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Discovery a décollé

2017-06-21
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Plissez les yeux et vous verrez au loin, une éclatante lumière percer l’atmosphère. Cette lumière, c’est Discovery, troisième promotion de l’école O’clock.

«Houston, on a une nouvelle promo !»

Le temps passe à une vitesse supraluminique. Un dernier coup de polish sur l’aile, à peine le temps de faire gronder les réacteurs, et nous voici déjà à trois navettes propulsées par O’clock. Après Big Bang et Cosmos, nous avons amorcé lundi 19 juin 2017,  le décollage de la navette Discovery.

DALL·E 2024 01 05 09.51.58 A photorealistic image of a space shuttle similar to the Challenger during liftoff from its launch pad. The scene captures the moment of the shuttle a oclock

Vers l’infini…

Un décollage sans heurts, quelques secousses à la poussée et puis forcément, un nouvel équipage concentré, aussi impatient qu’intimidé. On a beau s’y préparer mais rien n’y fait.  Le scaphandrier, cette combinaison clinquante et trop large pour nos frêles épaules, ce Cockpit… Impossible ne de pas être impressionné.

“Suis-je digne de revetir cette tenue ? N’est-ce pas un peu prématuré ? L’espace, ce territoire sans âges ni contours, ce flottement incontrôlé dans une matière noire qui reste encore indomptée… c’est peut-être encore trop tôt pour moi. Je ne suis pas prêt… Peut-être que je devrais retourner en simulation, pour être sûr. Pour être certain de mes capacités. J’ai peur de faillir ! Et pourtant je ne peux pas dire que graviter dans ce monde ne m’attire pas. Au contraire, c’était un rêve. Un rêve inconscient. Je l’ai toujours désiré sans avoir été capable de le nommer, et maintenant qu’il m’est dévoilé, je ne veux plus faire autre chose ».

Une réaction typique, presque attendue à l’orée d’un pareil voyage. Une crainte légitime. C’est même plus que cela, c’est une crainte qui rassure. Emprunter cette voie demande compétences, motivation, aptitudes mais surtout : humilité. Se plonger à corps perdu dans un monde méconnu, demande une profonde remise en question : il faut désormais accepter que nous ne savons pas où nous débarquons et que nous ne le saurons probablement jamais. Pour triompher, il faut se désarmer de toute vanité. Comment reconnait-on un voyageur apte à se lancer ? Il vous dira toujours qu’il ne l’est pas.


A ce moment précis de l’article, nous nous permettons de marquer une pause pour répondre à trois questions :

? Oui, nous sommes toujours une école de développement web. Ça n’a pas changé. On ne bosse pas encore pour Elon Musk. C’est juste une métaphore, calmez-vous.

? Oui, Discovery est bien la troisième promotion lancée par O’clock, après Big Bang et Cosmos.

? Oui, la personne qui a écrit cet article était sobre. Mais bon, comme il a fait chaud ces jours-ci, ça a peut-être eu un effet… enfin, on ne sait pas, on n’est pas médecin.

Aparté étant faite, on y retourne.


Discovery est maintenant parti, pour un voyage qui les transformera. Au bout de quelques jours, ils délaisseront la peau du jeune voyageur maladroit, pour l’habit du colon de l’espace, prêt à surmonter tous les obstacles. Après tout, s’ils trônent fièrement dans cette navette, c’est qu’ils en ont été jugés capables.

Ils savent qu’ils ne devront pas compter leurs efforts. Maitriser des nouveaux outils, appréhender cette technologie insaisissable et arpenter toutes ces contrées qu’il faudra découvrir et retenir. Ce sera éprouvant. Mais ils s’y sont préparés.
Ils sont 20 à participer à ce voyage. Pour guides, des capitaines, aussi expérimentés que dévoués et qui se tueront à la tâche pour aider l’équipage à atteindre l’horizon.

Ils ne sont pas les seuls dans cette aventure. Discovery aura la chance de bénéficier du soutien indéfectible de deux autres équipages. Cosmos, qui a décollé un peu plus tôt, et BigBang, que l’on aperçoit en face, revenant métamorphosée de son voyage. Nous dévoilerons d’ailleurs très prochainement, un compte-rendu de l’achèvement de leurs pérégrinations. Ce fût épique. Et ce retour, n’est en fait qu’à l’aube d’un prochain nouveau départ.