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#Cosmos : devenir développeuse web, le défi de Mélanie !

2017-09-18
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Elle a délaissé sa passion du jeu pour accomplir son objectif : devenir développeuse web ! On vous présente Mélanie, une étudiante de la promo Cosmos !

Hello Mélanie, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Mélanie, j’ai 23 ans ! Avant de me former avec O’clock, je bossais en tant que caissière, et j’ai travaillé dans la gestion d’un stand de charcuterie. Mon contrat s’est arrêté et je suis me suis retrouvée au chômage. Il était temps que je me trouve une voie et j’ai cherché à me former.

Alors, on adore la charcuterie mais on ne voit pas le pont entre le bacon et PHP ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du développement web ?

Mon père est informaticien. Pas développeur web à proprement parler mais il travaille dans le secteur disons. Du coup, on a toujours eu un ordinateur à la maison et pour ma part, j’ai posé mes mains dessus pour la première fois quand j’avais 7 ans. J’ai toujours été passionnée par ça.

Et puis, je suis gameuse, streameuse. J’ai grandi avec le numérique donc le métier de développeur web n’est pas tellement éloigné de mes passions.

Pourquoi n’as-tu pas décidé de t’orienter directement vers ce secteur après le Bac ?

Je ne sais pas. Pour moi, l’informatique, le développement web, ce n’était pas envisageable. C’était de l’ordre de l’inaccessible. Dans mon esprit, il fallait faire de longues études compliquées et je ne m’en sentais pas forcément capable. Et puis finalement, la formation se passe bien et je ne me sens pas larguée !

On a l’impression que tu as quand même découvert le métier de développeur sur le tard. Quelle image tu avais du métier ?

Alors, sans le connaitre forcément, j’avais tout de suite compris que c’était très très compliqué. D’où le fait que je ne m’y sois jamais intéressée pour en faire mon métier. J’en ai parlé avec un ami qui est développeur web et qui m’a rassuré. Malgré le fait que le métier est difficile, j’avais le potentiel pour y arriver.

développeuse web
Mélanie du Typhon, mère des chatons.

Et du coup, maintenant tout roule ?

Oui, j’y arrive ! Dès le départ, j’ai constaté que ça me plaisait beaucoup. Je ne cache pas que je ne compte plus mes heures. J’y ai presque passé toutes mes soirées. Pas uniquement parce que c’est compliqué, mais parce que je ne veux pas ne pas finir un exercice que l’on me donne. Les formateurs nous disent de faire ce que l’on peut, au maximum. Mais pour ma part, j’ose pas rendre un challenge inachevé.

Gameuse et twitcheuse, tu as donc l’habitude de l’interactivité en temps-réel avec une communauté. On imagine que tu n’as pas eu de mal à t’habituer au téléprésentiel ?

Pas du tout, c’est vrai. Je vois les cours en téléprésentiel comme du stream en fait. Le professeurs parle, il code, on voit ce qu’il code, on peut lui poser nos questions tout en codant de notre coté. J’ai l’habitude de procéder à distance, de cette façon-là.

Du coup, tu n’as même pas envisagé de te former dans une école physique ?

Non ! Déjà parce que le concept m’a tout de suite plu, j’y suis déjà habituée. Et puis, tout simplement parce que j’habite à Villeneuve-sur-lot et qu’il n’y a pas d’école, ni de formation de développement web sur place.

La période de spécialisation a commencé ! Comment ça se passe ?

Ça se passe bien même si le niveau s’est corsé. Mais je m’accroche. J’ai opté pour la spécialisation React ! J’hésitais avec WordPress mais j’adorais trop Javascript. J’ai quand même pris la peine de me renseigner sur ce qui était le mieux pour m’insérer sur le marché du travail et la plupart des retours que j’ai eu me confortaient dans l’idée de prendre React. Concernant Symfony, c’était sûr que je ne voulais pas m’y frotter. Je ne suis pas hyper réceptive à PHP. C’est moins naturel pour moi.

Sur Cosmos, il y a une parité (50% de filles et 50% de garçons) mais de manière générale, le développement web est beaucoup plus prisé par les hommes. Comment tu arrives à l’expliquer ?

De manière générale, tout ce qui gravite autour de l’informatique, du développement web et même du jeu vidéo, on ne voit que des hommes. Ce n’est pas qu’il n’y pas de femmes, c’est qu’elles ne sont pas représentées. On n’en parle pas ou on ne les voit pas. Comme il n’y a pas de modèle, ça n’incite pas forcément à créer des vocations. En tout cas, je ne peux que recommander ce métier aux femmes. Pour ma part, je m’éclate.

Même si je me débrouille bien et que les formateurs sont contents de mon travail, je n’arrive toujours pas à me persuader que je vais devenir développeuse.

Tu as réfléchi à l’après formation ? Tu as des projets ?

Déjà, je pense que je vais bien pleurer à la fin de la formation à l’idée de quitter la classe et les formateurs. ? Mon premier objectif sera de décrocher le Titre Professionnel. Donc je vais vraiment me donner à fond pour ça ! Ensuite, je pense qu’il va falloir que je déménage. A moins que je trouve un poste en télétravail, ce sera très compliqué de trouver un job dans ma commune. Peut-être partir du coté de Bordeaux ou Toulouse. Pour la suite, peut-être un stage, ou directement en poste. Je ne sais pas encore.

Il y a quelques étudiants hypers compétents, félicités par les profs et qui ont plusieurs touches avec des entreprises et pourtant, ils ne se sentent toujours pas capables. On appelle ça le Syndrome de l’imposteur. On a un peu l’impression que tu es dans ce cas de figure non ?

Un peu. Je ne sais pas pourquoi. Les formateurs disent du bien de moi mais je n’arrive pas à me dire que je vais devenir développeuse et que j’aurais un job. Je ne sais pas, ça me semble irréel. D’où le stage pour me « rassurer ». Enfin, si on me propose directement un job, je le prendrais avec plaisir. Je ne suis pas folle non plus !

Bon, on va finir sur une note plus légère. Tu es une gameuse. Est-ce que tu arrives à jouer de temps en temps où O’clock te prend toute ta vie ?

O’clock m’a bouffé toute ma vie ! ? Très sérieusement. Je joue forcément beaucoup moins qu’avant. Au début, quand j’ai démarré la formation, je n’osais plus jouer. J’avais trop peur de rater mes débuts donc je ne voulais pas me déconcentrer.
Depuis, j’ai repris un peu, de temps en temps, le soir avec des amis. En tout cas, moi qui avais l’habitude de jouer tous les jours, j’ai changé mes habitudes !

Et tu joues à quoi ?

Juste avant qu’O’clock me prenne toutes mes journées, j’étais à fond sur Overwatch !