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Reconversion #7 : Laurie, jeune maman, ancienne infirmière et bientôt développeuse web

2020-04-09
Reconversion en développeuse web
Laurie, ancienne infirmière et maman d’un petit garçon, nous raconte sa reconversion pour devenir développeuse web. En cette période de confinement, la France a prononcé la fermeture, entre autres, des crèches en raison de l’épidémie de COVID-19. Grâce au téléprésentiel, les étudiants de O’clock, comme Laurie, continuent de suivre les cours. Elle nous raconte comment elle organise son quotidien de jeune maman. Ce témoignage a été réalisé sur un fond musical de générique de dessin animé. 

Hello Laurie ! Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions 🙂 Comment vas-tu ? 

Salut ! Ça va bien, merci !  

Avant de te noyer dans mes questions, est-ce que tu peux nous rappeler dans les grandes lignes ton parcours ?

Dans les grandes lignes, j’ai fait un bac S puis une école pour devenir infirmière. C’est un métier qui me plaisait mais les conditions de travail étaient trop difficiles pour le salaire à la clé. J’ai décidé de me lancer dans une reconversion professionnelle quand j’ai eu mon fils. C’était trop compliqué de faire 7h-19h avec un bébé. Il s’appelle Aiden, il va bientôt avoir 2 ans. J’ai discuté avec mon meilleur ami qui est ingénieur en informatique. Il m’a dit que mon esprit collait bien avec le métier de développeuse web. Je me suis rapidement renseignée puis j’ai commencé le parcours sur OpenClassrooms et j’ai trouvé ça super sympa.
J’hésitais déjà entre informatique et médecine à l’époque, j’ai finalement retrouvé mes premiers amours.
Je ne voulais vraiment plus être infirmière, j’ai démissionné et j’ai discuté avec ma conseillère Pôle Emploi. C’est elle qui m’a parlé de O’clock en téléprésentiel, c’était beaucoup plus facile à envisager quand on a un enfant. J’ai regardé le site de O’clock, puis les avis. Le copain d’une amie, un développeur web, a eu des bons retours sur l’école. Au niveau des horaires c’était une des rares écoles qui me permettait d’être avec mon fils et de participer à la vie de la crèche parentale où il est . On doit être présents à la crèche plusieurs heures par semaine. Ça correspondait à mon rythme de vie personnel donc je me suis lancée !
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Aiden, aka Aiden Doudou, profite aussi de la salle de classe à la maison. Il a l’air d’apprécier lui aussi.

Sympa ta conseillère Pôle Emploi ! C’est eux qui t’ont aidée à financer ta formation ?

Oui, en partie. Pour financer le reste, j’ai utilisé mon Projet de Transition Professionnel (CPF) et j’ai complété avec un financement personnel. L’école m’a permis de faire un échelonnement de ce qui restait. Ça, c’est super car je n’aurai pas pu intégrer la formation sans cette possibilité. Ma conseillère a été super. Il me semble qu’elle avait déjà financé une personne pour O’clock.  

Actu oblige, est-ce que tu peux nous raconter comment ça se passe à la maison en cette période ?

En ce moment, il y a des jours avec et des jours sans ? En ce qui me concerne, j’habite chez ma mère qui est aide-soignante et qui n’est donc pas toujours présente à la maison. Lorsqu’elle est là, ça va, mais les jours où elle travaille, c’est pas évident. Je suis seule avec mon fils et heureusement qu’il y a Netflix. J’ai de la chance, il est calme. Pour un enfant de 2 ans à peine, il est sage et me laisse suivre les cours. Malheureusement en cette période, je ne peux pas être à 100% concentrée car mon œil le cherche et mon esprit pense à lui sans arrêt. Mais disons que,  je peux être à 90% sur les cours et c’est déjà pas mal pendant ce confinement. En ce moment, si j’avais été en présentiel dans une école physique, j’aurai été à 0% puisque je n’aurais pas du tout eu de cours. Pour ça, O’clock c’est super.  

Comment est-ce que tu organises tes journées de maman et d’étudiante ?

On parle d’une journée lorsqu’il est à la crèche ou pendant le confinement ?

Commençons par une journée classique ?

Alors : je dépose mon fils à 8h30 à la crèche, juste en bas de chez moi. À 9h, je suis devant l’ordi, c’est parti pour les cours. On termine vers 15h, 15h45 si on a beaucoup de choses à aborder. Ça me laisse le temps de faire le challenge et d’aller le chercher entre 17h30 et 18h. J’ai un après-midi par semaine à passer à la crèche de 15h à 19h pour le goûter, ranger, passer du temps avec lui… Donc ça tombe bien, j’ai peu de cours à rattraper en rentrant le soir. Ça me permet de tout boucler dans la journée.  

Ça donne quoi pendant ce confinement ?

On se réveille à 8h45 ? L’avantage c’est que l’on dort plus longtemps. À 9h, je suis en cours. Aiden se réveille entre 9h et 10h. Je suis la formation mais je n’ai pas d’autre choix que de décrocher par moment pour m’occuper de lui. Je laisse le formateur en audio dans l’appartement et je suis le cours d’une oreille. Depuis le confinement, nous avons une pause d’1h30 le midi donc c’est plus facile. Ça me laisse le temps de faire à manger et de le mettre à la sieste. En général il fait la sieste pendant les deux dernières heures de cours l’après-midi.
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Un oeil sur le Cockpit, l’autre sur son fils

En dehors de la pause plus longue, tu bénéficies d’une tolérance de la part de ta classe et de tes formateurs pour ton aménager ton quotidien ?

Oui, on a eu plusieurs messages là-dessus. Ils nous ont demandé si on avait besoin d’aide pour ceux qui avaient du mal à suivre, si on voulait des exercices supplémentaires ou un soutien personnalisé. Ils font des vidéos pour aborder des notions mal comprises ou que l’on a pas eu le temps d’aborder.   ? C’est à ce moment que Aiden a décidé de jouer sur le clavier pendant le témoignage de sa maman. Il est jeune mais sait déjà comment raccrocher un appel sur Slack. On garde cette séquence, illustrant les risques du téléprésentiel en cette période et du métier de maman à plein temps. ?  

On reprend !

Je disais donc, nous avons pas mal de solutions si on a pas pu être concentré toute la journée. Il y a pas mal de parents dans la classe, nous avons une chaîne Slack pour nous entraider. C’est le moyen de partager quelques astuces même si chaque enfant est différent et qu’on est pas tous sur le même rythme. Ça permet aussi de dire “Je craque” et de repartir quand on a besoin, ça fait du bien.  

As-tu des conseils pour les parents qui doivent garder leurs enfants et gérer le travail et ou l’école en parallèle ?

Ouhla ? Je n’ai qu’un fils et il est petit ! Disons qu’en temps normal, j’essaie de l’éviter de l’exposer à l’écran mais en ce moment je n’ai pas beaucoup d’autres solutions. Il a tous ses jouets mais une fois qu’il a fait le tour 1 heure le matin et 1 heure l’après-midi, je suis contente d’avoir Netflix. Il faut bien l’occuper le reste du temps. La sieste l’après-midi, ça permet de suivre la formation comme il faut. Il faut les mettre à la sieste ? Mais le soir, ils ne sont pas fatigués puisqu’ils ne se sont pas dépensés. On sent la différence entre un enfant qui est occupé toute la journée ou pas, le soir.  

Tu fais partie des dernières promotions lancées dans le Cockpit, en dehors de ton organisation de maman, comment est-ce que tu sens ta reconversion ?

La reconversion, je la sens très très bien, ça me plaît. La façon dont on le fait ça me plaît aussi. Les profs sont pédagogues, on pose des questions et ils répondent facilement. Aujourd’hui on est à la saison 4, mais s’il y a quelque chose de la saison 1 avec lequel on a un problème, les profs ne laissent pas de place au “Tu dois le savoir”. Ça met en confiance, il n’y a pas de question bête. Si c’est un sujet qu’on va aborder plus tard encore, ils nous disent de ne pas s’inquiéter. Au bout d’un moment, le déblocage va se faire. Ils nous disent bien qu’on apprend beaucoup de notions pour “savoir que c’est possible” sans demander de comprendre et l’appliquer tout de suite. J’aime beaucoup cette pédagogie.

Est-ce que tu as un dernier mot avant de repartir jongler entre l’Âne Trotro et ton challenge ?

Ça fait cliché mais je voudrais dire à ceux qui doutent encore : “Ce n’est pas la peine d’hésiter, venez !”. J’étais sceptique au début, devenir développeuse en téléprésentiel, ce n’était pas impossible pour moi mais très peu probable quand même. Au fur et à mesure que j’ai découvert les avis, je me suis dit qu’il fallait que je me lance. Les bons retours sur O’clock entendus par le copain de mon amie, c’est le dernier argument que j’attendais.