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Reconversion #1 David, de graphiste à développeur web.

2017-03-21
Reconversion-1-David-de-graphiste-a-developpeur-web
Alors que les étudiants finissent le Socle, on continue de vous présenter la promotion BigBang avec David, un graphiste qui voulait prendre une nouvelle peau de développeur.

Salut David, tu peux te présenter ?

Moi c’est David, j’ai 42 ans et je fais partie de la promotion BigBang ! Pendant 22 ans, j’étais graphiste et spécialisé dans le packaging, notamment dans les jeux vidéo ! ?

Pourquoi vouloir devenir développeur ?

J’ai subi un licenciement économique et j’ai réussi à négocier une formation d’un mois, pendant laquelle j’ai découvert HTML, CSS et survolé jQuery. Je n’y connaissais rien mais ça m’a bien plu. Un peu plus tard, mon agence Pôle Emploi m’a présenté l’école O’clock et séduit par le concept, je voulais creuser le sujet et opérer ce tournant dans ma carrière professionnelle.

Tu considères donc que passer de graphiste à développeur est un vrai changement de carrière ?

Oui et non. Le métier de développeur est très différent du métier de graphiste mais il y a tout de même des ponts entre ces deux activités. Par exemple, un graphiste et un intégrateur sont souvent amenés à travailler ensemble sur des projets. J’ai collaboré avec plusieurs développeurs dans ma carrière mais pour autant, je n’étais pas capable de faire ce qu’ils faisaient.

Pour ma part, j’ai envie de devenir intégrateur pour, entre autre, être capable d’intégrer mes maquettes. Dans mon cas, je dirais que j’ajoute une grosse corde à mon arc ! Je vois ça comme une évolution professionnelle, plus qu’une totale reconversion.

Tu penses qu’à terme, les graphistes devront forcément se mettre au code ? Les pauvres…

Pour moi, ça ne fait aucun doute ! Il y en a même qui disent que dans 10 ou 15 ans, tout le monde devra savoir coder, comme le fait de savoir parler anglais. Le code sera considéré comme une langue étrangère qu’il faudra connaitre pour faire partie de ce nouveau monde. 

Alors je ne dis pas que les graphistes devront savoir coder en PHP mais au moins être capables d’intégrer leurs propres maquettes. Ce qui est d’ailleurs le cas pour beaucoup de graphistes.

Le métier de développeur est très créatif !

Tu viens d’un secteur ou le besoin de créativité est essentiel. Est-ce que tu retrouves cette créativité quand tu codes ?

Bon, pour l’instant, je suis un peu limité en termes de compétences. ? Mais j’ai des idées à revendre ! Quand j’ouvre Photoshop, je peux faire ce que je veux (ou presque) alors qu’avec le dev, je ne dispose pas encore de toutes les armes pour appliquer mes idées. Mais avec la pratique, je commence à retrouver le même état d’excitation que je peux avoir en jouant avec Photoshop.  Quand j’ai crée mon premier site ou quand j’ai crée des gifs animés, il y avait un vrai aspect créatif.

Pour te répondre : oui, la créativité est présente dans le métier de développeur web car pour une même destination, il y a plusieurs chemin à prendre !

Est-ce que tu peux nous parler de tes deux premiers mois à O’clock ?

Au début, j’avais peur. Je ne vais pas le cacher. J’ai fait du graphisme presque toute ma vie et à 42 ans, je me retrouve à apprendre un nouveau métier. C’est flippant !

Et puis au bout de quelques jours, après les premiers cours, j’étais rassuré. Plus on avance dans la formation, plus je prends plaisir à apprendre.

Au niveau du rythme, je m’attendais à ça. C’est intensif mais ça ne me fait pas peur. Forcément, j’avais des petites craintes par rapport à l’épouvantail PHP ! Mais j’ai rapidement constaté qu’il y a vrai suivi pédagogique. Lucie (madame PHP) est très à l’écoute et t’accompagne quand tu as un peu de mal !

 

David étudiant O'clock
Cette image est collector !

Naim (un étudiant Big Bang) disait qu’il y avait une super ambiance et compare la formation à un « internat à distance ». Tu confirmes ?

On pourrait croire que l’école à distance déshumanise mais ce n’est pas le cas. Heureusement d’ailleurs parce que j’adore échanger. J’ai un vrai besoin de communiquer pour éviter de me sentir esseulé. Je me suis fait quelques potes. Ça reste du virtuel mais il y a un réel contact humain. Dans les cours et également sur Slack.

Quel est ton projet après la formation ?

Dans l’idéal, j’aimerais trouver un emploi le plus vite possible, histoire de battre le fer tant qu’il est encore chaud ! Mais en parcourant le programme, j’imagine aussi pouvoir me former tout seul et me spécialiser dans le Javascript, car ça touche un peu à l’animation et par extension, au graphisme. Pour être honnête, je ne sais pas. Il faut prendre en compte que j’ai 42 ans. Si l’on me fait une proposition de poste directement en sortant de la formation, ce serait imprudent de ne pas l’accepter. On verra bien !

Tu conseillerais le métier de développeur web ?

Ce qui est sûr, c’est que c’est un métier qu’il faut faire par envie et par passion. Si on y va la fleur au fusil, ça passe pas. Il y a vraiment des notions et des cours « un peu chaud » et pour suivre, faut s’accrocher ! Mais c’est hyper jouissif de comprendre quelque chose de complexe. Si tu es motivé, alors oui, fonce ! ✊

Maxime disait pour nous provoquer « Allez, on va faire un peu de Javascript pour se détendre ! » Au début ça m’a fait rire parce que je me demandais comment on pouvait se détendre avec un langage aussi compliqué ! Mais aujourd’hui, je comprends ce qu’il dit. Maintenant que je commence à me débrouiller, je peux dire que ça me détend de faire du CSS. A mon niveau bien sûr ?