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Que faire pour se préparer à O’clock ? (Partie III)

2016-12-26
Que faire pour se préparer à O’clock ? (Partie III)
On clôture la série “Se préparer à O’clock” par le moins évident : se préparer mentalement à être développeur web.

Le développement, c’est dur. Point barre. Point sur les I, barre sur les T, et tout.

De nombreuses formations nous balancent des punchlines aguichantes, du style : “Apprenez le développement en 9 semaines !”, “Tout le monde peut coder !” ou encore “3 mois vers l’emploi”.

Je n’ai rien contre toutes ces formations, car je suis persuadé que tout le monde peut apprendre. Plus il y a de personnes sensibilisées, plus la transition numérique que notre société va traverser sera fluide et agréable pour tout le monde. En revanche, tout le monde ne peut pas être développeur, alors que ces formulations pourraient faire penser l’inverse. Le développement, c’est dur, et prétendre l’inverse serait tout simplement malhonnête.

Et précisons-le, il n’y a rien de mal à ne pas être fait pour ça ! Moi par exemple, j’adore la pâtisserie. Et ben, je suis une quiche en pâtisserie… Quand je vois ma femme pâtisser, je me dis que je n’ai pas la patience qu’elle a. Pourtant on s’y est mis en même temps, mais non, je ne suis pas manuel. Je pourrais persévérer et y arriver, j’en suis certain. Sauf que je ne prends clairement pas le plaisir qu’elle prend à passer l’après-midi entière aux fourneaux pour que j’avale tout en 5 minutes. Comme elle, ne prendrait aucun plaisir à rester 2h sur un bug.

Et cela n’a rien à voir avec le cliché de la femme à la cuisine et l’homme à la technique, puisque je suis aussi une quiche en bricolage, et elle, une vraie pro. Non, simplement tout le monde n’est pas fait pour être pâtissier, bricolo, ou développeur.


Bref. Chez O’clock, nous ne promettons pas la lune, et l’affirmons sans détour : le développement web ne s’apprend pas en 5 minutes ni même en 3 mois, et surtout, il ne s’apprend pas sans coup férir.

Plutôt que de chercher à minimiser la difficulté, nous avons pris une autre route : celle de se moquer de la difficulté. Car après tout, le développement c’est parfois ridiculement compliqué, alors autant s’en payer une bonne tranche ! Partout, de notre site de présentation à nos supports de cours, nous mettons un point d’honneur à toujours ajouter un soupçon de fun et de franchise.

Une franchise qui nous pousse à refuser certaines candidatures. Nous organisons des tests de sélection et recherchons le parfait compromis : permettre à un grand nombre d’accéder à notre formation, tout en épargnant une mauvaise aventure à ceux qui semblent avoir trop de barrières pour réussir.

Pour être étudiant chez O’clock, Il faut réunir les conditions pour étudier de chez soi, ainsi qu’une bonne maitrise de l’outil informatique et une bonne logique. Mais surtout, il faut avoir une volonté hors pair et l’envie d’apprendre.

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S’habituer à ne pas savoir

Le développement, c’est dur, disais-je. Fort heureusement, c’est aussi un réel plaisir ! C’est sincère, quand je quitte mon petit déjeuner pour m’installer à mon bureau, c’est toujours le sourire aux lèvres. Bon, pour ceux qui ont suivi, c’est aussi parce qu’avec une femme passionnée de pâtisserie, je connais des petits déj’ plutôt joyeux. Et puis peut-être aussi que les 0 secondes de trajet sont plus agréables que le métro.

Seulement, pour parvenir à aimer le développement et s’en passionner, il faut accepter de ne pas tout savoir. Le développement web est en plein boom, chaque jour il y a des tas de nouvelles choses, de nouvelles idées, de nouvelles versions, de nouvelles libraires. On peut vite se sentir débordé, même les devs expérimentés. Dans l’écosystème JS — l’écosystème le plus dynamique actuellement — cette frustration a même un nom, on l’appelle communément la « JavaScript Fatigue. »

Ce twittos semble avoir perdu patience…

Devenir développeur, c’est embrasser cet état de fait. Un bon développeur, ce n’est pas quelqu’un qui connait la syntaxe ou la documentation par cœur. Ce n’est pas non plus celui qui code le plus vite. C’est encore moins celui qui connaît le plus de langages. Ce n’est pas le plus confiant.

Sur ce dernier point, c’est souvent même l’inverse qui se produit. Le domaine du développement web est un bel exemple de l’effet Dunning-Kruger, les débutants développeurs font souvent preuve d’un excès de confiance. A l’inverse, ce sont les plus expérimentés qui ont parfois le syndrome de l’imposteur.

Cet excès de confiance peut être douloureux une fois que la réalité nous rattrape. Je le sais, ça m’est arrivé. Cette douleur (voire parfois même ce désespoir) est tout à fait normale. Je le dis souvent à mes étudiants : “Tu ne comprends rien ? C’est bon signe, accroche-toi et continue.” En fait, l’apprentissage du développement décrit souvent la courbe ci-dessous :

graphique confiance et compétence

Il faut toucher le fond pour trouver l’impulsion.
Chez O’clock, ça correspond à peu près au début du 3e mois.

Donc non, un bon développeur n’est certainement pas celui qui a une confiance et un ego surdimensionnés. La première qualité d’un développeur, c’est l’humilité. Un bon développeur, c’est tout simplement le développeur qui connaît ses compétences et surtout qui connaît ses limites ; le développeur qui sait chercher une solution à un problème sur lequel il est bloqué. Je sais, ça fait très socratique dit comme ça, mais c’est la réalité du quotidien de développeur. #juniordevforlife ✌️

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Savoir rechercher

Savoir chercher une solution, donc. Pour un dev, ça commence bien évidemment par savoir chercher sur Google. Cela peut paraître fou, mais la plupart du temps, on n’a pas la totalité des compétences requises lorsqu’on se lance sur un projet. Si d’anciens clients tombent sur cet article, ils vont avaler leur cuillère, c’est pourtant la vérité ! Être un développeur compétent, ce n’est pas tout savoir faire, mais savoir trouver comment faire. Tout simplement parce que lorsqu’on rentre dans les détails d’un projet de conception web, il nous arrive toujours d’être confronté à quelque chose qu’on n’a jamais fait auparavant.

Bon, pour ceux qui auraient les chocottes : je vous rassure, on a tous nos petites combines ! StackOverflow, Twitter, MDN, Github, choose your poison. Ouais, je parle un peu anglais…

…and you should, too! Car savoir rechercher une information pour un développeur web, ça veut aussi dire savoir lire de l’anglais. Bon après, pas besoin d’avoir un accent “Wall Street English”, mais une bonne maîtrise de la langue d’Hemingway devient vite indispensable. Que ce soit pour lire de la documentation, poser une question sur SO, ou créer une issue sur GH, vous n’aurez de répondant que si vous écrivez en anglais ! Pareil pour les vidéos et conférences, même si ce format est plus courant plus souvent pour approfondir que pour apprendre. Si vous voulez un exemple, jetez un oeil par ici.

Etudiants O’clock, si vous souhaitez réviser votre anglais avant le début de la session, je vous conseille Duolingo. A raison de 20min par jour, on peut vite se refaire une santé, niveau vocabulaire et grammaire. Leur site est très sympa, leur appli mobile aussi, et cerise sur le gâteau, c’est gratuit !

duolingo

Pour ceux qui aimerait aller un peu plus loin, on peut aussi tester Speaken, une start-up française qui vous met en contact avec un natif du pays de la langue que vous souhaitez apprendre. De l’humain, du concret, le tout à distance en téléprésentiel. Forcément chez O’clock, on like !

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se mettre en conditions pour apprendre

On en avait parlé lors de notre premier article, il est important de préparer son environnement et de se créer une routine pour ne pas tomber dans les pièges du télétravail. Se dégager du temps et de l’espace pour travailler sereinement est évidemment un prérequis indispensable.

Mais il faut aussi se mettre dans les conditions psychologiques pour apprendre. L’apprentissage, c’est terriblement épuisant. Heureusement, c’est quand on est jeune et en pleine forme que l’on doit apprendre le plus dans notre vie ; lorsqu’on est bébé, on découvre tout tous les jours, c’est un véritable feu d’artifice cérébral. Une fois que l’on est adulte, ce processus cognitif est bien plus laborieux.

C’est aussi une des raisons pour laquelle il y a beaucoup de jeunes dans le dev ou toute autre nouvelle technologie. Plus on est âgés, plus on a acquis d’expérience, donc plus on pense déjà “savoir” et moins on est habitué à ne pas savoir. Comme on l’a évoqué plus haut, cette humilité face au savoir est indispensable. Il faut savoir être ouvert et réceptif, et ce n’est certainement pas évident !


Tout ceux qui ont fréquenté les salles de classe de l’école traditionnelle connaissent les deux ennemis de l’apprentissage : l’ennui et le sommeil. Pour l’ennui, pas de soucis, on s’en occupe. ?

Reste donc le sommeil. Oui, c’est pas tous les jours que vous lirez “pour apprendre le développement web, faites de bonnes nuits de sommeil”, mais c’est pourtant le meilleur conseil que je pourrais vous donner, bien plus important que n’importe quel tuto. L’aventure O’clock est intense, avec 5 mois d’apprentissage non stop. C’est le minimum pour développer une compétence solide et pouvoir se spécialiser. Faire des nuits courtes pour découvrir ce plugin jQuery que vous trouvez cool, ce n’est pas forcément la meilleure des idées pour tenir sur la longueur.

OK, et concrètement ?

Concrètement, ça veut dire plusieurs choses. S’habituer à travailler de chez soi et avoir une hygiène de vie saine est évidemment indispensable. Aller s’aérer chaque jour, faire un peu de sport. Quand on part au travail tous les jours, ça force à garder un rythme, faire un peu de marche par exemple. Le télétravail c’est génial, mais à conditions de ne pas rester scotché à sa chaise du matin au soir ! Car je vous le dis, développer avec le dos en compote, c’est mission impossible…

Personnellement, je fais un p’tit footing de quelques minutes avant de commencer ma journée, et je ferai de même avant de vous donner des cours ! Je vis à la campagne, donc c’est une petite routine plutôt agréable. ?

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Rester devant l’ordi toute la journée n’est pas mauvais seulement que pour le dos, c’est aussi une rude épreuve pour les yeux. Notamment lorsqu’on est sur écran le soir, juste avant de se coucher. La “lumière bleue” trouble l’effet de la mélatonine, cette hormone qui s’active le soir et permet l’endormissement. Bousiller son rythme circadien est un très bon moyen d’avoir le cerveau tout ramolli… Pas top pour attaquer une nouvelle journée de cours.

Pour ma part, je n’ai jamais été un très bon dormeur. Pointilleux niveau matelas, perturbé par la moindre lumière ou bruit. Mais c’est surtout l’angoisse de ne pas m’endormir, et l’angoisse d’un réveil stressant qui ont toujours été un problème. Alors je n’ai pas hésité à prendre des mesures drastiques pour améliorer mon sommeil. Des mesures qui ont aujourd’hui une conséquence directe sur mon travail, en me permettant d’être plus réveillé, plus performant, mais tout simplement plus heureux.

Voici le TOP 3 de mes astuces sommeil :

  • Réduire la lumière bleue
    Découvrez F.lux pour desktop, Twilight pour Android ou Night Shift pour iOS. Toutes ces applications ont un seul et même objectif, supprimer la lumière bleue de votre écran lorsque la nuit approche. En gros, votre écran est jauni pour atténuer l’effet de l’écran sur la mélatonine. Ce n’est certainement pas un remède miracle, mais personnellement, j’ai senti un changement après l’avoir installé sur tous mes écrans. Ça pique moins les yeux !
    Je vous conseille d’installer ces logiciels en journée, pour ne pas être rebuté par un écran tout jaune d’un coup ! L’aspect jauni vient progressivement, une fois habitué, on ne le remarque même plus…
  • Réussir à s’endormir sereinement
    Je vous présente un concept plutôt rigolo : Dodow. Cela fait plus d’un an maintenant que j’utilise Dodow, et je dois avouer m’endormir bien plus vite les nuits où je l’utilise. Le principe, un petit appareil que l’on place à côté du lit, et qui projette une lumière au plafond. Il faut ensuite caler sa respiration sur la lumière, et la magie opère : en se concentrant sur la lumière, on se vide la tête, et petit à petit le rythme respiratoire ralentit… …et aussi magique que ça puisse paraitre, vous verrez que vos yeux seront lourds, et avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous voilà parti pour une nuit !
    Dodow
    Ce n’est pas plus compliqué que ça, je vous laisse aller découvrir leur site si vous êtes intéressés par les mécanismes physiologiques mis en cause. C’est très bien fait ! Et en plus, on connaît l’un des fondateurs, très sympa. Coucou Gui ! ?
  • Réussir à se réveiller en douceur
    Philips a développé une marque de réveil “Eveil Lumière”, qui permet de se réveiller non pas avec un son comme un réveil classique, mais avec de la lumière. Ce n’est un secret pour personne, la luminothérapie ça marche. Vous l’avez surement remarqué, on est tous un peu rochons l’hiver, alors qu’à l’arrivée de l’été on est souvent optimistes et plein de projets. C’est en fait une question de lumière !
    Ça fait plusieurs années maintenant que j’utilise un réveil lumière, et je suis plus que convaincu !

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Qui veut voyager loin ménage sa monture.

jean racine

Pour nous développeurs, la monture, c’est nous-même. Pour se préparer à O’clock, nul besoin de se farcir un maximum de tutos. Chez O’clock, aucun prérequis technique n’est demandé, on part de zéro et on commence doucement. On accélère ensuite petit à petit, il faudra tenir le rythme, et tenir sur la longueur.

Prenez soin de vous ! ❤️