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Carrière dans la cybersécurité : le guide complet

17/10/2025
Carrière dans la cybersécurité le guide complet

Tu recherche une carrière qui recrute, paie bien et te permet de sauver des serveurs plutôt que des chats coincés dans un arbre ? Bienvenue dans ta nouvelle carrière dans la cybersécurité !

Les cybermenaces explosent, les entreprises paniquent, et les pros de la sécurité sont devenus les rockstars du numérique. Qu’on l’appelle analyste SOC, hacker éthique ou administrateur réseau, son job consiste à protéger les données et prévenir les attaques. Pas besoin de capuche noire ni de code binaire tatoué sur le bras, pour se former, il te faut juste une bonne dose de curiosité et un sens aigu du risque.

Dans cet article, on t’explique tout de ce secteur prometteur et promis, tu ne trouveras pas de jargon compliqué (ou on développera si ça devient utile), mais tu peux confondre un par-feu avec une porte anti-feu et tout de même commencer à te former.

Pourquoi la cybersécurité est devenue LE sujet brûlant de l’actualité ?

Sans cybersécurité, tout ce qu’on fait en ligne, travailler, payer, liker, stalker son ex, tiendrait à peine cinq minutes avant qu’un ransomware (ou rançongiciel, pour les intimes) ne vienne tout boucler. Et ce n’est pas une exagération, les attaques numériques explosent, et les chiffres parlent d’eux-même.

En 2024, la France a enregistré 5 919 notifications de fuites de données auprès de la CNIL, ce qui a potentiellement exposé les données de 8 millions de Français (contre ~5 millions en 2023). Quant aux événements de sécurité détectés, l’ANSSI en a recensé 4 386 en 2024, soit une hausse d’environ 15 % par rapport à 2023. Et ce n’est pas tout ! Les fuites de données ont littéralement explosé, la France a connu 14 fois plus de violations en 2024 qu’en 2023, avec 146,4 millions de comptes compromis (contre ~10,8 millions un an plus tôt).

Oui, ça pique les yeux. Concrètement, ça veut dire que chaque connexion, chaque transaction est une porte potentielle pour les hackers. Le télétravail, le cloud, l’IoT (ton frigo, ton réveil connecté, le collier de ton chat avec sa puce GPS) ont largement élargi la surface d’attaque.

Résultat : les entreprises, les administrations, mais aussi ton voisin (celui qui n’a toujours pas changé le mot de passe “123456” de son wifi) doivent investir massivement dans des défenses solides, sinon elles risquent de finir en mème humiliant sur les réseaux.

Cependant, travailler dans la cybersécurité, ce n’est pas juste “mettre des cadenas numériques” ou utiliser un VPN. Il s’agit de protéger les données (parce que oui, on ne veut pas que notre liste de chansons honteuses fuite), mais surtout d’anticiper les attaques, de hiérarchiser les risques, et de sécuriser les systèmes d’information de A à Z.

Et juste pour clarifier (parce qu’on n’est pas là pour faire Big Brother) : la cybersécurité, ça défend, ça anticipe MAIS la cybersurveillance, ça épie et ça prend des notes. Chez O’clock, on se revendique du côté des défenseurs, pas des flics numériques.

Les métiers de la cybersécurité (et leurs casquettes improbables)

Avant d’enfiler de devenir le maître Jedi du cloud sécurisé, il faut commencer quelque part. Bonne nouvelle, la filière cybersécurité n’est pas un club fermé de surdoués du hack. C’est un écosystème vaste, accessible, et que tu sois curieux, stratège, ou juste lassé de réparer les imprimantes du bureau, il y a une place pour toi. (Et, si t’as aimé Mr Robot, t’es au bon endroit)

Voici quelques-uns des métiers les plus recherchés dans la filière cybersécurité :

🧰 Technicien Support Informatique

C’est la porte d’entrée la plus fréquente vers la cybersécurité. Tu dépannes, tu analyses les pannes réseau, tu aides les utilisateurs, et petit à petit, tu apprends à repérer ce qui cloche dans les systèmes avant tout le monde. C’est là que tu développes ton réflexe de vigilance, ton sens du détail, et ta tolérance aux phrases comme “ça marche toujours pas”.
🧩 Profil : patient, bon communiquant, un brin détective (et immunisé contre le stress des tickets urgents).

🌐 Administrateur Réseau

Il est présent dans quasiment toutes les entreprises où il y a plus de 2 ordinateurs en réseau. Il gère et sécurise l’infrastructure informatique d’une organisation, du câblage jusqu’au cloud. C’est lui qui garantit que tout tourne rond, que les droits d’accès sont bien gérés, et que le réseau ne devient pas un gruyère numérique.
🎯 Profil : technicien confirmé, solide en gestion d’incidents et en planification.

🕵️ Analyste SOC

Le guetteur du réseau. Il “écoute” les alertes, les logs et les signaux suspects, et réagit quand ça chauffe. Si ton rôle était un film, ce serait un thriller — sauf qu’ici, il y a vraiment des hackers derrière.
💡 Compétence bonus : c’est un fin psychologue du hacker, capable d’anticiper son modus operandi.

💼 Consultant en Cybersécurité

Le VRP de la sécurité. Il audite, recommande, sensibilise et met en place des politiques de sécurité. Il connaît les certifications ISO sur le bout des doigts et doit parler à la fois le langage du PDG en costard et celui de l’ingénieur qui pense que tout problème se règle avec un redémarrage.
🧠 Qualité attendue : stratège, il réfléchit aux politiques globales et à la culture sécurité d’entreprise.

🧙 Hacker Éthique / Pentester

Le “gentil pirate”. Il tente d’entrer dans les systèmes (avec autorisation, hein) pour trouver les failles avant les vrais bandits. Test d’intrusion, audit technique, analyses de vulnérabilité : il adore comprendre comment les choses cassent pour mieux les réparer.
🔍 Appétence : c’est le détective né, curieux et obstiné.

🏗️ Ingénieur Cybersécurité

Celui qui bâtit les défenses. Il conçoit l’architecture sécurisée, définit les stratégies, intègre les solutions, et protège les API comme s’il gardait un trésor.
🧱 Profil type : le constructeur de Lego, il planifie, renforce, consolide, sécurise et il adore quand tout est sous contrôle.

🔎 Les autres carrières clés

  • Auditeur de sécurité technique : il inspecte les systèmes, repère les failles, rédige les rapports qu’on lit avec un mélange de peur et de respect.
  • Architecte sécurité / sécurité cloud : le cerveau derrière les infrastructures invisibles mais inviolables.
  • Spécialiste GRC (Governance, Risk, Compliance) : celui qui s’assure que tout est carré sur le plan légal et stratégique.
  • Responsable Threat Intelligence : l’espion légal : collecte les infos sur les menaces, anticipe les attaques.
  • Expert en réponse aux incidents : pompier numérique, il éteint les feux quand tout part en fumée.

Les salaires en cybersécurité : oui, ça paie (et c’est mérité)

Travailler dans la cybersécurité, on va pas se leurrer, on le fait aussi pour l’argent (entre autres).

Voici ce qu’on voit en France, pour donner une fourchette :

Métier / niveauSalaire médian brut annuel estimé*
Technicien support informatique24 000 – 30 000 €
Administrateur systèmes et réseaux30 000 – 35 000 €
Analyste SOC junior35 000 – 45 000 €
Consultant junior / auditeur45 000 – 60 000 €
Ingénieur cybersécurité confirmé60 000 – 80 000 €
Consultant expert / architecte / CISO90 000 € et +

* Selon secteur, localisation, certifications, taille de l’entreprise (Hello Work 2024-2025)

Alors oui, la cybersécurité paie bien mais ce qui fait grimper ton salaire, ce n’est pas juste ton niveau technique, c’est ta capacité à rester curieux, à te former en continu et à ne jamais baisser la garde.
Dans ce secteur, l’expertise vieillit vite et un bon expert cyber, c’est quelqu’un qui sait que la menace change tous les matins et qui aime ça.

Un environnement de travail sous haute-tension

Que vous soyez en télétravail ou intégré dans l’entreprise comme salarié, vous allez travailler parfois seul ou le plus souvent dans une équipe informatique aux compétences variées.

Les horaires seront généralement stables, mais vous serez certainement amené à être d’astreinte les weekends et jours fériés. En cas d’interruption de service, tout s’accélère. Vous pourrez parfois devoir intervenir en urgence et jusqu’à la remise en service, quelle que soit l’heure et le jour.

En tant que prestataire de service en cybsersécurité vous pourriez travailler à distance, cependant c’est un secteur de métier généralement intégré dans les entreprises dont le métier est fortement impacté par les besoins numériques.

Se former à la cybersécurité : par où commencer

Dans cette section, on va faire une pause “formation”.

Voici les formations (réelles) chez O’clock, leur durée, niveau visé, et ce qu’elles apportent — le tout en tableau, parce que les tableaux, ça impressionne (et ça organise mieux les idées) :

Formation O’clockDurée / cadenceNiveau visé / diplomaCe que tu vas apprendre / débouchés
Technicien Support IT~3 moisBloc Titre Pro Bac+2Support utilisateur, dépannage, environnement IT, bases sécurité
Technicien Systèmes & Réseaux~6-8 moisTitre Professionnel Bac+2Infrastructures réseau, administration, sécurité basique, serveurs, maintenance
Expert Cybersécurité~8 moisTitre Professionnel Administrateur d’Infrastructures Sécurisées (niveau Bac+4)Architecture sécurisée, cloud, audit, tests d’intrusion, SOC, GRC, threat intel

Quelques précisions croustillantes :

  • Toutes nos formations sont en téléprésentiel, c’est-à-dire à distance mais dans une salle de classe virtuelle : tu suis donc des cours du lundi au vendredi, en chausson chez toi.
  • La formation Expert Cybersécurité est conçue pour prendre des profils débutants en reconversion, et t’emmène vers un niveau d’expertise.
  • Chez O’clock, tu peux souvent financer “à 100 %” selon ta situation (CPF, dispositifs régionaux, etc.).
  • On met l’accent sur la pratique : audit, tests d’intrusion, simulation SOC, exercices live. (Oui, on te fait casser des trucs mais dans un environnement contrôlé, promis.)
  • Bonus : si tu as déjà un Titre Professionnel de type TSSR, tu peux suivre Expert Cybersécurité en 3 mois !

Avec ça, tu peux choisir ton point d’entrée (support, infra, cybersécurité) et gravir les échelons. Et, si aujourd’hui tu te perds un peu dans un charabia technique, demain tu y trouveras tes nouvelles compétences professionnelles. (Et tu commenceras à râler devant les films quand ils parlent de “pirater un pare-feu en 10 secondes”)

Les certifications qui font mouche (quand tu les as)

Les certifications, c’est comme des étoiles Michelin, ça légitime ton travail. Mais ça demande de charbonner pour les obtenir.

Parmi les plus reconnues :

  • CISSP : la référence ultime pour les experts sécurité.
  • CEH : pour prouver que oui, tu sais “hacker légalement”.
  • CompTIA Security+ : souvent utilisée comme porte d’entrée.
  • ISO 27001 Lead Implementer : pour la conformité et la GRC.
  • OSCP : exigeante, technique, mais qui rend les autres certificats jaloux.

Ces sceaux sur ton CV améliorent tes chances d’embauche, de promotion, et de salaire. Et surtout, ça montre que tu n’as pas appris en regardant des tutos YouTube (quoique, ça aide aussi).

Le petit plus O’clock : pendant ta formation, on te permet d’obtenir des badges numériques CISCO et AWS, des plus à ajouter à ton futur titre professionnel.

Le marché de l’emploi cybersécurité

On ne va pas te mentir : si tu joues tes cartes correctement, tu as un boulevard devant toi. En France, on estime aujourd’hui ~15 000 postes non pourvus dans le secteur de la cybersécurité, un chiffre relayé par le cabinet Wavestone et repris dans plusieurs analyses sectorielles.

Ce “manque à pourvoir” ne concerne pas que l’hexagone. À l’échelle mondiale, des études anticipent jusqu’à 3,5 millions de postes non comblés dans la cybersécurité d’ici peu.

Du coup, qui recrute ? Et bien, presque tout le monde. Les secteurs les plus affamés de talents cyber sont la finance, la santé, la défense, les services cloud, les télécoms et l’industrie. Même les PME qui pensaient “la cyber, c’est pour les grosses boîtes” commencent à publier des offres, parfois même sans vraiment savoir ce qu’elles cherchent (mais ce qu’elles savent, c’est que c’est indispensable).

carrières Cybersécurité Les secteurs qui recrutent

Bref, le timing est parfait. Si tu t’engages dans cette filière maintenant, tu peux te permettre d’être exigeant, d’orienter ta spécialité, et de choisir un secteur qui te botte. Parce que dans quelques années, ce sera ceux qui ont attendu, réfléchi encore et encore, qui feront la course pour décrocher les postes les plus sympa.

Compétences (techniques et humaines) : ce qui compte vraiment

Dans une embauche cyber, le CV technique te fait entrer, les compétences humaines te font rester ou peuvent te faire virer (parfois très rapidement).

Hard skills (celles qu’émoustillent les recruteurs)

Les hard skills sont les compétences techniques et mesurables que tu acquiers par la formation ou la pratique, celles qui prouvent que tu sais réellement faire le boulot. Dans cette carrière, tu vas manier des outils, créer des processus et gérer des alertes, voici quelques hard skills qui deviendront vite indispensables :

  • Threat Intelligence : analyser les menaces, structurer l’information, transformer du bruit en alertes pertinentes.
  • Détection d’intrusions (IDS), SIEM, EDR : surveiller et répondre.
  • Audit de sécurité & tests d’intrusion : identifier les failles avant que d’autres ne le fassent.
  • Sécurité cloud & design sécurisé : parce que tout se migre dans le nuage, et ça n’est pas prêt de changer.
  • Réponse aux incidents, forensic, investigations post-mortem.
  • Intelligence artificielle en cybersécurité : automatiser, prédire, anticiper (oui, on parle d’IA ici aussi, mais dans le rôle de copilote, pas de remplaçant).

Soft skills (celles qui font la différence)

Les soft skills, ce sont les qualités humaines et comportementales qui te permettent de bien bosser avec les autres, en gros, ton mode “humain en société” activé.

  • Curiosité & autodidactisme : tu vas googler, tester, rater, recommencer.
  • Capacité à vulgariser : expliquer à ton boss que “oui, un firewall, c’est pas un flipper”.
  • Sang-froid : quand tout part en vrac, tu dois rester la personne calme dans la salle de briefing.
  • Travail en équipe & sens stratégique : la cyber, ce n’est pas solo.
  • Comprendre la psychologie du hacker : ce qui pousse quelqu’un à cibler un système, quel vecteur il choisira, ce qu’il redoute.

Dans la cybersécurité, les soft skills comptent autant que les hard skills, parce qu’un expert qui panique à la première alerte, c’est comme un antivirus sans mise à jour : inutile.

Les metiers de la cybersecurite oclock
Les victoires dans la cyber ne sont pas toujours là où on les attend.

Pourquoi les soft skills sont si importantes pour travailler dans la cybersécurité ?

Un poste en cybersécurité, ce n’est pas juste une histoire de pare-feu et de lignes de commande. La cyber, c’est du collectif. Il faut savoir livrer dans les temps, même quand ton serveur décide de faire sa crise d’ado. C’est aussi résoudre des problèmes comme un détective du numérique : observer, analyser, tirer des conclusions, parfois avant même que la faille n’explose.

Et puis il y a le côté humain, parce qu’un bon pro de la cybersécurité, c’est aussi quelqu’un qui sait parler, écouter et travailler en équipe. La comm’ et la collaboration, c’est ce qui permet de créer de vraies alliances avec ses collègues, ses boss, et tous ceux qu’il protège (même ceux qui cliquent sur des liens chelous).

Les entreprises le savent et changent leurs méthodes de recrutement, exit les entretiens classiques, place aux escape games, aux tests de personnalité (MBTI, AccessFirst) ou aux mises en situation réelles pour mesurer sang-froid et coopération.

Selon une étude de l’Apec (2024), près de 7 entreprises du numérique sur 10 utilisent déjà ces approches “expérientielles” pour évaluer les compétences comportementales, notamment dans les métiers de la cybersécurité (Apec – Recrutement IT et compétences comportementales, 2024).

Chez O’clock, on travaille dur mais on bosse aussi les soft skills. Parce qu’être bon en cybersécurité, c’est pas juste savoir bloquer des failles c’est aussi savoir communiquer, s’adapter et gérer une équipe sans tout faire planter.

Outils & technologies : ton arsenal cyber

Ici, la magie (et parfois les bugs) opèrent, attention jargon :

  • SIEM / EDR / XDR / IDS : pour détecter les mouvements suspects, corréler les alertes, et créer des scénarios de réponse.
  • Pare-feu nouvelle génération (NGFW) : bien plus qu’un simple filtre IP.
  • Solutions cloud sécurisées (AWS, Azure, GCP) : parce que le périmètre réseau traditionnel n’a plus le monopole.
  • Outils d’audit & pentest : Metasploit, BurpSuite, nmap, etc. (on va pas tous les citer, mais prépare-toi à en croiser beaucoup).
  • Automatisation & scripting (avec modération) : déléguer le boulot redondant à des outils, laisser ton cerveau pour les vrais défis.
  • Plateformes de threat intelligence, bases de données d’attaques, veille active sur les indicateurs de compromission (IoC).

Si tout ceci ne te dit rien, pas de panique, personne ne naît avec un don pour hacker le Pentagone. Ces acronymes barbares, tu apprendras à les dompter pas à pas pendant ta formation. L’idée, c’est d’en comprendre le sens et le rôle avant de les manipuler.

Chez O’clock, on t’emmène du “je ne sais même pas ce qu’est un port réseau” à “je monte un environnement de détection d’intrusion sans transpirer”.

Carrière dans la cybersécurité : un secteur plein d’avenir

Donc voilà, une carrière dans la cybersécurité, ce n’est pas qu’un sujet à la mode. C’est un défi qui demande un engagement pour un métier dont le coeur repose sur la vigilance.
Tu vas apprendre à penser comme un attaquant pour mieux défendre. Tu vas gratter des logs, casser des systèmes (dans un cadre légal), architecturer des solutions, et surtout sensibiliser des humains (parfois tellement déconnectés que ce sont des cibles ambulantes pour les pirates).

Si tu veux te lancer sérieusement (et avec un peu de folie), jette un œil à la formation Expert Cybersécurité O’clock, c’est le parcours complet qui t’emmène du stade “je ne sais pas différencier 0 et O” à “je sécurise les réseaux d’une PME”.