Trouver un emploi après une reconversion professionnelle

Changer de vie sans galèrer, c’est possible ?

Vous avez décidé de tout plaquer, fini les petits chefs pénibles, les réunions soporifiques et les cafés imbuvables à la machine. Bienvenue dans le monde excitant de la reconversion professionnelle ! Mais une question vous hante, comment trouver un emploi après une reconversion sans se retrouver coincé dans le “CV-purgatoire” (celui où l’on vous répond : « Désolé, vous n’avez pas l’expérience… mais pour avoir l’expérience il faut un job… mais pour avoir un job il faut l’expérience… »). 

Rassurez-vous, l’informatique est l’un des secteurs qui recrute le plus en France, et l’école O’clock en a fait son terrain de jeu depuis 2016. Avec nos deux filières phares : le développement web et la cybersécurité, on accompagne celles et ceux qui veulent réussir leur reconversion et surtout trouver un emploi rapidement.

Sommaire

• Partie 1 – Pourquoi l’informatique est idéale ?
• Partie 2 – Comment réussir sa reconversion ?
• Partie 3 – Les stratégies gagnantes pour trouver un emploi

Partie 1 – Pourquoi l’informatique est idéale pour trouver un emploi après une reconversion

Quels métiers recrutent le plus après une reconversion professionnelle ?

Si vous vous demandez comment trouver un emploi après une reconversion, sachez que certains secteurs sont particulièrement porteurs. On ne vous surprendra pas en affirmant que l’informatique en fait partie. Développement web, cybersécurité, data… ces métiers sont en forte demande en France.

Selon France Travail, les développeurs et experts en cybersécurité font partie des profils les plus recherchés en France. Ainsi en 2023, ils indiquent que plus de 1,2 million de recrutements (hors intérim) ont été réalisés dans le secteur numérique. De son côté, le syndicat du numérique Numeum indique un manque de 15 000 professionnels en cybersécurité, notamment pour des postes techniques comme les pentesters, ingénieurs sécurité et analystes.

Graphique des métiers qui recrutent pour trouver un emploi après une reconversion. Crédits : La Grande Ecole du Numérique ©

Selon Le Le Monde Informatique, les développeurs spécialisés dans le cloud et les services IT voient leur salaire augmenter, signe que leur profil est devenu très prisé. En 2023, Orange CyberDefense avait annoncé vouloir recruter près de 800 professionnels en cybersécurité en Europe. De son côté, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est en pleine croissance avec un effectif qui est passé en dix ans de 100 agents à plus de 600. Autant dire que si vous vous reconvertissez dans ce domaine, les entreprises vont vous dérouler le tapis rouge.

Donc, si vous vous décidez pour une reconversion vers le développement web ou la cybersécurité, ce sont deux filières portées avec de vraies opportunités d’emploi. La bonne nouvelle ? La tech est l’une des filières rémunératrices les plus ouvertes aux reconversions professionnelles.

Les perspectives d’emploi après une reconversion

Pour commencer, vous n’êtes pas seul(e) à vouloir du changement. Une étude de Centre Inffo / France Travail montre que 49 % des actifs envisagent ou préparent une reconversion. Parmi eux, les jeunes (moins de 35 ans) et les personnes sans emploi sont les plus nombreux.

Dans l’informatique, la demande a été si forte ces 10 dernières années (près d’1 million de recrutements par an dans le secteur numérique) que les entreprises valorisent la motivation et la capacité à apprendre et seront plus enclines à recruter des profils issus de la reconversion professionnelle.

Côté emploi : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

En développement web, en septembre 2025, plus de 4500 offres d’emploi étaient référencées sur Indeed. Si la recherche du premier emploi est un challenge, le recrutement de juniors reste dynamique, surtout dans les PME, les startups et les ESN. Même les profils issus d’une reconversion peuvent trouver leur place grâce à une formation solide, un stage et un portfolio agrémenté de projets personnels ou des contributions open source.

Dans la cybersécurité, la France manque de milliers de professionnels et les obligations légales (NIS2, RGPD, DORA) poussent les entreprises à renforcer leurs équipes. Résultat : si vous vous reconvertissez dans ce domaine, il y a de fortes chances que vous trouviez un poste rapidement, parfois même avant la fin de votre formation.

Et l’IA dans tout ça ? Avec 166 000 offres d’emploi IA publiées en 2024 contre 21 000 en 2018, la France devient le premier pays européen en volume d’annonces.

Côté salaire : de belles perspectives

Selon Glassdoor, le salaire moyen pour un profil junior en développement web tourne autour de 27 900 €/an, avec une forte progression au bout d’environ 5 ans d’expérience. Avec patience et de l’investissement personnel, vous pouvez évoluer vers des postes de Lead Développeur, Chef de projet ou Responsable de projet.

En cybersécurité, les salaires vont devenir très rapidement intéressant, en effet le secteur offre souvent des packages encore plus attractifs en raison de la pénurie de talents. Pour le technicien système et réseaux débutant (ou administrateur), le salaire moyen avoisine les 24 498 € par an (Hellowork), en progressant vers le métier d’Analyste SOC (Pentester) ou de Responsable Cybersécurité, les salaires évoluent entre 35 et 60 000€/an.

En gros, si vous êtes sérieux, motivé, formé et un peu débrouillard, vous avez de vraies chances de signer votre premier CDI après quelques semaines de recherche.

Pourquoi l’informatique est un secteur favorable aux reconvertis ?

Changer de carrière peut faire peur. Vous pensez repartir à zéro, vous risquez d’être perçu comme “profil atypique” ou que l’on vous reproche de manquer d’expérience. Mais dans l’informatique :

• Les recruteurs privilégient la capacité à apprendre et à s’adapter.

• Les stages, projets personnels et contributions open source comptent presque autant que l’expérience professionnelle.

• Les compétences acquises dans un métier précédent (humaines et techniques) sont un vrai plus : organisation, analyse, écoute et patience, responsabilité ; toutes ces compétences qu’un profil très junior en sortie d’école ne pourra pas mettre en avant, vous oui.

Pour le recruteur, ces compétences transférables montrent que vous êtes capable de vous adapter rapidement à un nouveau métier et de réussir votre reconversion.

Astuce pratique : Identifiez vos compétences clés avec un cours en ligne, puis intégrez-les dans votre CV et votre profil LinkedIn. Cela permet de montrer que vous êtes prêt à trouver un emploi après votre reconversion avec des atouts concrets.

Partie 2 – Comment réussir sa reconversion dans l’informatique

Pourquoi un accompagnement est-il important pour réussir sa reconversion ?

Se reconvertir seul peut être difficile. Selon France Travail et Transitions Pro, près de 90 % des reconversions réussies passent par un accompagnement structuré.

Un accompagnement efficace vous aide à :

• Choisir la formation adaptée à vos objectifs.

• Définir un projet professionnel clair.

• Préparer vos candidatures et vos entretiens.

Chez O’clock, notre accompagnement complet à la reconversion professionnelle vous permet de naviguer plus sereinement vers votre nouveau métier :

• • Un format en téléprésentiel, pour suivre un cours en direct depuis chez vous, avec un formateur dispo et des interactions en temps réel. Pas besoin de prendre le métro à l’heure de pointe !

• • Deux filières spécialisées : développement web ou cybersécurité, toutes deux très demandées sur le marché. Oui, vos compétences vont enfin rencontrer des jobs qui les apprécient.

• • Des formateurs issus du terrain, pour apprendre avec des cas concrets et non sur des slides qui n’auraient pas été révisées depuis 2010.

En gros, on vous tient la main mais pas trop, promis.

J’ai dû monter un dossier, argumenter pour dire pourquoi je voulais cette formation, et ça m’a obligé à me poser, j’ai pris le temps de rédiger mon projet, et de parler à des gens, le CEP et des pro, qui ont parlé du métier, j’ai parlé à des développeurs, des graphistes, et j’ai pris du recul.
– Michael, gestionnaire de patrimoine devenu développeur – formation financée via un PTP.

Grâce à un accompagnement adapté, votre reconversion devient moins un saut dans l’inconnu et plus une aventure guidée avec un GPS inclus.

Formation reconversion professionnelle : coder ou sécuriser, il faut choisir !

Changer de métier, c’est aussi choisir son camp. Team créateurs ou team gardiens ? Vous préférez construire des outils numériques ou protéger le web des vilains hackers ? 

Filière développement web 

• Compétences acquises : HTML, CSS, JavaScript, frameworks comme React, gestion de bases de données, Git.
• Objectif : devenir développeur web junior capable de réaliser des sites, applications ou API.
• Bonus : un portfolio de projets pour séduire les recruteurs.

Filière cybersécurité 

Dans ce secteur, la formation est un critère important du recrutement. Selon l’ANSSI, 66% des spécialistes en cybersécurité sont titulaires d’un diplôme ou d’une certification en cybersécurité, tandis que 63 % possèdent un diplôme en informatique ou numérique.

• Compétences acquises : protection des systèmes, analyse des vulnérabilités, cryptographie, conformité réglementaire. 
• Objectif : intégrer rapidement des postes techniques très recherchés, avec un fort potentiel salarial. 
• Bonus : participation à des simulations et CTF pour démontrer votre niveau.

🚨 Fun fact : pas besoin de diplôme pour rejoindre l’école O’clock. Que vous soyez un grand débutant qui pense que le HTML est un logement social, ou déjà un peu avancé, nos parcours modulables vous amènent jusqu’au bac+2 ou bac+4 en 3 à 8 mois selon votre projet.

Compétences transférables et développement de nouvelles compétences

On vous l’a dit plus haut. Se reconvertir, ce n’est pas repartir de zéro, mais construire sur ce que vous savez déjà faire. On appelle ça des compétences transférables, elles traversent les métiers et trouvent une nouvelle utilité dans le numérique.

Ces acquis forment la base. Mais la magie de la reconversion, c’est d’y ajouter une nouvelle couche, celle des hard skills (compétences techniques ou pratiques). .

Enregistrez bien cette information : vous n’êtes pas junior même si vous débutez dans le code ou l’administration réseau. Le mélange hard skills + soft skills vous permet de créer un profil très recherché, ce qui augmente vos chances de trouver un emploi après une reconversion.

reconversion : Comment surmonter le doute et gagner en confiance ?

Le plus difficile dans une reconversion, ce n’est pas vraiment d’apprendre à coder une boucle for. Le vrai combat de la reconversion, ce sont les doutes qui s’invitent à chaque étape, dont le fameux syndrome de l’imposteur. Vous n’y échapperez pas. Vais-je y arriver ? Est-ce que je ne suis pas trop vieux ? Est-ce que les recruteurs vont vraiment me prendre au sérieux ? 

La vérité, c’est que oui, vous pouvez y arriver. Des milliers de personnes avant vous ont déjà réussi leur reconversion, et rien ne vous empêche de suivre le même chemin.

Pour franchir le cap, il faut réunir trois ingrédients essentiels : 

• une formation qui vous apporte des compétences techniques solides et reconnues, 
• un accompagnement fait de coaching, de mentorat et d’entraide, 
• un état d’esprit tourné vers la curiosité et l’apprentissage continu. 

C’est ce trio qui transforme le doute en confiance et qui permet de réussir une reconversion professionnelle durable.

✅ Informations à retenir 

• L’accompagnement et la formation sont essentiels.

• Le choix de la filière (développement web, cybersécurité…) conditionne vos opportunités.

• Vos expériences passées sont un levier, pas un frein.

• La confiance et la méthode sont des clés pour réussir et décrocher votre premier poste.

Partie 3 – Trouver un emploi après une reconversion : les stratégies gagnantes

Comment adapter son CV pour réussir sa reconversion professionnelle 

Chercher un emploi après une reconversion est un vrai défi. Le piège le plus courant, c’est de présenter un CV qui reflète davantage votre passé que votre avenir. 

1. Le titre du CV : se projeter vers le futur

Une erreur classique est de garder son ancien intitulé de poste (« Responsable magasin », « Conducteur de travaux », etc.) au lieu de mettre le titre du métier que vous visez : « Développeur web », « Analyste cybersécurité », « Technicien systèmes et réseaux », par exemple. Faire cela permet de donner immédiatement la bonne information et d’aligner votre profil avec l’offre que vous ciblez.

2. Le résumé ou encadré de présentation

Sous le titre, ajoutez un court paragraphe de résumé (5-6 lignes).
Expliquez :

• votre parcours et la logique de votre reconversion,

• les atouts transférables de vos expériences passées,

• votre motivation pour le métier du numérique choisi.

Exemple :
« Après 8 ans dans la gestion de projet événementiel, j’ai choisi de me spécialiser en développement web. Je mets aujourd’hui mes compétences en gestion, ma créativité et ma maîtrise des outils digitaux au service de la conception d’applications web performantes. »

3. La mise en avant des compétences

Au lieu de se contenter d’un CV chronologique, vous pouvez essayer de candidater avec un CV par compétences.
En haut du document, créez une rubrique « Compétences », divisée en deux parties :

• Compétences techniques (hard skills) : langages de programmation (HTML, CSS, JavaScript, Python…), outils de cybersécurité (Wireshark, Metasploit, SIEM…), frameworks, gestion de bases de données…

• Compétences transversales ou transférables : organisation, communication, gestion de projet, travail collaboratif.

Chaque compétence peut être illustrée par un exemple concret tiré de vos expériences passées.
Exemple :

• « Gestion de projet » → coordination d’une équipe de 5 personnes pour mener un projet événementiel de A à Z dans des délais serrés.

• « Analyse et résolution de problèmes » → mise en place d’outils de suivi pour optimiser la performance de l’équipe.

4. Mettre en avant les formations

Si vous avez suivi une formation intensive en développement web ou en cybersécurité, donnez une place centrale à cette rubrique.
Mentionnez :

• la spécialité,

• les projets réalisés,

• les outils et technologies maîtrisés (et surtout pas de barre de progression : 30% 50% ou ★☆☆ ; ça n’a pas vraiment de sens et cela peut même vous desservir).

Ces éléments rassurent le recruteur sur votre niveau actuel, surtout si vous n’avez pas encore d’expérience professionnelle dans le domaine.

5. Valoriser ses expériences passées intelligemment

Ne cherchez pas à tout détailler. Pour chaque expérience, sélectionnez 1 ou 2 réalisations marquantes et analysez-les :

• quel objectif ?

• quelles méthodes ?

• quels résultats ?

Puis reliez-les aux compétences utiles dans le numérique (rigueur, résolution de problème, sécurité des données, gestion d’équipe, etc.). Ainsi, vos expériences antérieures deviennent des atouts transférables et non des casseroles du passé.

6. Repenser sa stratégie de recherche d’emploi

Vos anciens canaux de recherche ne sont sans doute plus adaptés. Par exemple, si vous veniez du BTP, vous utilisiez peut-être des agences d’intérim spécialisées. Si vous travailliez dans la mode, vous connaissiez sûrement FashionJobs.

Dans le numérique, il existe des plateformes spécifiques, souvent incontournables :

• Welcome to the Jungle : nombreuses offres dans la tech, avec une présentation détaillée des entreprises.

• Les Jeudis : spécialisé dans l’informatique et le digital.

• Remotive ou WeWorkRemotely : pour les postes en télétravail.

• ChooseYourBoss : permet de postuler anonymement dans l’IT.

• France Travail et Apec : qui proposent aussi de nombreuses offres numériques.

• LinkedIn : indispensable pour élargir son réseau et accéder au fameux marché caché de l’emploi (dont on parle juste après).

7. Oser postuler

Parfois, on hésite à postuler parce qu’on ne coche pas toutes les cases de l’annonce mais franchement, qui les coche vraiment ? Les recruteurs savent très bien que le « candidat parfait » n’existe pas. 

Oser postuler, c’est déjà montrer qu’on a confiance en son potentiel, qu’on a envie d’apprendre et qu’on n’a pas peur de sortir de sa zone de confort. Une grande partie des compétences s’acquièrent sur le terrain, et ce qui fait souvent la différence, c’est l’attitude, la motivation et la capacité à s’adapter. Alors, la prochaine fois que vous tombez sur une offre qui vous fait vibrer, allez-y ! Même si votre profil n’est pas un copier-coller de la fiche de poste, vous pourriez bien être la bonne surprise du recruteur.

 

Modes de recherche d’emploi et marché caché

Le marché caché de l’emploi représente une part importante des opportunités professionnelles, souvent négligées par les candidats. En adoptant une approche proactive, en exploitant votre réseau, en envoyant des candidatures spontanées et en participant à des événements professionnels, vous pouvez accéder à ces offres non publiées. — Article : Le marché caché de l’emploi sur Grimp.

Jusqu’à 80 % des offres d’emploi ne sont pas publiées, c’est ce qu’on appelle le marché caché de l’emploi. Autrement dit, il y a un monde d’opportunités qui ne se trouve ni sur les jobboards, ni sur les sites d’entreprise ou sur LinkedIn. Pour y accéder, il faut activer son réseau, multiplier les contacts et se montrer proactif.

© Observatoire des métiers 2025 de l’ANSSI en partenariat avec l’AFPA et la DGEFP.

LinkedIn n’est pas qu’un lieu pour stalker vos ex-collègues, c’est un outil puissant pour se faire remarquer par des recruteurs et pour entrer en contact avec des professionnels du développement web ou de la cybersécurité.

Participer à des meetups tech, des salons, des hackathons ou des forums spécialisés permet aussi de créer des liens précieux. Enfin, pensez aux plateformes dédiées l’ANSSI propose une plateforme dédiée aux talents en cybersécurité, qui recense des postes de consultants, développeurs sécurité ou formateurs.

Et ne sous-estimez jamais le bouche-à-oreille, une grande partie des reconvertis décroche son premier poste grâce à une recommandation !

trouver un emploi grâce à la cooptation

La cooptation est un excellent levier pour trouver un emploi, car être recommandé par quelqu’un déjà en poste dans une entreprise donne immédiatement du poids à votre candidature. Les recruteurs accordent beaucoup de valeur à ces recommandations internes, qui sont perçues comme un gage de confiance et de fiabilité. 

Être coopté, c’est souvent bénéficier d’un raccourci vers un entretien et d’un aperçu privilégié de la culture de l’entreprise. Cependant, tout le monde n’a pas un réseau déjà établi, et c’est précisément là que LinkedIn devient un outil précieux sur le long terme.

Si vous ne connaissez personne dans l’entreprise qui vous intéresse, commencez par entrer en relation avec des recruteurs ou des membres de l’équipe concernée. Par exemple, si vous visez un poste de développeur chez Doctolib, connectez-vous avec des personnes de l’équipe tech. Mais attention, ajouter quelqu’un ne suffit pas. L’idée est de créer un lien réel. Vous pouvez, par exemple, commenter de manière pertinente une publication technique d’un ingénieur de l’entreprise, en posant une question sur leur approche d’un projet ou en partageant un retour d’expérience personnel. Petit à petit, ces échanges construisent une relation authentique et crédible. Ainsi, lorsque vous demanderez une recommandation pour postuler, votre nom leur sera déjà familier et ils auront davantage confiance en vous pour appuyer votre candidature.

À retenir 

• • Faites du réseautage professionnel efficace (LinkedIn n’est pas un hall de gare pour annoncer sa destination, il s’agit vraiment de participer).

• • Participez à des meetups tech, des salons ou des forums. Et consultez des plateformes spécialisées dans le domaine visé.

• • Activez le bouche-à-oreille : une grande partie des reconvertis trouve un poste via une recommandation.

Conseils pour réussir sa candidature et ses entretiens

Dans la recherche d’emploi après une reconversion, votre CV est votre vitrine. Il doit être clair, orienté résultats et mettre en avant vos projets personnels ou contributions open source.

Valoriser ses expériences passées : nous le répétons une dernière fois, évoquer votre passé professionnel, ce n’est pas faire du hors-sujet, c’est de la richesse. Elles démontrent votre capacité à travailler en équipe, gérer des projets ou encore résoudre des problèmes.

Montrer son évolution de carrière : prouver que la reconversion est un choix réfléchi, pas une totale improvisation. Pendant l’entretien, il faudra montrer en quoi votre reconversion s’inscrit dans une logique de progression professionnelle. Par exemple, expliquer comment vos compétences passées constituent une base solide pour vos nouvelles fonctions, ou encore mettre en avant le lien entre vos expériences antérieures et votre motivation à intégrer l’informatique. Plus vous donnerez de cohérence à votre parcours, plus vous convaincrez les recruteurs que vous n’avez pas fui un métier, mais choisi d’en embrasser un nouveau avec détermination..

Préparer ses entretiens : répéter, simuler, anticiper les questions. Vous n’y couperez pas, alors préparez-vous à répondre aux questions du type « Pourquoi avoir changé de voie ? » ou « Comment vos compétences passées vont-elles nous être utiles ? » et entraînez-vous à raconter votre parcours de manière cohérente et positive.

Pour le développement web, un portfolio sur GitHub peut faire toute la différence, et en cybersécurité, participer à des CTF (Capture The Flag) montre votre engagement et votre niveau technique.

Trouver un emploi après une reconversion : conclusion et conseils

Une reconversion professionnelle réussie, ce n’est pas un mythe. Avec les bonnes armes (formation, compétences transférables, accompagnement), vous pouvez non seulement trouver un emploi après une reconversion, mais aussi viser une évolution de carrière durable.

Voilà, on n’a pas trouvé la recette du café parfait, mais on a peut-être trouvé celle pour réussir sa reconversion et décrocher un job dans l’informatique. Alors, prêt·e à changer de vie ? Dans le monde du développement web ou de la cybersécurité, les opportunités sont là, le marché est en demande, et O’clock est là pour vous accompagner.