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Comment se conditionner pour atteindre ses objectifs ?

10/07/2024
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Vous êtes sur le point de démarrer votre formation avec O’clock ou vous attendez dans une salle d’attente que l’on appelle pour votre entretien d’embauche. Deux moments clés de votre parcours professionnel qu’il faut savoir appréhender psychologiquement. Avec l’aide d’Aurélien Duarte, multiple champion du monde de boxe thaï, nous allons vous donner les clés pour vous conditionner mentalement à la réussite de vos objectifs. 

Avant de vous livrer quelques conseils pour se conditionner mentalement, un point de contexte s’impose. Aurélien Duarte est un sportif de haut niveau, 7 fois champion du monde de Boxe-Thaï, Kick-Boxing et Karaté, reconverti aujourd’hui dans le coaching sportif et personnel. De séminaires en conférences, Aurélien distille ses connaissances du corps et du mental pour nous aider à reprendre confiance en nous et en nos capacités. Cet article est un résumé des points essentiels abordés par Aurélien Duarte qui a eu la gentillesse de nous faire profiter de son expérience pendant un live sur Facebook. 


1 – N’oublie pas pourquoi tu es là

Ça sonne un peu comme le Mufasa vaporeux qui prodigue un mantra à son fiston, mais le premier conseil est celui-ci : n’oublie pas qui tu es et surtout, ce pourquoi tu es là.

Dans une salle d’attente pour un entretien d’embauche ou la veille d’une rentrée en formation, le stress et l’appréhension peuvent brouiller votre lucidité. Au point de vous faire oublier l’objectif qui vous a amené à vivre ce moment oppressant. On ne retient que la peur et les doutes, et on occulte totalement les raisons pour lesquelles nous nous sommes engagés.

roi lion
Ouais parce que le Roi Lion, c’est ça. Pas le reportage animalier qui passe en ce moment au cinéma. Ça n’a rien à voir avec l’article mais à un moment donné, ça va bien !

Se recentrer sur l’objectif et non sur le stress qui en découle est le premier conseil que l’on pourrait vous donner. Vous êtes ici pour devenir développeur web, vous reconvertir et donner un nouveau virage à votre vie professionnelle. L’ambition est grande, vous allez embarquer dans un monde que vous ne connaissez pas encore et faire face à une réelle altérité. Soit. Mais si ce n’était pas compliqué, si c’était à la portée de tous, le jeu n’en vaudrait pas forcément la chandelle.

C’est pour ressentir ces sensations de stress que vous êtes là car elles témoignent de votre envie de réussir. Il existe d’ailleurs des méthodes pour faciliter la réduction du stress numérique. Pour rester sur le thème du Roi Lion, il faut rire de la peur et du danger ?

2 – Si tu es là, c’est que l’on veut de toi

Prendre conscience de ce que l’on veut et ce pourquoi on est là n’est pas tout le temps suffisant pour ne pas se laisser submerger par les doutes. La confiance en soi, découle de la confiance que tu suscites chez les autres.

Tu es sur le point de rentrer en formation avec O’clock ? C’est que tu as passé les tests avec succès. Même chose pour un entretien d’embauche. Si tu es dans la salle d’attente, à feuilleter le magazine « Bégonias et Hortensias » datant de 2003, c’est que quelqu’un, dans cette entreprise, a décidé de te convoquer car il te croit capable.

On est parfois le plus mauvais juge de son propre travail. Si des professionnels ou des gens compétents vous disent que vous pouvez, alors croyez-les. Dans le cas où ce serait effectivement vrai, ils vous aideront à monter les échelons. Si c’est faux et que vous vous avérez être un bon gros nullos, profitez de cette main tendue pour vous améliorer. ?‍♂️

3 – Ton métier de développeur apporte de la valeur

Le métier de développeur est de plus en plus valorisé, c’est vrai. Mais on entend souvent des petites remarques du style : « Ouais, bon, tu passes ta journée devant un ordinateur, quoi, pas de quoi fouetter un chat, t’es pas médecin ».

Ouais, c’est vrai que vous aurez rarement l’occasion de pratiquer une trachéotomie avec votre clavier. Mais est-ce pour autant une raison de se dénigrer ? Non. Rappelons tout de même que la révolution numérique qui tend à améliorer tous les aspects de notre société, repose sur le travail de milliers de développeurs.

Evidemment, quand on développe une boutique Prestashop pour vendre des boutons de manchette, on peut se dire que notre influence sur l’amélioration du monde est peut-être limitée. Mais les technologies utilisées et transmises pour le faire ont également servies dans le monde associatif, pour la sécurité, la santé, l’emploi etc.

Ne passez pas votre temps à vous dénigrer. Ça ne sert à rien et de toute façon, quelqu’un le fera à votre place alors pas la peine d’endosser cette charge mentale. ?

4 – N’aies pas peur d’avoir besoin d’aide

C’est peut-être la remarque qui nous parvient le plus souvent aux yeux et aux oreilles « Un développeur, ça doit se faire tout seul. » Le principe même de l’école va à l’encontre du dev puisque selon les experts qui ont trois mois d’Udemy dans les pattes : un développeur, c’est forcément un autodidacte. Quelqu’un qui n’est pas débrouillard ne sera jamais développeur.

developpeur
Débrouillard à jamais ? Pas dans le dev.

Oui, c’est saugrenu mais c’est une idée qui persiste. Et elle est tellement ancrée dans la mythologie du développeur que certains y croient et s’interdisent de se faire accompagner.

Ce qu’il ne faut pas oublier c’est que le métier de développeur est, par essence, collaboratif. Chaque ligne de code posée par un développeur s’inscrit dans une continuité démarrée depuis le jour où l’on a inventé l’informatique. Le développeur s’appuie sur le travail qui a déjà été fait, se l’approprie et en fait un nouvel usage que d’autres reprendront plus tard.

Au-delà de ça, reconnaître que l’on a besoin d’aide n’est en rien honteux. Au contraire, ça révèle que l’on est capable de mettre son égo de coté. Et puis, on se rassure, jamais personne ne fait tout par lui-même.

5 – Faire abstraction des critiques

C’est un peu le conseil qui sous-tend tous les autres. Au delà de nos propres démons, ce sont les remarques des autres qui en viennent à bousculer notre confiance. Prenons un exemple typique : l’âge.

Dans l’inconscient collectif, le développeur est jeune. Un métier « technique » sollicitant les dernières technologies sur un fond de geekerie, c’est forcément un repoussoir à quarantenaire. Pas facile pour un développeur au-delà de 35 ans de commencer dans le métier avec cette chape générationnelle au dessus de la tête. Et bien, la première chose à faire, c’est sans doute de ne rien faire. Bah ouais, j’ai 35 ans, j’ai 39 ans, j’ai 43 ans. De toute façon, je ne peux pas lutter, alors autant l’accepter.

Une fois que l’on a pris conscience du coup de pelle, il ne reste plus qu’à en jouer. Si le dynamisme est l’apanage des jeunes (ce n’est pas toujours vrai), l’expérience, la tempérance et l’esprit d’analyse sont des caractéristiques qui se développent avec l’âge. Il faut jouer là-dessus.

Pour le reste, dites-vous que quoi que vous fassiez, vous ne pourrez pas empêcher les autres de penser comme ils pensent. Et quelque part, ça ne devrait même pas vous concerner.