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Adrien : futur développeur web engagé et passionné

2019-10-02
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Adrien Sergent, définition : auto-entrepreneur, game designer, citoyen engagé et bientôt développeur web.

Un futur développeur qui a déjà fait parler de lui ! Peut-être que son nom vous parle si vous êtes un habitué de la Canebière ou encore si vous êtes auto-entrepreneur ou juste si vous vous lavez au véritable savon de Marseille. Nous ne sommes pas les premiers à présenter ce jeune homme ultra-engagé et passionné depuis ses 16 ans. 

D’ailleurs, nous ne serons sûrement pas les derniers à parler de lui non plus. Adrien, c’est comme une recette de réussite : beaucoup d’idées, des compétences, un bon entourage, de la volonté et aujourd’hui, déjà pas mal d’accomplissements. Tout ça dans le même homme.

Après avoir défendu les intérêts politiques des auto-entrepreneurs, aidé les marseillais à sauver le savon de Marseille ou encore dirigé des associations, Adrien a décidé de devenir développeur avec O’clock pour servir toutes ces batailles. Puisqu’il a l’habitude, le mieux est de le laisser se présenter.


Merci de nous accorder du temps en plein atelier pour répondre à nos questions ! J’ai déjà eu un bel aperçu de ton profil avec ton Confessionnal, mais est-ce que tu peux te présenter rapidement pour les lecteurs s’il te plaît ?

Bien sûr ! Alors je m’appelle Adrien, j’ai 25 ans, je viens de Marseille et je suis un grand passionné du numérique. J’ai arrêté l’école à 16 ans, je suis autodidacte et avec ma grande passion pour les jeux vidéo, j’ai décidé de devenir game designer.

J’ai découvert que j’avais la fibre entrepreneuriale très tôt, à l’époque j’étais le premier entrepreneur mineur de France, ce qui était particulièrement compliqué pour convaincre les institutions d’accepter mon dossier. C’était une belle expérience, j’ai même remporté le prix Jeunes Talents Développeurs de SFR avec un jeu en 2010 .

Quelques années plus tard, j’ai pris part à des projets solidaires et des initiatives citoyennes pour la défense des petits entrepreneurs. C’est à cette époque que j’ai rencontré mon associé Frédéric Lossignol, développeur depuis de nombreuses années. Nous avons co-fondé ensemble le Mouvement des Poussins, puis nous avons monté 2 projets de type start-up. C’est à ce moment-là que j’ai pris rapidement conscience de l’importance du code dans la réalisation d’un projet, en voyant tout ce qu’il pouvait faire. Pour ceux qui seraient curieux et auraient envie de jeter un œil : nos deux projets s’appellent Entrepreneo.fr (un média collaboratif sur l’entrepreneuriat) et CitySport (une application de géolocalisation des lieux sportifs disponibles autour de vous).

J’ai pu voir que tu étais investi dans mille et un projets, comme la promotion des entrepreneurs avec “Le Mouvement des Poussins”, ou encore ton projet pour sauver le savon de Marseille avec “Changer Marseille”… Alors, tu es plutôt un game designer, un entrepreneur, un citoyen engagé, un futur développeur ou tout ça à la fois ?

Un peu de tout ça à la fois ! J’ai trois volets différents qui me passionnent et que j’essaie de réunir le plus souvent possible dans mes projets.

L’entrepreneuriat tout d’abord : comme j’étais mineur à mes débuts et puisque je viens d’un milieu modeste, ça me tient vraiment à cœur. Quand tu crées ta SARL et que tu dois avancer 1000 ou 2000 euros pour lancer ton projet, c’est impossible pour certaines personnes. Quand tu viens de ce milieu, monter quoi que ce soit sans l’auto-entrepreneuriat, ça aurait été problématique. Avec l’auto-entreprise, tu ne paies des taxes que sur ce que tu gagnes, de façon proportionnelle, c’est une manière de pouvoir s’émanciper par son travail.

Le numérique ensuite : qui me passionne depuis mon enfance, cela regroupe le game design mais aussi le développement web, je trouve que c’est un secteur très innovant et qui permet de laisser libre court à sa créativité, ce qui me plaît particulièrement. Le digital m’a toujours mis des étoiles dans les yeux et je rêvais d’y travailler depuis mon plus jeune âge.

Je trouve qu’il y a un vrai parallèle entre la programmation et l’entrepreneuriat. Quand tu crées un projet entrepreneurial, tu es face à une montagne de défis. Pour ne pas être écrasé sous le poids de la difficulté, tu vas devoir découper cet objectif ambitieux en une multitude de petites tâches à réaliser les unes après les autres. C’est exactement pareil en développement : tu découpes un algo complexe en plusieurs petits bouts de codes pour résoudre le problème !

Et les mobilisations citoyennes ?

J’y viens ! Le troisième volet, ce sont donc les mobilisations citoyennes : je suis définitivement un citoyen engagé. Je suis ambassadeur bénévole de la plateforme Change.org, où j’accompagne gratuitement des lanceurs de pétitions afin de faire entendre leurs voix dans le débat public. Localement, je participe aussi à essayer de faire changer les choses de façon positive à Marseille avec notre collectif citoyen « Changer Marseille ». Nous essayons de redonner le pouvoir d’agir aux habitants face aux décideurs, qu’ils soient des élus ou des grandes entreprises.

Oui, j’ai pu lire beaucoup d’articles sur tes projets sur Internet ! 

Oui, il y a beaucoup d’articles, surtout sur les Poussins, car c’était une grande mobilisation citoyenne pour la défense des petits entrepreneurs rassemblant plus de 140 000 citoyens et citoyennes. Notre initiative a eu un grand écho et nous sommes passés sur la plupart des médias en France (BFM TV, Canal +, Libération, le Figaro et aussi à l’international avec le Financial Times). Nous avons même été reçus à Bercy, au Ministère du Commerce et de l’Artisanat.

Après des mois de mobilisation et de travail en collaboration avec le rapporteur de la loi (Laurent Grandguillaume), nous avons finalement réussi à obtenir gain de cause. On a une démarche transpartisane, c’est innovant et c’est ça qui a plu à de nombreux citoyens et citoyennes, je pense.

Ensuite, il y a eu le nouveau volet développement web dans ma vie. Pour moi, c’est très complémentaire avec le reste. Professionnellement, si je devais me situer, mon objectif, c’est d’être développeur. Après quelques années d’acquisition et avec la fibre entrepreneuriale, j’aimerai monter ma start-up. Ça donne la possibilité d’être indépendant et de rencontrer des gens qui ont un profil intéressant. On reste vite bloqué en game design à l’étape projet, face à la réalisation, d’où l’importance du développeur.

O’clock m’a ouvert à la passion du code. Pourtant, j’en avais fait seulement en décembre pour m’auto-former, c’est une véritable découverte et je suis carrément devenu passionné de ça ! Comme je disais, pour faire du code, il faut diviser par tâches. Pour créer le meilleur jeu vidéo du monde ou en entrepreneuriat, tu divises les gros problèmes en petites tâches aussi. Tu as toujours trois, quatre, voire cinq façons de résoudre les problèmes, ça reste très créatif. Les possibilités sont très stimulantes.

Et du coup, pourquoi le développement web ?

Je connais beaucoup de développeurs autour de moi. Je vois qu’ils ont cette possibilité de créer, d’avoir un emploi du temps leur laissant le temps de monter des projets. Ils associent start-up et projet professionnel pour en vivre. C’est ce que j’aime dans le dév, on a la possibilité de découvrir de nouvelles choses, de partager avec ses collègues développeurs et graphistes. Ça ouvre des perspectives !

Le secteur du développement étant en pleine croissance aussi, c’est bien sûr très attirant. Néanmoins si la demande aurait été aussi importante dans un autre domaine mais qui ne m’intéresserait pas réellement, je n’y serais pas allé. Sans parler de marché de l’emploi, être développeur c’est aussi des conditions de travail très épanouissantes.

On peut travailler dans une ambiance start-up. Nos compétences sont prises en compte et reconnues dès notre premier emploi contrairement à d’autres métiers. Là, j’ai vraiment eu la chance de trouver un secteur ultra dynamique ET qui me stimule intellectuellement.

C’est vrai et si en plus c’est en télétravail …

Exactement ! J’ai choisi O’clock pour 3 raisons :

Pour le téléprésentiel déjà. J’ai toujours tout appris de chez moi, même dans les relations avec des clients. C’est un véritable confort et j’avoue que l’idée de passer une heure par jour dans les transports en commun me rebutait, je trouvais que c’était une perte de temps et une fatigue supplémentaire qui risquaient d’affecter ma qualité d’apprentissage.

Ensuite pour la qualité du programme proposé et la durée de la formation. J’ai comparé plusieurs écoles bien sûr et O’clock était l’idéal pour moi de part les notions abordées et les technologies apprises.

Pour finir, pour l’ambiance, qui s’est confirmée en débutant la formation. C’est très horizontal comme ambiance, il y a de l’humour, de l’entraide, ça m’a attiré. Ça se retrouve aussi dans la promo. Personnellement je suis plus à l’aise en front. Quand j’ai des soucis en back mes camarades m’aident et vice versa.

Tu as l’air bien intégré ! Dans ton confessionnal, tu disais que tu souhaitais être totalement immergé dans la formation, c’est le cas ? Est-ce que tu poursuis tes projets en parallèle des cours ?

Alors là, oui, je suis totalement immergé entre les cours et les exercices. Mes projets sont en pause. C’est tellement prenant que je suis totalement dedans. Le week-end, je reste bénévole sur « Changer Marseille ». Pour bien assimiler la formation, j’ai besoin de poser des questions, de regarder des vidéos, de discuter avec les autres élèves et de m’entraîner sur des exercices pour tout bien comprendre. C’est ma façon d’apprendre. Ma progression est très rapide du coup. De décembre à juin, j’ai appris les bases seul. Depuis le début de la formation, ça va très très vite et je progresse à vue d’œil. Ce qui change chez O’clock, c’est cette immersion. Là où je m’éclate le plus, c’est sur le pair-programming.

Les profs-mentors nous font gagner un temps fou et la communauté est là pour encourager la progression.

Concernant le financement de la formation, comment ça se passe quand on est auto-entrepreneur comme toi ?

Je n’avais pas les moyens, à la base, de financer la formation. Je me suis positionné avec ma référente Camille (merci à elle au passage) sur l’idée de faire financer la formation par Pôle Emploi. À Marseille, c’est compliqué. Ils voulaient me rediriger vers des formations déjà conventionnées comme l’AFPA.

J’ai fait une demande pour #LFAO (La Faute A O’clock pour ceux qui ne sont pas encore dans la secte O’clockienne.) et c’est passé ! C’est une grande chance car j’y aurai passé deux fois plus de temps via l’AFPA. Ce que j’ai aimé chez O’clock, c’est qu’il n’y a pas de barrière sociale. Il y a des solutions pour tout et pour tout le monde. À titre personnel, je suis pour ce genre de démarche, je veux que tout le monde réalise ses rêves. Je n’aime pas l’idée que certaines personnes soient spectateurs de leur vie car envoyées dans la mauvaise formation, au mauvais moment, par une tiers personne.

Des initiatives comme l’entrepreneuriat ou O’clock, je trouve ça super car ça permet de redevenir acteurs de sa vie.

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Adrien en plein création d’un projet incroyable. Enfin, on suppose. On n’en sait rien pour être honnêtes, on devrait faire la formation nous aussi finalement …

Quel genre de développeur tu veux devenir, d’un point de vue technique et technologique déjà ?

Ce qui me plaît beaucoup c’est le front : HTML, CSS, JavaScript, Bootstrap … Je sais déjà que je vais prendre la spé React. J’aime JavaScript et, avec JS, ce qui m’intéresse aussi ce sont les applications mobiles (React Native). Dans le web, j’adore l’animation et l’interaction avec l’utilisateur. Pour les jeux vidéo, il y a beaucoup d’outils pour travailler l’aspect visuel. Le front satisfait ma créativité, même si c’est aussi important et très intéressant de maîtriser le back.

En dehors de la technique, quel genre de développeur veux-tu devenir ? Est-ce que tu souhaites poursuivre tes initiatives locales, te diversifier ou tu restes ouvert à tout après la formation ?

Ce qui est sûr c’est que je vais rester sur Marseille, c’est ma ville ! J’y ai grandi et j’ai un lien fort avec la cité phocéenne. Je vais aussi continuer de m’impliquer à « Changer Marseille ». Nous avons récemment remporté le prix de la fondation MACIF et prochainement, je vais profiter de mes compétences nouvellement acquises pour créer le site web de notre association !

Professionnellement, je ne me refuse rien. Ce qui m’intéresse à long terme, c’est l’entrepreneuriat et le freelance mais je vais rechercher activement des stages, CDD, CDI … Ça va vraiment dépendre de la mission. À Marseille, il y a beaucoup de start-ups, il y a des possibilités de trouver. On verra à la fin de la formation ce qui s’offre à moi. Je suis ouvert à toutes les opportunités.

Après ta formation, est-ce que tu veux quand même trouver un moyen de combiner tes différents métiers  ? Ou tu veux te tourner vers des activités dédiées pour des entreprises ?

Au départ, ma priorité va être de prendre de l’expérience afin de consolider mes connaissances en développement web. Je vais donc d’abord rechercher des missions freelance ou des postes en entreprises pour continuer à progresser dans ce domaine.

Après, si je me projette à long terme, j’aimerai bien alterner ! Je me vois bien pendant un mois faire un site en front en freelance, un mois après créer un jeu indépendant seul de mon côté, un mois après être bénévole pour une association, la semaine suivante, faire un site qui a une valeur sociale, puis ensuite, pourquoi pas un site web ou une application pour le lancement d’une start-up innovante qui va révolutionner son secteur…

Une dernière question pour rêver un peu : quel genre de projet tu rêves de monter ? Le projet le plus fou, même s’il est irréalisable aujourd’hui.

(Après un petit silence, nous avons vite compris que des idées, il en a des milliers, Adrien.)

J’en ai beaucoup du coup, haha ! Je vais essayer de rester synthétique. Dans le dev, j’adore partager ce que je sais. Quand j’apporte un coup de main aux autres, j’adore ça. Je me dis, pourquoi ne pas devenir formateur en développement web, ouvrir une chaîne YouTube sur le dev web … Tout ça m’intéresserait beaucoup. J’aime transmettre mes connaissances et aider les gens à apprendre de nouvelles choses pour qu’ils puissent s’épanouir. Dans le domaine entrepreneurial : monter une belle start-up qui a du sens !

Pour conclure, le petit mot de la fin ?

Pour ceux qui hésitent encore à se lancer, je leur dis : si vous sentez que c’est votre voie, il ne faut pas se demander si vous avez le niveau ou pas. Foncez et donnez-vous les moyens de réussir. Essayez le chemin vers O’clock. N’ayez pas peur du Confessionnal. Profitez-en pour vous former un peu seul de votre côté pour vous rassurer et prendre de l’avance sur le programme.

C’est le bon moment pour devenir développeur !