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Philippe : vis ma vie de responsable du LabO’.

2022-03-03
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On t’a présenté le LabO’, le premier laboratoire d’expérimentation de l’École O’clock ; un incubateur interne qui favorise l’émergence de nouveaux projets de formations. Aujourd’hui, il est temps de te présenter son responsable : Philippe !

Coucou Philippe ! On va commencer en faisant preuve d’une grande originalité 🥁 roulement de tambours pleins de suspense 🥁 : tu peux te présenter.

Philippe, 38 ans, autodidacte, développeur depuis… longtemps ! 2006 professionnellement parlant. Formateur depuis 2011. J’ai occupé d’autres postes liées à l’enseignement depuis 2012. Ça fait 10 ans que je travaille dans la pédagogie liée au code.

Alors, ça veut dire quoi être « responsable du LabO’ » ?

Faire en sorte de fédérer les équipes autour d’idées innovantes !
Je cueille les premières idées qui commencent à émerger pour les mettre dans de jolis pots, je vérifie ensuite qu’elles ont bien tout ce qu’il faut (ressources, attention, accompagnement, soutien…) pour grandir et s’épanouir.

Une journée dans la peau du responsable du LabO’, ça ressemble à quoi ? 

Mes journées sont rythmées par 3 grandes étapes : l’idéation, le cadrage et l’expérimentation. Le LabO’ vient d’ouvrir ses portes. Aujourd’hui, je me concentre donc essentiellement sur la stratégie de ces 3 étapes, pour que le cheminement de l’idée au projet se déroule sans accroc ! Je fais en sorte d’être ultra disponible pour répondre à toutes les questions qu’on peut se poser quand on veut transformer une idée en projet.

On t’avait déjà interviewé il y a quelques années, en tant que premier salarié à avoir rejoint O’clock ; comment et pourquoi on passe de prof à responsable du LabO’ ? Deux questions pour le prix d’une !

J’ai occupé plusieurs postes dans l’École O’clock ; au départ, j’ai été formateur, puis je suis assez vite devenu responsable des contenus de formation. Ensuite, je me suis concentré sur le management des formateurs. Et finalement, à chacun de mes postes, je mettais toujours mon nez dans le cœur vibrant de la pédagogie ! 
Le responsable du LabO' travaille au développement de projets
Mmm… Qu’est-ce qui se passe là-bas ?
Je voulais faire en sorte que nos programmes de formation soient le mieux adaptés possible aux étudiants. Donc ; essayer de tirer la quintessence des idées de chacun des membres de notre école, et les structurer pour les transmettre de la meilleure des manières ! Et ça, ça ne m’a pas quitté. Quand j’étais prof ; c’était mon quotient. Responsable des programmes ; c’était ma mission. Et même quand je suis passé manager ; c’était dans mes préoccupations permanentes. Donc, aujourd’hui, quelque part, le fait de pouvoir superviser l’innovation de toute forme d’idées que pourrait avoir tous les membres de l’École O’clock, c’était une suite logique !
Mon côté curieux, touche à tout, aimant papillonner, aura enfin un cadre pour s’exprimer ! C’est l’occasion pour moi de contribuer à l’évolution de O’clock, en faisant perdurer certaines valeurs, tout en en faisant émerger d’autres !

Qu’est-ce qui t’a vraiment donné envie de rejoindre cette aventure ?

L’École O’clock grandit, et je tenais à ce que les valeurs fondamentales qui font notre école soient conservées. Je me suis dit que j’avais peut-être un rôle à jouer là-dedans, étant justement, le premier salarié O’clock, le premier à bénéficier de cet ADN O’clock. Le LabO’ étant à la croisée des chemins, de par sa nature transversale ; ralliant potentiellement des personnes de la pédagogie, du marketing, et n’importe qui faisant partie de O’clock venant avec une idée. C’est une richesse incroyable, dans le sens où je vais avoir l’opportunité d’échanger avec énormément de gens. Et au fur et à mesure que O’clock grandit, ça me permet de rester informé de tout ce qui va se passer et de participer un peu à tout.
L’effort collectif mis au service de la transmission et de l’inclusion, ça compte beaucoup pour moi. Ça rythmait mon quotidien de formateur. Et je compte bien m’en resservir pour le LabO’ !

Toutes ces années à enseigner dans l’École O’clock, qu’est-ce que ça t’a apporté ? Et comment tu comptes mettre tout ça au service de ce nouveau rôle ?

Ce que ça m’a apporté d’être prof chez O’clock… Mmm… Beaucoup de fatigue ! 😂 Plus sérieusement, ça a été une expérience hors du commun d’être prof en téléprésentiel. Et ce que j’en ai retiré factuellement ; le contact. Je me suis rendu compte que le téléprésentiel était bel et bien un autre mode d’enseignement tout à fait viable, qu’il n’avait simplement pas les mêmes codes que ce que j’avais pu connaître en présentiel. Parce que, avant de rejoindre l’École O’clock, j’ai donné cours en présentiel durant 5 ans. Et le paradigme change, mais pour le mieux ! Et cette prise de conscience m’a apporté une vision complètement folle, avec beaucoup de possibilités à l’horizon ! Ce qui me semblait insensé, avec des modalités de cours et l’intelligence de bons formateurs, m’est soudain apparu comme possible et rempli d’opportunités ! En tant que responsable du LabO’, je vais veiller à ce que l’on retrouve ce qui m’a séduit dans l’enseignement O’clock : son côté accessible et tout ce que peut apporter le téléprésentiel !
En téléprésentiel, on peut amener de la pédagogie plus facilement, à plus de gens !

Tu aimerais voir naître quel genre de projets dans ce LabO’ ?

Le responsable du LabO' te veux
I WANT YOU !
Clairement, des projets à dimension d’inclusion, énormément ! Faire en sorte de rendre la formation et les métiers du numérique beaucoup plus ouverts et simples d’accès. Tous les projets qui vont aller dans ce sens, moi ça me fait vibrer d’avance ! Et tous les projets qui visent à développer de nouvelles approches pédagogiques aussi ; développer d’autres façons de penser les choses, quitte à se planter ! Justement, c’est tout l’intérêt du LabO’ ; pouvoir travailler en logique d’essais/erreurs. On le répète sans arrêt à nos étudiants : rater pour mieux réussir ! Il n’y a pas de mauvaises questions. Ça fait partie de la structure pédagogique qu’on adopte pendant nos cours. C’est l’occasion de le faire pour des projets de nouvelles formations, pour de l’inclusion, ou simplement pour continuer la mission originelle de O’clock, qui est : “En téléprésentiel, on peut amener de la pédagogie plus facilement, à plus de gens !”

Qu’est-ce que tu souhaites accomplir en enfilant la blouse de responsable du LabO’ ?

C’est un petit peu ce que je disais tout à l’heure : m’assurer que les valeurs initiales de O’clock perdurent. Bien que O’clock grossisse, l’idée, c’est de ne pas perdre de vue cet ADN qui nous a tous rassemblés au sein de l’École O’clock. Et le fait d’avoir cette place, un peu transverse, de pouvoir accompagner des membres de l’équipe que je ne connais pas encore ; il y a à la fois un rapprochement humain et un rapprochement d’intérêt. Donc, du coup, comment entretenir au mieux les valeurs qui nous ont tous rassemblés ? En travaillant sur ces valeurs, pour en faire émaner quelque chose !
Si à ma modeste participation, je peux aider à ça, j’aurais tout gagné !

On te laisse le dernier mot…

Je pense que pour changer une société, ouvrir les yeux sur les responsabilités qui nous incombent, ça passe par l’éducation, c’est ça qui nous forme. De par les relations qu’on se forge, les cours qu’on reçoit, notre assimilation de notions, notre vision des choses, par rapport à l’ouverture d’un contexte faite par un prof, par un atelier, au détour d’un exposé. Par l’éducation, on se forge une idée, un savoir-faire et un savoir-être. Et s’il y a bien une chose qui, je pense, peut faire la différence demain, pour amener une place de choix à la technologie, c’est de faire en sorte d’accompagner décemment les gens qui sont intéressés par cette technologie. Donc, si à ma modeste participation, je peux aider à ça, j’aurais tout gagné !

Et le vrai mot de la fin ?

Le responsable du LabO'
Le vrai mot de la fin ?
Escargot !

Et pourquoi Escargot ? 🐌

Escargot ; parce qu’il ne sort que dans certaines circonstances, à savoir quand la plupart des gens n’aiment pas sortir. Il trace sa route calmement, mais sûrement. Il est à l’abri et transporte toujours son savoir-faire, son bagage avec lui. J’aime bien cette image.