Salut Vincent ! Peux-tu te présenter aux millions de personnes qui vont lire cet article ? ?
Je m’appelle Vincent, j’ai 32 ans, j’ai un parcours très atypique qui vu de loin, n’a pas vraiment de cohérence. J’ai obtenu un bac spécialité bio en 2004. A l’époque je jouais beaucoup au basket, au niveau National. Même si j’adorais, j’ai commencé à sentir mes limites et je savais que je ne pouvais pas aller plus loin.
A coté de ça, j’ai toujours été passionné d’Internet. Je me suis tout d’abord intéressé de près au SEO. Un jour, je suis tombé sur une annonce d’une agence qui cherchait un chef de projet. J’ai postulé, un peu au culot et avec ma seule arme : une motivation débordante et à priori communicative. Et à ma grande surprise, j’ai été pris en CDD ! Je savais qu’il y avait un CDI en ligne de mire mais il fallait que je fasse mes preuves. Finalement, j’ai réussi à prouver que j’étais capable de faire ce job et j’ai décroché ce CDI. J’étais chef de projet, spécialiste référencement (SEO, SEA etc.)
Au bout de 3 ans, et en quête d’un nouveau challenge, j’ai souhaité partir. J’ai fait une session de speed recruting regroupant agences et annonceurs. Et ce jour-là, je suis tombé sur un entrepreneur qui m’a proposé de le rejoindre pour être responsable SEO et en vue de développer la société. Avec le temps, je suis devenu le responsable webmarketing.
La boite tournait bien, ce qui m’a permis d’avoir une bonne expérience en management d’équipe, dans une entreprise comptant une dizaine de personnes. Et c’est à ce moment précis, où j’ai commencé à prendre conscience des limites que rencontrais et que seule la technique pouvait m’aider à franchir.
C’est-à dire ?
Dans le webmarketing, il y a énormément de tâches rébarbatives que l’on pouvait facilement automatiser. Sans compétences techniques, je faisais ça manuellement et ça me prenait un temps fou. Automatiser ces tâches, c’était un moyen de gagner du temps pour me concentrer sur une autre chose et surtout, optimiser l’acquisition. C’est le concept de Growth Hacking.
J’ai donc commencé à coder, à bidouiller. J’étais un peu limité techniquement mais j’arrivais tout de même à créer quelques outils me permettant de scraper des données, développer des outils internes, etc. Mine de rien, je me suis pris au jeu et je voulais alors me former sérieusement pour devenir développeur.
Contrairement à la plupart des étudiants, on a l’impression que tu veux devenir développeur par souci d’optimisation et moins pour la création…
Les deux en fait ! C’est vrai que le dev, pour un webmarketeur, c’est un gain de temps et un gain d’efficacité, en plus d’être un moyen quasi indispensable pour accompagner les développeurs chargés d’implémenter des recommandations (SEO ou autre). En revanche, je n’ai pas vraiment de sensibilité artistique ni même de fibre créative. Le développement web me permet de créer les projets que j’ai en tête, de les rendre réel. Et à mes yeux, c’est de la création.
Tu es un des tout premiers qui nous a contacté dès l’annonce de l’ouverture de l’école. Tu n’avais aucun retour d’étudiants, et pourtant tu as voulu en faire partie. Qu’est-ce qui t’a motivé et accroché ?
J’ai toujours appris en autodidacte. J’ai appris le webmarketing sur le tas mais pour devenir développeur, je considère que c’est beaucoup plus compliqué. Il se n’agit pas simplement de coder mais coder « propre » ! A l’époque, je savais bidouiller mais c’était loin d’être propre et organisé. Je pense que j’aurais un peu peur si je remettais le nez dans le code que je produisais à l’époque ! ? Et je ne parle même pas de maintenir le code dans une approche organisée et évolutive…
Pour revenir à la question, ma compagne avait fait l’école Le Wagon, pour se spécialiser en Ruby On Rails. Via sa nouvelle vie et par le biais du site Workup qu’elle a développée intégralement, elle a rencontré Dario. Forcément, le sujet O’clock est venu sur le tapis.
J’ai tout de suite aimé le concept. J’étais à un moment de ma vie où j’avais besoin de me poser et de me recentrer sur moi-même et mes envies professionnelles. J’ai beaucoup apprécié le programme. Moi qui voulais faire du Javascript et du React, j’étais servi !
Du coup, j’ai contacté Dario et ce premier contact m’a beaucoup plu ! J’ai cru comprendre qu’il avait déjà crée une école et ça me plaisait. Il avait de l’expérience et a su répondre à toutes mes questions.
Forcément, il y avait un risque de s’engager dans une école, sans aucun feedback. Mais tout de même, j’étais assez confiant. Et puis chose à ne pas négliger, le diplôme en fin de formation. Je ne pense pas que cela m’aidera pour ma carrière mais c’est un symbole qui n’est pas négligeable et qui me tient à cœur.
Les formateurs m’hallucinent de patience !
Voilà un gros mois que tu as commencé la formation, qu’est-ce que tu en penses ?
Pour le moment je suis très satisfait. J’ai appris un tas de trucs (heureusement), des notions que j’ignorais totalement et surtout, une méthode de travail structurée. Pour l’instant c’est top. Mention spéciale pour les professeurs que je trouve géniaux. En particulier, Philippe et JC qui sont nos principaux formateurs pour le moment. Ils sont très pédagogues. Pour être tout à fait honnête, il m’hallucinent de patience !
Pour avoir donné de nombreuses formations webmarketing en agence et chez l’annonceur sur les différents canaux d’acquisition, je suis vraiment impressionné. Ils sont compétents, patients, n’hésitent pas à te réexpliquer si tu ne comprends pas. Et le tout, dans une ambiance hyper cool. Ça bosse, ça rigole, c’est détendu mais c’est rigoureux. C’est vraiment agréable d’étudier dans ce contexte.
Et puis, il n’y a rien qui est laissé en surface. On creuse les sujets, on va au bout des choses, ils répètent plusieurs fois jusqu’à que ça rentre !
Par exemple, un soir, il était 21h ou 22h je sais plus trop. Je travaillais encore sur le challenge du jour et je galérais un peu. Et je me suis mis sur Slack pour poser une question sur un point qui était en réalité assez évident. Et un prof s’est connecté et m’a répondu presque immédiatement. Ça m’a surpris. Je m’en voulais un peu d’ailleurs de déranger un formateur à une heure aussi tardive pour une question à la pertinence un peu douteuse ?
Non, vraiment pour l’instant je suis conquis. J’ai parlé de la formation à tout le monde !
Et puis, même si cela n’a rien à voir avec la formation, en tant que professionnel du webmarketing, j’adore la com’ de l’école. Parfois je me balade sur Facebook, et je vois dans vos publications, des trolls qui vous insultent, sans même connaître la formation. Et très honnêtement, c’est la première fois que j’avais envie de prendre publiquement la défense d’une entreprise car vous vous donnez du mal pour que nous puissions étudier dans les meilleures conditions.
Comme les autres étudiants l’ont expliqué dans les précédents témoignages, il y a vraiment une belle ambiance de groupe. Je ne vais pas dire que c’est une famille parce que ce serait bizarre, mais on en est pas loin.
❤️ Bon là, on fait une pause dans ce témoignage pour préciser que non, Vincent n’a pas été payé pour nous faire une telle déclaration d’amour. On ne lui a pas mis le couteau sous la gorge non plus. Nous sommes tous dispersés dans les quatre coins de la France, vous vous rendez compte ? Il faudrait avoir un bras hyper long pour le menacer.
Bref, aparté étant effectué, rejoignons Vincent. ❤️
Et niveau difficulté, rythme etc ? Tu trouves que le programme va assez loin ?
Et bien pour être honnête et pour tempérer ma déclaration d’amour, c’était ma principale crainte. 5 mois de formation, je me disais que ça pouvait être un peu cours, voire un peu cheap. Et la première semaine, voire les deux premières semaines, je me disais que l’on allait trop lentement. Mais ça n’avait rien à voir avec le programme mais plutôt avec mes compétences. Si je m’ennuyais, c’est parce que je savais déjà pas mal de choses qui étaient abordées au début du programme.
Et depuis, je suis bien content que l’on garde ce rythme qui est en fait, suffisamment intensif ! ? Là, on est rentré dans le dur et je galère un peu ! Les challenges sont corsés, et il m’est arrivé de finir un exercice à 3h du mat’ ! Bon, ce n’est pas tous les jours comme ça mais après tout, j’ai signé pour souffrir !
On y est pas encore mais est-ce que tu as déjà réfléchi à l’après-formation ? Certains étudiants de BigBang se sont lancés dans la recherche d’emploi, d’autres continuent à se former sur d’autres technos. Est-ce que tu sais ce que tu feras ?
Je n’ai pas envie d’arrêter le webmarketing, car c’est mon cœur de métier et j’adore ça. Mais le dev, ça me permet d’étoffer mes compétences et de réaliser toutes les idées de projets que j’ai en tête. Devenir développeur, c’est un moyen de me sentir plus libre et pouvoir faire ce que je veux maintenant. Après la formation, je compte me mettre à mon compte et lancer ma boite.
Peut-être que l’on fait fausse piste, mais on a l’impression que devenir développeur n’était pas une nécessité pour toi. Tu n’avais pas vraiment besoin de ça pour ta carrière car après tout, ça marchait bien jusque-là ?
Oui c’est un peu ça. Je fais du dev pour passer un cap qui me semble nécessaire pour maitriser à fond tous les aspects d’un projet, client ou personnel. C’est grâce à ces nouvelles compétences que je pourrais vraiment réaliser le projet que j’ai en tête. Et c’est très concret !
Je prévois de m’installer en Australie pour lancer mon entreprise. Mon départ est déjà planifié et j’ai pour projet de créer des applications là-bas. applications personnelles mais également d’autres en mesure de répondre à des besoins spécifiques d’entreprises spécialisées dans le webmarketing. Je réfléchis à ça depuis un moment mais ce qu’il me manquait, c’était la compétence technique. Grâce à O’clock, je peux enfin passer ce cap !