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Virgile : du monde du jeu vidéo à celui du dev.

2021-02-23
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Embarquez avec nous pour un voyage palpitant, de l’univers du jeu vidéo à celui du développement web ! Virgile, grand joueur de LOL, est actuellement étudiant chez nous. Il vous prend en stop, histoire de partager son odyssée.

Salut Virgile ! Je te laisse te présenter sans trop nous spoiler, à toi de jouer* !

*Jouer, jeu vidéo, tu l’as ? Ouais, promis, ça ne se reproduira pas.

Ça commence bien. 😆

Salut ! Moi, c’est Virgile. J’ai 23 ans, je suis passionné de jeux vidéo et de développement web. Là, j’habite Le Mans et je fais partie de la promo McFly. Je m’arrête là, sinon on va tomber dans le spoil.

étudiant en développement web

Et ça, c’est mon terrain de jeu !

Avant de prendre le chemin de l’École O’clock, qu’est-ce que tu faisais ?

Avant, j’étais à l’ISF en formation de dev web, donc disons que je n’étais pas trop désorienté. Ensuite, j’ai été barman pendant une année, pour une raison que je vous expliquerai, mais je n’en dis pas plus pour l’instant. On met un peu de suspense. Et en parallèle, je fais de l’e-sport depuis un petit moment. C’est une vraie passion qui me permet également d’avoir un complément de revenu pour mettre un peu de côté.

 

Tu parles d’e-sport, qui est un milieu exaltant. Dans quelle catégorie es-tu et pour quel jeu ? On veut tout savoir !

Alors, je suis un joueur semi-pro de “League of Legends” également connu sous le nom de LOL. L’ e-sport, c’est quelque chose que je pratique depuis 5 ans. Je joue principalement en Allemagne.

 

Comment fait-on pour devenir joueur semi-pro en Allemagne ?

Et bien, je dirais que c’est d’abord des rencontres… « Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… » 😆 Plus sérieusement, je préfère être avec des joueurs internationaux. J’avais quelques contacts pour faire des essais en Allemagne et ça a directement matché entre eux et moi.

 

Est-ce que tu vois des points communs entre le monde du jeu vidéo et celui du développement web ?

  1. La patience : parce que dans le dév, il faut être patient évidemment. Tu ne vas pas comprendre des notions compliquées au début, il faut les lire plusieurs fois. Et le jeu vidéo, c’est un peu pareil, il y a des stratégies que tu ne vas pas forcément comprendre du premier coup. Je pense que ça m’a aidé à savoir prendre le temps de bien comprendre les choses et à ne pas m’énerver.
  2. L’entraide : dans le jeu vidéo, tu es en équipe et l’entraide est essentielle. Tu développes des valeurs de solidarité et je pense avoir pas mal contribué à aider les gens dans ma promo. Dès que quelqu’un a besoin d’aide, on va sur un Discord, on discute, on échange des idées et je pense que tout ça, c’est quand même lié à mon expérience avec les jeux vidéo.
  3. L’anglais : j’ai été amené à construire des conversations où je devais parler de façon claire et précise en anglais, lors de parties d’e-sport et ça aide forcément pour le dév. Et puis, l’anglais utilisé dans le jeu vidéo et celui qu’on utilise dans le développement web sont relativement similaires.

Grâce aux jeux vidéo, je n’ai pas eu de mal avec l’anglais dans le dev web. Alors, qu’à l’école, j’étais une bille, voire une quiche. 😆 

 

C’est cette passion du gaming qui t’a donné envie de découvrir l’univers du développement web ?

C’est marrant cette question parce que justement, c’est quelqu’un de mon équipe d’ e-sport qui me parlait du dev web avec passion. Grâce à nos discussions, je me suis dit : « pourquoi pas moi, en fait ? ». Et j’ai directement eu des idées de projets en lien avec l’e-sport, c’était une révélation. Ensuite, j’ai fait un stage à l’AFPA lors d’une formation en dev web, ils m’avaient montré des sites, ça m’avait vraiment plu ! Et pour couronner le tout, un de mes amis m’a donné un super retour sur O’clock, après avoir fait la formation. Et là, je me suis réellement dit que je devais me lancer et rejoindre cette école.

 

Est-ce que tu as déjà envisagé le jeu vidéo comme métier à plein temps ?

Alors, oui, évidemment, je l’avais déjà envisagé, mais je commence à être trop vieux. Parce que le métier de joueur pro à 23 ans, c’est déjà fort tard. Il faut s’y prendre très tôt et être très fort. Et puis, je pense ne pas être assez bon dans ce domaine pour en vivre à plein temps, tout simplement. Cela reste plus une passion et je me suis déjà fait à l’idée que je n’en ferai pas mon métier. Donc j’aimerais bien faire quelque chose qui peut toucher au milieu de l’informatique en général et c’est ce que le développement web m’apporte.

 

Le fait de t’orienter vers le dev, c’était donc l’occasion d’allier passion et stabilité dans ta vie ?

Oui, complètement ! C’était l’occasion de combiner stabilité et sécurité, dans le domaine informatique. En découvrant le développement web, j’ai réalisé que j’avais bien plus qu’une possibilité de travailler dans cet univers qui voyait le jour, mais une réelle passion supplémentaire.

 

Et pourquoi avoir choisi O’clock ?

Après mon expérience à l’AFPA, j’ai directement voulu rejoindre O’clock. Alors, j’ai fait une demande à Pôle Emploi, mais malheureusement ils ont préféré me financer une formation similaire à l’ISF, avec qui ils étaient partenaires dans ma ville. Parce que le présentiel les rassurait davantage que le téléprésentiel, même si le coût de la formation était le même. Mais cette formation ne me convenait pas et lorsqu’elle s’est finie, j’étais un peu découragé du milieu du dev.

Je suis tombé un peu plus tard sur une pub de O’clock et ça m’a rappelé cette envie que j’avais de rejoindre cette école. Alors, j’ai travaillé pendant un an comme serveur-barman pour économiser, mettre de côté et payer en autofinancement ma formation.

Aujourd’hui, je réalise que c’était vraiment le bon choix puisque j’ai beaucoup plus d’accompagnement avec O’clock qu’avec une formation en présentiel, c’est le jour et la nuit. J’avais besoin d’avoir un réel suivi et c’est ce que je retrouve ici. Je peux parler avec des formateurs et des tuteurs pédagogques à n’importe quel moment pour avoir de l’aide. Lorsque j’ai besoin de discuter avec des collègues, je peux le faire dans le canal #entraide sur Slack pour échanger des feedbacks. Et ce suivi là, je ne l’ai pas retrouvé dans ma formation précédente : à 17h, les cours étaient finis et c’est tout. Si tu posais une question à 17h02, tu n’avais pas de réponse.

 

Jusque-là, comment ça se passe pour toi ?

Je pense que ça se passe plutôt bien. Au tout début, c’était plutôt simple parce que j’avais fait une formation similaire, donc forcément, les notions de base étaient pas mal acquises. J’en ai profité pour aider un maximum ceux qui bloquaient dès le début. Après, ça s’est un peu compliqué pour moi chez O’clock, parce que j’ai vraiment de grosses difficultés avec le back-end. À ce moment-là, des remises en question sont arrivées, je me demandais si j’étais capable de comprendre. Mais il y a toujours les tuteurs pédagogiques qui sont là pour te remonter le moral, te dire que tu es capable et t’aider. Et ça, c’est vraiment très important et ça fait toute la différence. Et puis, même les autres étudiants sont vraiment cool. Dès que tu as une incompréhension sur quoi que ce soit, dans les 5 minutes, tu peux être certain qu’il y a un camarade qui va te proposer un call Discord ou même t’expliquer à l’écrit ce que tu ne comprends pas.

 

Tu arrives toujours à jouer à côté des cours ?

Oui ! Généralement, lorsque j’ai des entraînements ou que je dois jouer, c’est principalement le soir et ça ne rentre pas en conflit avec les horaires de cours et de challenges. Je passe simplement un peu plus de temps devant l’écran, mais ça ne me dérange pas vraiment. 😆

 

Qu’est-ce qui te fait rêver en pensant à l’avenir ?

Alors, il y a des périodes dans le jeu vidéo semi-pro qu’on appelle le « Mercato », comme au foot, par exemple. C’est une période de recherche d’équipe, mais surtout de recrutement de nouveaux joueurs. Et j’ai constaté qu’en France, on n’a pas de site pour rechercher des équipes avec un profil adapté, des barres de compétences qui expliquent ton niveau sur une notion, etc. Et je trouve dommage de ne pas exploiter ce manque, du coup, je me suis dit que j’aimerais développer ce genre de site sur mon temps libre après O’clock. Ça peut être cool pour s’entraîner. Ce sera un peu comme un LinkedIn du jeu vidéo.

 

Est-ce que tu envisages un jour de devenir développeur de jeux vidéo ?

J’ai un ami qui travaille dans ce milieu-là et aussi étonnant que cela puisse paraître, le développement web m’attire plus que le développement de jeux vidéo. Ce ne sont pas les mêmes langages et j’ai l’impression que les langages pour le jeu vidéo sont un peu plus complexes. Ça demande certainement un parcours d’études plus long et classique, ce qui ne me correspond pas forcément. Et j’ai peur qu’en allant dans cette orientation, ça me dégoûte un peu du jeu vidéo. Le fait de travailler vraiment à fond uniquement sur du jeu vidéo, même si c’est du dev, ça peut m’écœurer.

Je pense qu’avoir une autre passion qui se rapproche du jeu vidéo, c’est ce qui me convient le mieux, parce que les deux vont se relier sans me lasser.

 

Si tu devais donner le même conseil à un futur gamer et à un futur développeur, ce serait lequel ?

Ne pas se coucher tard. 😆 Je l’ai expérimenté une seule fois et je ne l’ai plus jamais refait.

On s’arrête sur ce bon conseil en retenant également qu’une passion peut en faire naître une autre.  Alors, merci pour le voyage Virgile. On te souhaite bonne route pour la suite de tes aventures ! 

Post Scriptum (avril 2024) : on ne lui a pas encore demandé mais on serait ravi de savoir ce que pense Virgile de notre summer camp dédié à la création de jeux vidéo et s’il serait prêt à se mettre au Rust pour le jeu vidéo (il est évidemment le bienvenu)…