Salut vous trois ! 👋 Ça en fait du monde dans nos interviews aujourd’hui. Comment allez-vous ? Allez, les dames d’abord et on verra par la suite !
Coucou ! 👋 Ça va bien. Je suis Iris j’ai 39 ans, j’habite dans la Somme. J’ai fait une licence en cinéma et audiovisuel et une alternance dans le domaine qui m’intéressait vraiment : le motion design. J’ai exercé ce métier pendant plus de 10 ans, une assez longue carrière dans le motion design, mais le confinement pointant le bout de son nez, j’ai décidé de changer de voie, et de me diriger vers un métier qui m’est très familier. Ayant un père, un frère et un chéri développeur, j’ai toujours baigné dans le code alors je me suis dit pourquoi pas me reconvertir là-dedans ?
Ams-stram-gram… Yacine ?
Bonjour à tous ! 👋 Moi, c’est Yacine, 27 ans, j’habite à Bordeaux. J’ai bossé dans le webmarketing et dans le commerce. J’ai fait un IUT en technique de commercialisation, puis j’ai enchainé avec une année de STAPS et enfin j’ai fini avec un M2 en marketing vente. Après le diplôme, j’ai été commercial. Ça ne m’a pas du tout plu. J’ai ensuite repris la stratégie marketing d’une entreprise qui commercialise du parquet. Après 2 ans d’éclate, j’avais envi de voir autre chose, je ne savais pas encore quoi faire, mais l’entrepreneuriat m’attirait. Et bam la covid. Étant technophile et en pleine remise en question, c’est l’écoute de podcasts -ceux d’Oussama Amar- qui m’ont poussé à me lancer dans une reconversion en tant que développeur.
Et enfin, c’est à toi Nicolas !
Et moi, c’est Nicolas. J’ai 27 ans, je viens de la région parisienne. Issu d’un bac scientifique, poursuivre dans le supérieur ne me plaisait pas trop. Alors j’ai décidé de me lancer dans le monde du travail, sauf que c’est assez compliqué. 😅 J’ai fait un an chez KFC et ce n’était pas hyper stimulant… Alors, étant passionné de jeux vidéo, j’ai réussi à travailler pendant 4 ans chez Micromania, je suis passé d’un poste en CDD à celui de responsable adjoint. Comme un peu tout le monde ici, j’ai remis ma vie professionnelle en question avec le confinement. Des amis qui étaient dev, depuis pas mal de temps, m’ont conseillé de me renseigner sur le sujet et ça m’a plu.
Bon, O’clock, c’est pas tout nouveau pour vous, vous aviez fait quelle formation avant de faire l’alternance ?
Nicolas : J’ai commencé ma première formation du 22 février au 9 août 2021. J’ai fait le Socle PHP et j’ai enchainé avec la spé React dans la promo Shéhérazade. Ensuite, j’ai eu 2 mois pour trouver mon alternance.
Yacine : J’étais dans la promo Pan de novembre à mars 2020. J’ai fait le socle JS et la spé React. Perso, c’était très dur pour moi. La logique algorithmique n’est pas innée chez moi alors je devais travailler deux fois plus que pratiquement tout le monde. Au début, je n’arrivais à rien, mais par la suite mes efforts ont porté leurs fruits, j’ai réussi à m’en sortir et j’en suis plutôt fier. 😎
Iris : C’est ça ! Alors moi, c’est un peu spécial parce que je n’ai pas réussi à me faire financer les 6 mois de formation alors je n’ai fait que la formation socle de 3 mois dans la promo Valkyrie. La formation s’est déroulé de juin à août ce qui m’a laissé qu’un mois pour trouver mon alternance. C’était sport !
Pourquoi avoir choisi O’clock à l’époque ?
Iris : Au début, je voulais me diriger sur Openclassroom. Mais j’avais besoin d’un cap et d’un suivi. Après avoir fait ma veille sur les différentes écoles, je suis tombé sur la vôtre. Les avis étaient parfaits ! Peut-être même un peu trop parfaits alors j’ai hésité à m’inscrire. C’est finalement un chef d’entreprise d’agence web qui m’a dit qu’il connaissait quelqu’un ayant fait O’clock et qui lui en a dit beaucoup de bien. Alors je me suis inscrite, il ne m’en fallait pas plus.
Nicolas : En fait, deux de mes amis sont développeurs et sont passés par deux formations différentes : un à fait Openclassroom et l’autre, O’clock. À force d’en discuter, j’ai trouvé que la formation O’clock semblait mieux structurée et puis le format téléprésentiel, c’est vachement cool ! Les avis étaient bons, alors je me suis lancé !
Yacine : Je trouvais que l’école dégageait un bon état d’esprit. Il y a beaucoup d’avis positif, mais c’est très nuancé notamment sur la durée et l’intensité. Ça me semblait honnête et complet.
Pourquoi vous tourner vers l’alternance ?
Iris : De base, ce n’était pas prévu que je fasse l’alternance. Mais je ne pouvais pas me prétendre dev avec uniquement mes connaissances du socle. Quand j’ai vu que l’alternance reprenait je me suis dit “allez, pourquoi pas ?”. J’ai eu mon premier métier de motion designer grâce à l’alternance alors je me suis dit que j’allais trouver mon premier métier de dev avec l’alternance aussi. Et puis je voulais aller au-delà du bac +2.
Nicolas : Un peu pareil qu’Iris. Je trouvais que même avec la formation de 6 mois, mes compétences avaient besoin d’être encore consolidées pour me proclamer développeur.
Yacine : J’ai envisagé l’alternance uniquement deux mois avant la rentrée. La principale motivation et la même que mes camarades, mon niveau. Lors de mes entretiens à la sortie de formation, lorsque mes potentiels employeurs me demandaient de faire des tests techniques, je m’en sortais de justesse. C’était que des postes en front et je n’avais pas de bases assez solides.
Pour l’alternance chez O’clock. Aviez-vous postulé autre part ?
Iris : Mes 3 mois de socle ont été extrêmement positifs sur de nombreux aspects. On ne change pas une équipe qui gagne, il n’était pas question de chercher ailleurs !
Nicolas : Non plus, pour moi, c’était logique de continuer chez O’clock.
Yacine : Pareil ! Même si c’était dur, l’accompagnement est quand même vachement bien fait. Et j’ai l’impression que même si O’clock grossit, la qualité d’enseignement ne change pas.
Et du coup, parlez-nous un peu de l’alternance : comment ça se passe ?
Nicolas : Ça se passe bien, mais c’est différent de la formation précédente. Lors de ma première formation, il y avait un côté plus déluré et fun. J’ai l’impression que dans la promo en alternance, on est déjà rentré dans le monde “sérieux” du travail, c’est beaucoup plus calme. Bon ce n’était pas le souk non plus, mais on ressent pas mal le contraste. Même entre nous, il y a quand même moins de contact. J’imagine que le fait d’être en entreprise au lieu d’être en classe y joue pour quelque chose. Ce n’est pas un point négatif non plus, c’est juste un constat !
Iris : Je suis vraiment d’accord avec Nico, mais attention, on veut préciser que ce n’est pas une mauvaise chose ! C’est juste que moi par exemple je serai toujours une Valkyrie avant d’être une Phénix ! On est quand même amené à bosser en groupe lors des cours et ça, c’est toujours chouette ! Mais on sent qu’avec l’alternance on monte d’un cran.
Yacine : Je rejoins mes camarades ! L’ambiance est plus studieuse, mais c’est vraiment pas plus mal, on est tous plus focus parce qu’on sait qu’en entreprise on n’a pas trop le droit à l’erreur, c’est du sérieux.
Ça ne vous fait pas bizarre de passer la semaine tantôt en chaussons 🧦, tantôt en soulier 👞 ?
Iris : Oh non ! Quand on a cours, c’est cool on reste à la maison et on dort plus longtemps. Par contre j’avoue que pour moi les 30 kilomètres à mon grand âge ça commence à piquer ! Surtout après deux ans passés en télétravail. Mais bon, ce n’est pas la mer à boire non plus et on s’y fait rapidement !
Nicolas : Alors pour moi pas de soucis ! Je ne vais en entreprise qu’une seule journée par semaine. Lundi, mardi en cours, le mercredi dans les locaux de l’entreprise et la fin de semaine en télétravail.
Yacine : Pas du tout, au contraire ça fait même du bien ! J’apprécie ce ryhtme : ni trop à la maison, ni trop au bureau.
Comment s’est passé votre recherche d’alternance ?
Iris : Stressante !😅 Je n’avais pas beaucoup de temps et puis à 39 ans, c’est beaucoup moins facile de trouver. L’entreprise d’accueil n’a pas de choix de contrats avec une personne de plus de 30 ans et donc, ils ne peuvent pas disposer de l’aide de l’état. Alors forcément, je coûte plus cher. On m’a refusé des postes pour cette raison alors ce n’était pas simple du tout. C’est grâce à mon réseau que j’ai réussi à me débrouiller et à décrocher mon contrat.
Nicolas : Ça s’est bien passé, mais c’était très stressant, d’autant plus que je me suis fixé une deadline. En effet, il était hors de question pour moi de commencer les cours sans avoir trouvé d’entreprise. En plus de ça j’ai cherché au mois d’août, en région parisienne où pour un poste, il y a 160 candidatures en moins d’une heure sur Linkedin. J’ai dû sortir de ma zone de confort pour trouver cette alternance. Littéralement, parce que j’ai trouvé mon contrat à Toulon, alors j’ai dû déménager. À force de spammer mon Linkedin, mes employeurs ont fini par me remarquer, donc c’est cool quand nos efforts portent leurs fruits.
Yacine : Je dirais folklorique pour changer un peu de mes camarades ! Comme Nico, je m’étais fixé une deadline, le premier lundi de septembre précisément. Mais je ne sais pas pourquoi mais j’étais persuadé que j’allais trouver. Je n’ai rien lâché et effectivement, j’ai trouvé.
Avez-vous passé plusieurs entretiens avant de décrocher votre emploi ?
Iris : J’en ai passé 4 !
Nicolas : Dans mon cas, plusieurs contacts mais qu’un seul entretien vocal, c’était mon coup de chance.
Yacine : Trois entretiens, deux réponses positives.
Quel type de contrat avez-vous réussi à décrocher ?
Nicolas : En contrat d’apprentissage.
Yacine : En apprentissage également !
Iris : Je suis en contrat professionnel.
Du coup ! Dans quelle boite êtes-vous et quel est votre rôle ?
Iris : Je travaille pour une agence de communication qui s’appelle Nord image. Cette agence fait du print, du web marketing, des sites web, de la photo, de la vidéo et de la gestion de réseaux sociaux. Nos principaux clients sont des industriels. Mon rôle dans l’entreprise est de fabriquer des sites web avec wordpress et également de créer une application en interne.
C’est mon plus gros projet, celui que je vais présenter à l’examen. Une application de gestion de projet, je trouve ça vraiment super intéressant. L’équipe est cool, on est 3 sur ce chantier et on s’entraide pas mal. 💪
Yacine : Je suis chez Learnilyb, c’est le leader de la formation en ligne de la chirurgie dentaire. J’ai été embauché en tant qu’alternant en dev front. Ma première mission a été de faire l’intégration (from scratch) de la maquette de leur filiale Revewlib.
En ce moment je travaille sur le développement du site vitrine de la maison mère learnylib avec un back en PHP et un front classique JS/SCSS/HTML, le tout sans framework. Et en parallèle, on bosse également sur notre gros projet de plateforme e-learning en interne. Ça se passe super bien je m’éclate.
Nicolas : Quant à moi, je travaille pour une petite startup qui est Jack and Russell’s (site non disponible lors de la dernière vérification en mai 2024), comme le chien. On s’occupe de faire des sites web et on a aussi une petite équipe de web marketing qui s’occupe de ces sites. Nos clients sont principalement les entreprises de la région ! Nous sommes quatre mais seulement deux dev’, mon maitre d’apprentissage et moi.
Actuellement on est sur un gros projet, on développe le site d’une agence immobilière, sinon, je fais majoritairement des sites vitrines.
Racontez-nous votre première semaine en entreprise : Quel était votre état d’esprit avant, pendant et même après tant qu’on y est ?!
Yacine : Avant de commencer j’avais un gros syndrome de l’imposteur. Mais quand on m’a parlé des futures missions, j’étais vachement rassuré parce que mes missions allaient monter crescendo. On m’a vraiment mis à l’aise durant ma première semaine, je n’ai même pas eu le temps ou l’occasion de stresser. À la fin de la semaine j’étais soulagé que ce soit passé. 😌
Iris : Un petit peu stressée avant, mais impatiente. Pendant, on ne réfléchit pas trop, on fait le boulot, mais on a quand même des petits coups de stress, quand on fait une petite gaffe, mais après on se rend compte que ce n’est pas bien grave. Et après LESSIVÉE, mais super contente !🥵
Nicolas : J’avais de grosses appréhensions au début. Passer de la vente au dev ce n’est pas rien. J’avais peur de toucher au code et de tout casser 🤯 , le stress à la moindre action. Au final, mes patrons m’ont vachement soutenu et ont dédramatisé ma situation, et puis on se rend compte qu’il est très facile de revenir en arrière quand on se trompe. Après cette semaine, j’étais un peu plus soulagé.
Et après l’alternance, quels sont vos plans ?
Iris : Devenir riche ahah ! 🤑 Plus sérieusement, continuer dans le dev. Peut-être pas essentiellement dans le web, mais plus élargie, j’ai quelques idées en tête. À coté, j’ai une passion qui est le dessin et le dessin animé, alors j’ai toujours cette volonté de bosser dans ces domaines. J’avais d’ailleurs raconté en BD mon socle, c’était super bien reçu dans la communauté O’clock.
Nicolas : J’allais sortir la même vanne qu’Iris ! 🤣 Sinon après l’alternance, je compte continuer à apprendre. C’est le principe d’un dev, j’aimerais être fullstack principalement avec javascript. Je veux devenir le plus polyvalent et efficace possible.
Yacine : Honnêtement je ne sais pas. 🤔 Pour moi, la fin de formation, c’est encore très loin. Je suis vraiment bien dans ma boite, dans mon entreprise, il y a vraiment de grosses opportunités à saisir que ce soit en poursuite de carrière ou dans l’entrepreneuriat.
Est-ce que ces plans sont différents de ceux que vous vous imaginiez avant l’alternance ?
Iris : Globalement j’ai toujours les mêmes ambitions ! Ça me motive à atteindre mes objectifs sur le long terme.
Nicolas : Pour ma part je suis content parce que ça n’a fait que confirmer mon orientation !
Yacine : Moi ça m’a fait clairement changer d’avis. Avant l’alternance, j’avais la tête dans l’entrepreneuriat. Mais découvrir la vie en entreprise et ayant des obligations salariales, je me dis que la vie en tant que salarié, c’est finalement pas si mal.
C’est déjà fini ! Un petit mot de la fin :
Iris : Mon premier, c’est de foncer, même si tu es une femme, et peu importe ton âge et même si on te décourage. Mon second est d’envoyer de gros poutous à Adrien, Djyp, Morgan et JB mes formateurs parce que je leur serai éternellement reconnaissante ! ❤️
Nicolas : Si je peux donner un petit conseil, il faut éviter de se mettre des bâtons dans les roues, il y a déjà bien assez d’obstacles sur la route ! 🤩 Si vous avez envie de développer, alors développez ! Je remercie évidemment les Sheherazade et nos profs’ Alexis, Charles, Greg, Julien et tout les autres que j’ai eu la chance de rencontrer pendant les six mois de socle+spé.
Yacine : La vie est faite de rencontre alors il faut foncer et apprendre de tout le monde ! 💪