Quand on veut bosser dans la cybersécurité, il y a un mot qui revient souvent : l’audit de sécurité informatique. Dit comme ça, ça sent un peu la paperasse et le sérieux en costume-cravate… mais ne vous y trompez pas : derrière ce sujet un peu rigide se cache une mission ultra-importante (et franchement palpitante) !
Un audit de sécurité, c’est comme une enquête policière sur un système informatique : on cherche les failles, on interroge les indices, on remonte les pistes… tout ça pour éviter que des cyber-malfrats ne viennent semer la pagaille. Et en bonus : c’est vous le ou la détective.
Alors, c’est quoi un audit de sécurité informatique ? Pourquoi c’est important ? Allez, on vous explique tout, sans jargon inutile, promis.
L’audit de sécurité informatique, c’est quoi exactement ?
L’audit de sécurité informatique, c’est une inspection complète d’un système informatique (réseau, serveurs, applications, procédures internes…) pour identifier les risques et les faiblesses. Le but : protéger les données et empêcher les attaques.
Il existe deux grands types d’audits :
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- L’audit interne : réalisé par les équipes en place (peut être un jour votre mission !)
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- L’audit externe : mené par des spécialistes indépendants (consultants, cabinets…)
L’un comme l’autre sont un vrai jeu de détective… mais version tech 🕵️♂️

Mystère résolu : 95 % des violations de données impliquent une erreur humaine
Pourquoi c’est important ?
Dans le monde d’aujourd’hui, aucun système n’est à l’abri. Entre les ransomwares, les fuites de données, les attaques DDoS ou encore le phishing, les menaces sont partout (on vous en parle chaque semaine dans la newsletter O’clock).
L’audit sert à :
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- Détecter les vulnérabilités avant qu’un hacker ne le fasse
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- Assurer la conformité avec les normes (comme le RGPD ou NIS2)
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- Prioriser les actions et savoir où investir pour sécuriser au mieux
Et c’est exactement le genre de mission que vous pourriez avoir en tant que futur·e analyste SOC, pentester ou consultant en sécurité.
Les objectifs d’un audit de sécurité informatique
Lorsque vous mènerez un audit de sécurité dans votre future vie professionnelle, votre mission ne consistera pas seulement à identifier des failles techniques. Il s’agira avant tout de comprendre le système dans sa globalité afin d’en évaluer la robustesse face aux menaces.
Votre premier objectif sera donc de repérer les points faibles du système analysé : cela peut être un mot de passe trop simple, un service mal configuré ou un logiciel obsolète. Ensuite, vous devrez tester la résistance de l’environnement informatique à différentes formes d’attaques, comme le ferait un pirate, mais dans un cadre éthique et contrôlé.
Il sera également essentiel d’évaluer l’efficacité des mesures de protection déjà en place, afin de déterminer si elles suffisent ou s’il faut les renforcer. Dans le même temps, vous devrez vérifier la conformité avec les normes et réglementations en vigueur, telles que le RGPD. Enfin, l’objectif ultime d’un audit est de permettre à l’entreprise ou à l’organisation d’anticiper les incidents de sécurité, plutôt que de devoir en gérer les conséquences.
En résumé, en tant qu’auditeur ou auditrice, vous deviendrez un véritable garant de la cybersécurité de vos futurs clients ou employeurs.
Les différents types d’audits
D’abord, l’audit technique est celui qui attire souvent le plus les profils passionnés par la technologie. Il s’agit ici d’analyser les infrastructures : cela passe par la réalisation de scans réseau, l’exécution de tests d’intrusion, l’examen des correctifs de sécurité appliqués ou encore l’analyse de la sécurité des applications web. C’est un travail de précision, qui demande méthode et curiosité.

Mais la cybersécurité ne se limite pas à la technique. L’audit organisationnel se concentre quant à lui sur les procédures internes de l’entreprise. Qui a accès à quoi ? Les sauvegardes sont-elles bien gérées ? Y a-t-il un plan en cas de panne majeure ? Et surtout : les utilisateurs sont-ils formés pour éviter les erreurs humaines ? Ces questions sont tout aussi cruciales.
Enfin, l’audit physique, bien que parfois sous-estimé, reste indispensable. Il s’intéresse à des aspects concrets : les serveurs sont-ils physiquement protégés ? Les locaux sont-ils sécurisés contre les intrusions ou les incendies ? Car une excellente sécurité numérique peut être réduite à néant si un intrus accède physiquement à une machine sensible.
Comment se déroule un audit de sécurité en pratique ?
La conduite d’un audit suit une méthode structurée, que vous apprendrez à maîtriser pas à pas. Tout commence par une phase de préparation, durant laquelle vous définirez le périmètre d’intervention : quels équipements, quelles applications, quels utilisateurs seront analysés ?
Une fois ce cadre établi, vous passerez à la collecte d’informations. Cela implique de consulter la documentation technique, d’étudier les configurations, d’analyser les historiques d’incidents et parfois même d’échanger avec les équipes concernées.
Vient ensuite le cœur de l’audit : l’analyse des vulnérabilités. À l’aide d’outils spécialisés, vous scannerez les systèmes, testerez leur robustesse et identifierez les risques potentiels. Cette étape vous permettra ensuite d’évaluer la criticité de chaque faille, afin de hiérarchiser les priorités.
Enfin, l’audit se conclut par la rédaction d’un rapport clair et structuré, accompagné de recommandations concrètes. Ce document est essentiel : il servira de base à toutes les actions correctives futures.
Les erreurs à éviter dans un audit
Un bon auditeur ou une bonne auditrice sait également reconnaître les pièges classiques. Parmi eux, le plus courant est de passer à côté de zones sensibles, comme un vieux serveur oublié dans un coin du réseau. Autre erreur fréquente : négliger la formation des utilisateurs, alors qu’ils représentent souvent le maillon faible de la chaîne de sécurité.
Il est aussi important de ne pas sous-estimer les “petites” failles : un mot de passe par défaut peut suffire à ouvrir la porte à un attaquant. Enfin, croire qu’un audit ponctuel suffit à sécuriser durablement un système est une illusion. La sécurité, c’est un processus continu, pas une étape unique.
L’audit, ce n’est pas pour les débutants !
On préfère être honnêtes : chez O’clock, on ne forme pas directement à l’audit de sécurité. Pourquoi ? Parce que c’est un domaine costaud, qui demande de l’expérience, de la méthode et une bonne dose de recul. Bref, un peu tôt pour se lancer là-dedans quand on débute. Pas de test d’intrusion grandeur nature, pas de rapport d’audit à rendre au patron à la fin de la formation (ouf ?).
Mais, et c’est là que ça devient intéressant, vous allez quand même mettre les mains dans des outils que les pros de l’audit utilisent au quotidien. Alors non, vous ne serez pas auditeur ou auditrice en sortant de la formation… mais si ce domaine vous attire, vous aurez déjà un bon point de départ pour aller plus loin !
Les outils que vous manipulerez en formation Expert Cybersécurité
Durant la formation Expert Cybersécurité, vous serez initié·e à quelques outils fondamentaux utilisés en cybersécurité, notamment dans les phases de diagnostic ou d’analyse de réseau, sans entrer dans une démarche d’audit.
Parmi eux, Nmap est un outil de scan réseau qui permet de découvrir les machines actives sur un réseau, détecter les ports ouverts et identifier les services disponibles. Il est très utile pour avoir une vue d’ensemble de l’infrastructure réseau.
Wireshark, quant à lui, est un analyseur de paquets réseau. Il permet de capturer et d’inspecter le trafic réseau en temps réel. C’est un outil idéal pour comprendre comment les données circulent et identifier des comportements suspects ou des erreurs de configuration.
Ces outils vous fourniront une base technique utile, sans pour autant vous former à la conduite d’audits.
Et chez O’clock, on fait quoi ?
Chez O’clock, on ne vous transformera pas (encore) en maître Jedi de l’audit de sécurité mais on vous mettra entre les mains un premier sabre laser. Vous apprendrez à manier des outils professionnels, à comprendre les infrastructures, à flairer les failles comme un·e vrai·e cyber-détective.
L’audit pur jus, avec ses normes, ses rapports et ses process rigoureux, ce sera pour plus tard, peut-être dans un futur job ou après une spécialisation. Mais une chose est sûre : avec les bases solides qu’on vous transmet, vous serez prêt·e à frapper à la porte de la cybersécurité… et à en tester la serrure.