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Apprendre à coder : quel impact au quotidien ?

2022-10-13
Apprendre à coder : quel impact au quotidien ?
On n’a pas appris à écrire pour devenir écrivain, ni à calculer pour devenir mathématicien. Et pourtant, ça nous sert quand même pas mal dans la vie de tous les jours, il faut bien l’avouer. Alors, pourquoi ce serait différent avec l’apprentissage du code ? Parce que oui, on peut apprendre à coder, sans spécialement vouloir devenir développeur web, et ça change tout de même pas mal de choses dans une vie…

Apprendre à coder, c’est : tout automatiser

Envoyer ses mails un à un, à la main ? Aller arroser soi-même son jardin ? Et puis quoi encore ? 😂

Apprendre à coder, c’est apprendre que la plupart des choses que tu fais chaque jour avec une machine peuvent être faites par la machine, sans que tu sois là. On appelle ça l’automatisation, et ça change tout.

On a déjà vu les résultats que ça donne dans une entreprise, avec l’une de nos anciennes apprenantes qui a choisi d’apprendre à coder pour développer son activité. Elle nous disait :

On se rend compte qu’en quelques heures de code, on peut simplifier une tâche, la rendre fluide et gagner tellement de temps par la suite !

Marjolaine, VignoblExport.

Et ça peut aller encore plus loin ; en apprenant à coder, tu peux te mettre à automatiser tout ce qui est chronophage dans ta vie de tous les jours, comme :

L’arrosage de ton jardin :

Fini de voir tes plantes mourir les unes après les autres parce que tu as oublié de les arroser pour la 5e fois de la semaine, alors qu’on n’est même pas le week-end. Plus besoin d’y penser, c’est automatisé.

Comment ? 

En ligne, on peut facilement trouver un logiciel déjà prêt, écrit en Ruby, qui sert à contrôler différents petits moteurs et relais pour actionner l’arrosage du jardin. Si l’on couple ça avec des thermomètres  et des capteurs d’humidité, on peut optimiser son arrosage.

Djyp, formateur O’clock.

Formateur développeur web O'clock

La sortie de ton chien :

T’en as marre d’entendre : “Mais c’était à ton tour de le sortir ce soir. Bref, dans tous les cas, le tapis est ruiné là.” 

Et si vous choisissiez plutôt une couleur chacun ? Et qu’à l’heure de la balade quotidienne du chien, un jour sur deux, c’était ta couleur qui éclairait la maison en guise de rappel ? Fini les doutes sur qui doit le sortir, ou encore d’oublier quand ton téléphone est déchargé.

Comment ?

Si l’on reprend l’explication de Djyp pour l’arrosage de son jardin, on peut très bien appliquer ce qu’il a fait à toute autre partie de ta maison, comme un éclairage connecté, par exemple.

Bon, on va s’arrêter là niveau programmation pour l’instant, je pense que t’as compris l’idée ; tout ce qui t’entoure, et qui est connecté, peut être automatisé.

Apprendre à coder, c’est : moins s’énerver

Et oui, quand on comprend comment fonctionnent les machines qui nous entourent, on est forcément un peu plus résilient quand ça plante, ou quand ça ne fonctionne pas directement. En apprenant à coder, on se rend réellement compte que la technologie, c’est quelque chose de très concret, et que pour une simple petite action, il y a tout un tas de choses qui se passent derrière. Alors, si ça prend un peu plus de temps que ce qu’on avait imaginé, on est moins tenté d’insulter ce qu’on a dans les mains. Parce que non, un ordinateur n’est pas une boîte noire qui fonctionne, ou ne fonctionne pas en fonction de notre chance. À la place de taper dessus jusqu’à ce que ça fonctionne, on va plutôt prendre du recul sur la situation, se poser les bonnes questions, et chercher de réelles solutions. Ce qui nous amène au point suivant : savoir se débrouiller.

Apprendre à coder, c’est : apprendre à devenir débrouillard

En programmation, il y a un principe bien connu qu’on appelle : “Read the f**k*ng manual”, qu’on peut traduire de façon un peu plus douce par : “va lire la doc.” Et avant que tu ne viennes nous dire : “OK, très bien, mais il est où ce fameux manuel ?”, on te répond directement : il est partout. Le web regorge d’informations, ne serait-ce qu’avec YouTube et tous ces tutos, par exemple.

C’est ça qui m’a le plus changé niveau déformation professionnelle perso, le fait de se dire : la solution est à portée de main, je peux gérer ce problème moi-même.

Alexis, formateur O’clock.

Formateur O'clock

Que ce soit pour se lancer dans des travaux chez soi, réparer sa voiture, ou même apprendre un instrument de musique ; le développeur aura moins tendance à se dire : “Je ne sais pas faire ça, je vais appeler quelqu’un dont c’est le métier”. Il se dira plutôt : “je ne sais pas faire ça, ce n’est pas un souci, je vais trouver une explication en ligne et je me documenterai jusqu’à ce que j’y arrive”.  

Un exemple ?

L’autre jour, j’ai eu un souci avec le bloc de phares de ma voiture. Avant de devenir dev, j’aurais très certainement fait en sorte de rouler uniquement de jour le plus longtemps possible avant d’appeler un garagiste. Mais plus maintenant, là, j’ai trouvé de la doc en ligne, et en deux temps trois mouvements, c’était réglé.

Alexis, formateur O’clock.

Allez, on t’en met un deuxième pour la route :

J’ai osé démonter une vieille baignoire des années 60. J’y suis allé pas à pas, ne sachant pas exactement ce que j’allais découvrir en dessous. Et j’ai vraiment adopté cette logique de se dire : « je vais probablement tomber sur des problèmes auxquels il y a des solutions, que je m’efforcerai de trouver ». Un des problèmes non intellectuels était le poids de la baignoire : j’ai appelé mon voisin à l’aide, et on était un peu en mode « debug”. Mais comme quoi, à tout problème, il y a une solution.

JC, formateur O’clock.

Formateur développeur

Apprendre à coder, c’est : développer ses passions, sans se ruiner pour autant

Imagine, tu veux t’acheter un instrument de musique tech, mais tu n’as pas le budget ? Avec un peu d’électronique, de l’huile de coude et pas mal de programmation, tu peux diviser les coûts de manière spectaculaire, et c’est beaucoup plus accessible que ce que l’on peut imaginer. Et ça, ce n’est pas nous qui le disons, c’est Michaël, l’un de nos formateurs qui a fabriqué lui-même une MPC (Music Production Center).

MPC_carton

Comment ? 

Avec un ordinateur, un peu de programmation, une boîte à chaussure, une carte arduino, quelques boutons arcade, du câble et un fer à souder ; tu peux te fabriquer une MPC pour une 20/30 aine d’euros max, en 2 h de travail.

Michaël, formateur O’clock.

MPC

Apprendre à coder, c’est : booster sa créativité

En apprenant à coder, tu peux t’initier au generative art avec Processing, créer des œuvres musicales avec Puredata, ou encore fabriquer tes propres outils en alliant la programmation à l’électronique avec les cartes arduino et le C++, et même développer tes propres jeux vidéo avec Unity et C# …

Michaël, formateur O’clock.

Tout comme un peintre a besoin de savoir maîtriser le pinceau pour commencer à s’exprimer, apprendre à programmer, c’est s’ouvrir à de nouveaux univers de créativité. Et à partir de là, la seule limite, c’est l’imagination.

Apprendre à coder, c’est : développer son esprit critique

En programmation, tout est une question de contexte ; il y a 1000 façons de résoudre une problématique, voire plus encore dans certains cas.

En dev, on aura rarement des procédures toutes faites à appliquer telles quelles à n’importe quel scénario. On a besoin d’un esprit d’analyse pour faire des choix.

Alexis, formateur O’clock.

Du coup, quand on apprend à coder, on prend l’habitude d’analyser une situation avant de réagir. Peut-être même un peu trop dans certains cas…

Ça peut être aussi un inconvénient en dehors du boulot, on devient parfois trop sélectif, et chaque décision devient plus longue, car on essaye toujours de trouver la meilleure possibilité, avec les cartes que l’on a en main. Et ça, ce n’est pas facile à vivre pour soi-même et pour les autres, si on le fait trop.

Yann, formateur O’clock.

Du coup, Apprendre à coder, ça n’a pas seulement un “côté pratique”, tu l’auras compris. C’est aussi une manière d’organiser et d’appréhender les choses de la vie, de manière différente.

Plus on s’améliore en développement, plus on aura tendance à développer son esprit critique. Et inversement, plus on travaille son esprit critique, plus on peut s’améliorer en tant que dev.

Alexis, formateur O’clock.

Et ça, c’est quand même sympa aussi.