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Méthode Agile Scrum : Le manuel du projet réussi

17/09/2024
La méthode agile : SCRUM
Prépare-toi à booster ton efficacité dans chacun de tes projets ! Avec son approche flexible et collaborative, la méthode Scrum t’aidera à t’adapter à un bon paquet de situations…

🤔 Déjà, c’est quoi une méthode agile ?

Une méthode agile, c’est une approche de gestion de projet souple qui privilégie la collaboration et l’adaptation aux changements. Elle se base sur des livraisons régulières et une communication continue pour s’ajuster rapidement aux besoins du projet.

Ce type de méthode à 9 grands principes fondamentaux :

  1. Répondre aux changements plutôt que suivre un plan strict.
  2. Collaborer étroitement avec les parties prenantes tout au long du projet.
  3. Livrer des résultats fonctionnels à intervalles réguliers.
  4. Valoriser les individus et leur interaction plus que les processus et les outils.
  5. Favoriser une communication face à face efficace.
  6. Encourager l’auto-organisation et l’autonomie des équipes.
  7. Chercher continuellement l’amélioration et l’adaptation des pratiques.
  8. Maintenir un rythme de travail durable et éviter le surmenage.
  9. Axer le développement sur la satisfaction du client et la création de valeur.

Contrairement aux autres méthodes plus traditionnelles de gestion de projet, très prédictives, planifiées et hiérarchiques, les méthodes agiles sont plus flexibles, adaptatives et mettent réellement l’accent sur la collaboration.

👋 On te présente Scrum !

Krum

Non, ça, c’est Krum…

Mais tu verras qu’ils ont tout de même un point commun, et pour le comprendre, on va utiliser ce bon vieux Google Traduction :

Scrum

Si le terme anglais “Scrum”, signifiant “Mêlée” en français, a été choisi pour nommer cette méthode, ce n’est pas anodin. Cette méthode s’inspire du rugby, sport dans lequel une équipe soudée qui avance dans la même direction est indispensable pour gagner. (du coup, ça pouvait marcher aussi avec Krum, qui doit être soudé avec son équipe pour gagner son match de Quidditch).

Et tout comme le sport, il y a certaines règles et principes à respecter, qu’on va t’énoncer dans le point suivant…

📏 Les 3 grands principes Scrum

  1. Transparence : Rendre toutes les informations pertinentes, visibles et compréhensibles pour les parties prenantes, favorisant la confiance et la collaboration.
  2. Inspection : Examiner régulièrement de manière critique le travail et les résultats pour détecter les problèmes et s’améliorer continuellement.
  3. Adaptation : Apporter des ajustements et des adaptations en fonction des inspections afin d’optimiser la qualité et la valeur du produit, en restant flexible et réactif aux changements.

🎭 Les 3 rôles clés dans la méthode Scrum

  • Scrum Master :
    Il assure la mise en œuvre et le suivi de la méthode Scrum, facilite les interactions de l’équipe Scrum et élimine les obstacles.
  • Product Owner :
    Il est responsable de la vision du produit, de la gestion du carnet de produit et de la prise de décisions pour répondre aux besoins des parties prenantes.
  • Équipe de développement :
    Elle est chargée de réaliser le travail et de livrer le produit. Elle est auto-organisée, pluridisciplinaire et collabore étroitement avec le Product Owner.

🗺️ Et maintenant, comment on s’y prend ?

1. Planification du sprint :

  • Le product owner définit les objectifs du sprint et établit le backlog (liste des tâches à faire) du produit.
  • L’équipe de développement sélectionne les éléments du backlog pour le sprint.

2. Réunion de planification du sprint :

  • L’équipe de développement décompose les éléments du backlog et estime leur effort.
  • Elle planifie la manière dont elle va réaliser les tâches pendant le sprint.

3. Sprint :

  • L’équipe de développement travaille sur les tâches selon le plan établi.
  • Elle tient des réunions quotidiennes de synchronisation, appelées « daily scrum », pour partager l’état d’avancement et identifier les obstacles.

4. Revue de sprint :

  • À la fin du sprint, l’équipe de développement présente les fonctionnalités développées lors d’une démonstration.
  • Les parties prenantes fournissent des commentaires et le product owner met à jour le backlog du produit en conséquence.

5. Rétrospective de sprint :

  • L’équipe de développement analyse le sprint écoulé et identifie les points positifs et les points à améliorer.
  • Elle propose des actions d’amélioration pour le prochain sprint.

6. Boucle itérative :

  • Les étapes 1 à 5 se répètent pour chaque sprint, avec un feedback continu et une amélioration continue du produit.

🙃 Tu l’as déjà essayé, mais ça n’a pas fonctionné ?

Tu as peut-être commis l’une ces erreurs assez courantes…

Les erreurs les plus fréquentes à éviter :

  • Ne pas respecter les rôles et responsabilités :
    Scrum définit clairement les rôles de Scrum Master, Product Owner et de l’équipe de développement. Il est important de bien comprendre ces rôles et de s’assurer que chaque membre de l’équipe les assume correctement. Ne pas respecter ces rôles peut entraîner une confusion dans les responsabilités et compromettre l’efficacité de Scrum.
  • Ignorer les principes de transparence et d’inspection :
    Scrum met l’accent sur la transparence et l’inspection régulière de l’avancement du projet. Il est essentiel de partager les informations de manière transparente avec toute l’équipe et de procéder à des revues régulières pour évaluer l’avancement. Ignorer ces principes peut entraîner des retards et des problèmes non détectés.
  • Ne pas fixer des objectifs réalistes :
    Lors de la planification d’un sprint, il est important de fixer des objectifs réalistes basés sur la capacité de l’équipe. Ne pas prendre en compte la capacité réelle de l’équipe peut entraîner des sprints surchargés ou sous-utilisés, ce qui peut nuire à la productivité et à la motivation de l’équipe.
  • Négliger la communication et la collaboration :
    Scrum encourage une communication fréquente et une collaboration étroite entre les membres de l’équipe. Négliger ces aspects peut entraîner des malentendus, des problèmes de coordination et un manque de confiance entre les membres de l’équipe.
  • Ne pas respecter les principes de l’itération :
    Scrum est basé sur des itérations régulières et courtes appelées « sprints ». Il est important de respecter la durée du sprint et de ne pas ajouter de nouvelles fonctionnalités ou de modifier les exigences en cours de sprint. Cela permet de maintenir la prévisibilité et de garantir que l’équipe livre des fonctionnalités de valeur à la fin de chaque sprint.
  • Ne pas effectuer de rétrospectives :
    Les rétrospectives sont des moments clés dans Scrum pour réfléchir à ce qui a bien fonctionné et à ce qui peut être amélioré. Ne pas prendre le temps de faire des rétrospectives régulières peut entraîner une stagnation et empêcher l’équipe de s’améliorer continuellement.

Bien que la méthode Scrum soit largement utilisée et bénéfique dans de nombreux projets, elle a également ses limites, et il peut y avoir des cas où d’autres méthodes sont préférables.

Exemples :

  • Projets à grande échelle :
    Scrum fonctionne bien pour les équipes de petite à moyenne taille, mais lorsque le projet est de grande envergure et nécessite la coordination de plusieurs équipes, d’autres méthodes telles que SAFe (Scaled Agile Framework) ou le modèle en cascade peuvent être plus appropriées. Ces méthodes offrent des structures plus formelles pour la gestion de projets à grande échelle.
  • Projets avec des exigences strictes et prédictibles :
    Scrum repose sur des itérations courtes et une planification flexible, ce qui peut ne pas convenir à certains projets avec des exigences très strictes et prédictibles. Dans de tels cas, des méthodes traditionnelles de gestion de projet, telles que le modèle en cascade, peuvent être plus adaptées, car elles permettent une planification plus détaillée à l’avance.
  • Projets de recherche et développement :
    Scrum est idéal pour les projets où les exigences évoluent et nécessitent une approche itérative. Cependant, pour les projets de recherche et développement où l’accent est mis sur l’exploration, l’expérimentation et l’innovation, des méthodes agiles plus flexibles comme “Kanban” ou “Lean Startup” peuvent être plus appropriées.
  • Projets à contraintes budgétaires strictes :
    Dans certains cas, les projets peuvent avoir des contraintes budgétaires très strictes et nécessiter une planification et une prévisibilité précises des coûts. Les méthodes traditionnelles de gestion de projet, telles que la gestion de projet en cascade, peuvent être plus adaptées dans ces situations, car elles permettent une planification budgétaire plus détaillée dès le début du projet.
  • Environnements réglementaires stricts :
    Dans les domaines où la conformité réglementaire est essentielle, comme les secteurs de la santé ou de la finance, les méthodes traditionnelles de gestion de projet peuvent être préférées. Elles permettent une documentation approfondie et des processus de validation rigoureux, qui sont souvent nécessaires pour se conformer aux normes et réglementations en vigueur.

Il est important de souligner que le choix de la méthode dépend du contexte spécifique du projet, des exigences, des ressources disponibles et des préférences de l’équipe. Dans de nombreux cas, une approche hybride qui combine des éléments de différentes méthodes peut également être une solution appropriée.