement pourrait introduire des failles que seul un œil humain vigilant aurait pu remarquer. En effet, les lignes de code qu’on n’écrit pas soi-même, on ne les lit souvent pas non plus… et on risque de laisser passer des erreurs subtiles. Même la startup Lovable, fer de lance du mouvement, admet que : 

L’IA accélère le développement, mais qu’il persiste des inquiétudes quant à la qualité du code, sa sécurité et sa maintenabilité à long terme. — Lovable, Vibe Coding: The Future of Software Development or Just a Trend? 

Enfin, un écueil plus insidieux concerne l’apprentissage du débutant à long terme. À trop déléguer à l’IA sans comprendre, on risque de freiner ses progrès. Sans feedback humain ni remise en question, le débutant peut stagner, pensant qu’il « sait » alors qu’il n’a fait qu’assembler des morceaux proposés par la machine. L’IA donne l’illusion qu’il n’y a pas besoin de se former davantage – ce qui est faux, et peut même rendre la suite de son apprentissage plus compliquée lorsque la réalité finira par le rattraper.

En somme, le vibe coding pour un dev junior, c’est un peu comme mettre un débutant en escalade sur une paroi en auto-assurage électronique : ça monte tout seul au début, il se sent invincible… jusqu’au premier pépin technique où il aurait mieux valu connaître les nœuds de sécurité.

Doit-on pour autant jeter le vibe coding aux orties ? Pas si vite. Comme souvent, chaque médaille a son revers positif. Il est temps de voir l’autre côté : les bons côtés du vibe coding, car il y en a, et pas qu’un peu.

Les bons côtés du vibe coding 

Malgré les réserves légitimes vues précédemment, ne soyons pas plus royalistes que le roi : le vibe coding offre aussi des avantages indéniables aux développeurs, y compris aux débutants. 

À commencer par un gain de rapidité et de productivité tout simplement bluffant. Là où un développeur traditionnel pouvait passer des jours à mettre en place l’architecture d’une appli, configurer une base de données, coder les composants front-end basiques, etc., une approche vibe coding peut réduire cette phase à quelques heures. 

Par exemple, l’équipe de Lovable a démontré qu’en un peu plus d’une heure, on pouvait bâtir une application web de gestion d’événements complète, de la base de données aux fonctionnalités temps réel, sans écrire manuellement la moindre ligne de code. Tout a été créé en dialoguant avec l’IA, y compris la configuration de l’authentification ou la gestion des erreurs, le tout automatiquement pris en charge. Le rêve du prototypage éclair devient réalité.

Cette capacité à prototyper ultra-rapidement est sans doute le plus grand atout du vibe coding. Pour une startup, un hackathon ou un projet perso, cela permet de tester une idée en un temps record. J’ai une idée d’application ce matin ? Le soir-même, j’ai un prototype fonctionnel. Cela change la donne pour l’innovation rapide. D’ailleurs, les partisans du vibe coding rappellent que la vitesse n’est pas son seul argument : c’est aussi une question d’accessibilité et de créativité. En rendant la création d’applis plus intuitive, le vibe coding ouvre le développement à des profils moins techniques. En clair, l’IA s’occupe du sale boulot répétitif, et l’humain garde la main sur la vision d’ensemble et la créativité.

Un autre bon côté, c’est l’aspect ludique et exploratoire du vibe coding. Pour un développeur, expérimenté ou non, pouvoir « discuter » avec son environnement de code est assez grisant. On peut tenter des choses rapidement, demander à l’IA « et si on ajoutait telle fonctionnalité ? », voir le résultat quasi instantanément, puis ajuster. Cette interactivité change la façon de coder : on est dans un dialogue itératif avec la machine, un peu comme un brainstorming en duo. Cela peut favoriser la découverte de nouvelles solutions. Par exemple, en demandant à l’IA d’implémenter une fonctionnalité, on peut apprendre au passage une nouvelle API ou une nouvelle façon de structurer le code, en examinant (quand même) ce qu’elle a produit. 

Ainsi, paradoxalement, le vibe coding peut aussi devenir un outil d’apprentissage si on l’utilise consciemment, en analysant le code généré pour comprendre comment ça marche.

Copilot, Replit… ces assistants qui allègent le travail du dev

Parlons concrètement des outils. L’un des plus connus est donc GitHub Copilot, souvent présenté comme le précurseur de cette tendance. Intégré à Visual Studio Code et à d’autres éditeurs, Copilot agit comme un véritable pair programmer virtuel. Son impact sur la productivité a été largement documenté : fini la page blanche devant une fonction à écrire, Copilot propose généralement une base de code quasi clé en main dès qu’on lui donne le contexte ou le nom de la fonction. Pour un développeur intermédiaire, c’est un gain de temps sur les tâches répétitives (écrire des tests unitaires, produire du code standardisé, etc.), ce qui lui laisse plus de temps pour les aspects créatifs ou complexes du projet. Pour un débutant, Copilot peut servir de filet de sécurité (par exemple en suggérant la bonne syntaxe) et d’accélérateur pour « voir vite quelque chose qui marche ». Bien utilisé, c’est un peu comme avoir un mentor qui souffle des solutions à l’oreille, ce qui peut être très stimulant intellectuellement.

D’autres outils plus récents incarnent le vibe coding dans son versant no-code/low-code assisté par IA. Replit, avec son produit Ghostwriter (ou l’agent cité plus tôt), permet carrément de décrire une application complète en langage naturel puis de la voir se construire et se déployer automatiquement en ligne. On se croirait presque aux commandes de Jarvis (l’IA de Tony Stark) en train de créer un programme sur demande. Dans le même esprit, Bolt et d’autres plateformes du genre offrent un environnement où l’on peut « cliquer, décrire, et c’est codé ». Cette approche change la perspective : on ne part plus de fichiers vides, on part d’une vision. La créativité est encouragée car la barrière technique initiale est abaissée – on ose demander des features farfelues à l’IA, quitte à la pousser dans ses retranchements, et parfois on obtient un résultat étonnamment bon.

Enfin, impossible de ne pas mentionner l’intérêt du vibe coding pour accélérer la formation pratique. Un débutant motivé peut, grâce à ces outils, réaliser un projet complet là où il aurait peut-être abandonné auparavant faute de compétences techniques immédiates. Cela peut le motiver à continuer, à apprendre plus avant. Bien sûr, il devra revenir aux fondamentaux ensuite (nous y reviendrons), mais il aura pu toucher du doigt la réalisation concrète d’une idée. Dans le meilleur des cas, le vibe coding peut donner le goût du code en rendant la réussite d’un premier projet plus accessible et plus ludique.

En résumé, les bons côtés du vibe coding tiennent en trois mots : vélocité, créativité, accessibilité. Le tout avec une petite dose de fun et de magie technologique qui ne gâche rien. Mais attention à ne pas se laisser griser par la facilité apparente. L’IA offre des ailes au développeur… à condition que celui-ci sache atterrir. Ce qui nous amène à notre dernière partie : malgré toutes ces merveilles, pourquoi diable insiste-t-on sur l’importance d’une solide formation ? Parce que toutes les bonnes vibes du monde ne remplaceront pas les bases du code.

Pourquoi une formation rigoureuse reste indispensable (même à l’ère du vibe coding)

On pourrait être tenté de se dire : « Avec ces nouveaux outils, apprendre à coder à l’ancienne n’est plus vraiment nécessaire, non ? Puisque l’IA s’occupe de tout… »

Grave erreur ! 

Au contraire, une formation rigoureuse en développement reste plus indispensable que jamais, précisément pour tirer le meilleur du vibe coding sans en subir les pièges.

Premièrement, les fondamentaux du code fondent la boussole du développeur. Sans connaissances solides en algorithmique, en structures de données, en architecture logicielle, comment juger si le code généré par l’IA tient la route ? Comment savoir si telle réponse de Copilot est optimale ou complètement hors-sujet ? Un débutant non formé n’a pas le recul nécessaire pour valider ou corriger les productions de l’IA. Il risque de tout accepter tel quel, alors qu’un œil exercé détectera rapidement l’erreur logique ou la mauvaise pratique. Comme le note Madhukar Kumar dans son article

“Le vibe coding brille surtout au Day 0 (NDLR : la phase de création initiale d’une application) mais dès le Day 1, quand il s’agit de maintenir, débugger, faire évoluer ce code en équipe, la façon dont les choses ont été faites finit par avoir de l’importance”. 

Autrement dit, une fois l’effet waouh passé, il faut mettre les mains dans le cambouis. Et si ce cambouis est un code mal compris ou mal conçu, le développeur non formé sera complètement perdu.

Une bonne formation (que ce soit via une université, une formation intensive, ou un long apprentissage autodidacte structuré) inculque les réflexes de base : lire et comprendre du code, le déboguer, le tester, le concevoir proprement. Ce sont ces réflexes qui permettent ensuite d’utiliser intelligemment un outil de vibe coding. Sans eux, on est comme un pilote automatique sans pilote : ça fonctionne tant que la météo est clémente, mais à la première turbulence, c’est la catastrophe. D’ailleurs, les débutants passés par un enseignement rigoureux ont moins tendance à tomber dans le piège de la surconfiance : ils ont appris à douter, à vérifier, à demander du feedback. A contrario, « les débutants sans formation, attirés par l’idée de se lancer rapidement, croient à tort tout avoir compris après quelques tutos et projets perso », et se pensent à l’abri des erreurs. C’est souvent faux, et ils s’en rendent compte douloureusement face à un bug coriace ou un projet d’envergure.

Deuxièmement, une formation solide vous donne des bases théoriques et pratiques qu’aucun outil ne peut fournir tout fait. Par exemple, comprendre comment fonctionne une API, ce qu’est une requête SQL optimisée, comment structurer l’état d’une application front-end, etc. L’IA peut vous cracher du code sur demande, mais si vous n’avez aucune idée de ce qu’est une API REST ou une jointure en base de données, vous ne saurez même pas quoi demander à l’IA ! Le risque, c’est aussi de se limiter dans ce qu’on crée parce qu’on ne connaît pas l’étendue de ce qui est possible. Au contraire, un développeur bien formé saura exploiter le vibe coding comme un accélérateur, parce qu’il connaît la destination et utilise l’IA comme GPS. Un non-formé, lui, risque de se laisser balader par l’IA sans comprendre le trajet.

Enfin – et ce point tient à cœur à tout formateur – coder, ce n’est pas qu’aligner des instructions, c’est aussi adhérer à une culture, à des bonnes pratiques, à un esprit critique vis-à-vis de son travail. Les IA actuelles, aussi bluffantes soient-elles, n’intègrent pas (encore) le jugement humain sur ces aspects qualitatifs. Elles peuvent proposer une solution qui fonctionne en apparence, mais est-ce la meilleure pour autant ? Seule l’expérience et la connaissance peuvent trancher. Sans compter qu’en équipe, personne ne voudra faire de review d’un code pondu en mode vibe par quelqu’un qui n’y comprend goutte : ce serait un cauchemar à maintenir et à faire évoluer.

Pour toutes ces raisons, se former sérieusement avant de se lancer dans le vibe coding est primordial. Il ne s’agit pas de passer des années sur les bancs de l’école sans pratiquer – on apprend d’autant mieux en pratiquant, et on peut même utiliser l’IA dans son apprentissage – mais de ne pas brûler les étapes. En clair, construisez d’abord votre socle de compétences, vous n’en exploiterez que mieux la puissance des outils IA. Un développeur complet de demain sera sans doute celui qui saura mêler le meilleur des deux mondes : la rigueur apprise par une formation classique ET l’efficacité apportée par le vibe coding. L’un ne va pas sans l’autre : l’IA est un formidable allié pour coder plus vite, mais elle ne remplace pas votre cerveau. Elle est là pour vous assister, pas pour réfléchir à votre place (du moins pas encore).

Le vibe coding : avenir du développement web

En conclusion, le vibe coding c’est un peu la nouvelle Lamborghini du développement logiciel : ultra-rapide et un brin tape-à-l’œil. Entre de bonnes mains (celles d’un développeur qui a le permis et de l’expérience de conduite), elle fera des merveilles et vous emmènera loin, très vite. Mais confier une Lamborghini à un apprenti qui vient à peine d’apprendre le code de la route, c’est la sortie de route assurée (ou du moins, une belle frayeur à la première épingle). 

Alors profitez de cette révolution technologique, expérimentez ces nouveaux outils géniaux, amusez-vous même mais n’oubliez jamais de continuer à apprendre et à consolider vos connaissances. Parce qu’au final, coder, ça reste un métier, pas un tour de magie. Et c’est aussi pour ça qu’on l’aime : même avec toute l’IA du monde, le développeur garde un rôle central, celui de la vision, de la compréhension et de la créativité. Les vibes c’est bien, la compétence c’est mieux et ensemble, c’est peut-être l’avenir !