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O’clock accueille son nouveau CEO, Cyril Colléatte

2024-03-04
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Le 1er mars 2024, Cyril Colléatte succède à Dario Spagnolo comme CEO de l’école. Depuis le mois de juillet 2023, il opérait comme directeur général de transition. Ce changement de direction intervient dans un contexte de transformation de l’école. Nous lui avons posé quelques questions pour en savoir davantage. 

Hello Cyril, bienvenue ! Comment te définis-tu, quel est ton parcours ?

Spécialiste des systèmes d’information, devenu conseiller ministériel en charge du numérique à l’Education nationale, formé à Sciences Po Lille, puis à l’IHEDN (cyberdéfense), j’ai également conçu et animé de nombreux cours pour aider les décideurs de demain à mieux comprendre les enjeux de la tech et du numérique d’intérêt général. 

Pourquoi avoir rejoint l’aventure O’clock ?

Les métiers liés à l’enseignement font partie des plus beaux et des plus enthousiasmants que je connaisse. Nous avons une grande responsabilité vis-à-vis des apprenants. Certains sont en reconversion professionnelle, d’autres sont éloignés de l’emploi, d’autres encore sont des actifs souhaitant une évolution de carrière. Nous contribuons sinon à changer leurs vies, du moins à les infléchir véritablement. Point fondamental pour moi, nous formons aux métiers du numérique – une de mes grandes passions.

Je suis également très heureux d’intégrer une équipe à taille humaine dans laquelle le CEO est, non pas à portée de poignée de main (puisque nous sommes 100% à distance), mais « à portée de clic » et dans laquelle on peut connaître chacun des membres.

 

A court terme, quelle est ton ambition pour O’clock ?

Ouvrir plus largement O’clock à tous les métiers de la tech en accélérant la transformation de notre catalogue de formations. Aujourd’hui, le secteur numérique n’en finit plus de muter et nous comptons bien nous saisir des nouveaux sujets comme des signaux faibles : la sécurité et les réseaux, le DevOps, le no-code, la data, l’IA…

Nous devons aussi redynamiser notre communauté de 6.000 alumni, pour aller au-delà de l’entraide et proposer un véritable portefeuille de services permettant de valoriser le parcours de chacun et d’accéder à de nouvelles opportunités. 

 

Depuis sa création, O’clock défend des valeurs d’accessibilité, d’ouverture et d’accompagnement. Comment innover tout en y restant fidèle ? 

Il est essentiel en effet que O’clock conserve et continue à faire vivre les valeurs qui font sa différence et contribuent à la réussite de nos apprenants – 97% vont au bout de leur formation, un chiffre exceptionnel ! Tout le monde doit pouvoir se former. En tant qu’entreprise solidaire d’utilité sociale, notre première mission est la réussite de nos apprenants.

Comme le philosophe Jacques Rancière, je considère que le formateur doit s’appuyer sur l’égalité des intelligences et ne pas se positionner comme détenteur d’un savoir supérieur. La réussite des parcours de formation proposés par O’clock s’appuie sur une alchimie, une alliance entre formateur et apprenant : l’apprenant part volontairement à la conquête de la connaissance mais toujours avec l’aide du formateur (lui-même entouré par une équipe pédagogique). Et cela fonctionne, même pour ceux qui ne sont pas “scolaires” ! Nos formateurs partagent des connaissances, et surtout ils transmettent les moyens d’apprendre à apprendre, ce qui est essentiel dans un monde où l’obsolescence des technologies se fait à la vitesse grand V. On peut toujours tenter de se former seul, mais on apprend mieux et plus facilement avec une équipe de passionnés de formation et de tech. On n’escalade pas le Mont Blanc en solo, on le fait en cordée. C’est pareil pour nos apprenants : la pente est plus douce avec O’clock, et finalement ils vont plus loin parce qu’on les encourage. 

Cyril Colléatte - Numérique en commun[s] 2023
© Numérique En Commun[s] 2023

En ce qui concerne l’innovation, il ne faut pas vouloir innover à tout prix parce que c’est à la mode. Mais O’clock continue à aller de l’avant et nous testons actuellement les IA génératives pour améliorer la personnalisation du suivi pédagogique. Une autre façon d’innover, ce sera de capitaliser sur le savoir-faire que nous avons développé en formation initiale pour le mettre davantage à profit pour la formation des professionnels en poste – toujours dans le but de développer l’employabilité, bien évidemment.

 

De nouvelles collaborations en vue ?

Je n’ai pas sollicité Sam Altman ! Plus sérieusement, nous avons des discussions stratégiques avec des structures proches de nous humainement et idéologiquement, quelques projets en cours de signature…

Je peux déjà annoncer que nous intensifions nos relations avec les acteurs historiques de la reconversion comme Transitions Pro, et que nous travaillons dans le sens de partenariats industriels et académiques – comme notre marché avec la Région Ile-de-France par exemple.

 

Passer d’une “école de dév” à une école tech” est un pari ambitieux. Qu’est-ce qui te fera dire : nous avons réussi?

Au vu de la dynamique concurrentielle, plus qu’un pari, c’est un défi !

Aujourd’hui, O’clock est déjà en mesure d’accompagner quiconque se dit “je veux me lancer dans la tech”, où qu’il soit. Notre réussite, ce sera de maintenir le niveau très élevé de satisfaction de nos apprenants. Pour porter haut cette ambition, un seul moyen : travailler sans relâche, en co-construction, à l’amélioration continue de nos contenus et de nos processus. La satisfaction de nos apprenants, comme celle de nos alumni, passe aussi par leur taux d’insertion dans les métiers visés – un indicateur que je surveille de près.

Enfin, et ce n’est pas une vanity metric, j’aimerais que O’clock progresse en notoriété. Notre image de marque est bonne (quand on nous connaît, on nous aime bien), mais nous méritons d’être davantage connus. Nous accompagnons quand même 1.500 apprenants chaque année ! Améliorer notre notoriété, c’est améliorer notre accessibilité ; permettre à de plus en plus d’apprenants de bénéficier des formations O’clock. 

Quelques mots en guise de conclusion ?

Pour Jason Fried (le fondateur de 37signals, l’entreprise 100% en télétravail éditrice de Basecamp, co-auteur de l’excellent “Rework”), la culture d’une organisation, c’est la moyenne mobile des réalisations des 50 derniers jours. Cinquante jours, c’est peu, alors à moi d’être vigilant à chaque instant pour défendre nos valeurs, porter notre projet et soutenir l’équipe O’clock.

Crédits photo – Aurélia Blanc photographe