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Nos conseils pour trouver un job de dev

19/03/2024
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En ce moment on a tendance à entendre à tout bout de champ que le marché du dev est bouché et donc qu’après un diplôme on ne trouve pas de travail. Eh bien nous, on en a un peu marre des bruits qui courent, alors on a décidé de vous prouver qu’il est bel et bien possible d’être recruté et on va même vous dire comment. Nous sommes allés toquer à la porte d’étudiants de O’clock pour leur demander de vous filer leurs meilleurs conseils pour trouver un job de dev. 💪

On va mettre les points sur les i et les barres sur les t. Le marché de l’emploi dans le dev n’est pas bouché ! Cependant, il est vrai qu’en tant que dev junior, vous ne décrocherez pas toujours vos premiers emplois les doigts dans le nez. Il faudra beaucoup de persévérance pour vous frayer un chemin en tant que jeunes diplômés dans le monde du numérique. Ce sera un peu dur au début, mais pas impossible loin de là ! Et puis une fois passée la porte et que vous serez devenu dev senior, des offres d’emplois, il y en aura à la pelle.

Conseil #1: Personnalisez vos candidatures

Vous avez sûrement tous déjà reçu des réponses automatiques de refus suite à l’envoi d’une candidature ? Et on est d’accord avec vous, c’est pas cool. Parce qu’une réponse personnalisée aurait été bien plus sympathique de leur part, un peu de considération, c’est pas la mer à boire.

Eh bien, les entreprises se disent la même chose lorsqu’elles reçoivent des candidatures non personnalisées et monotones, qui auraient pu être envoyées à n’importe quelle autre entreprise !

Vous l’aurez compris, l’implication du candidat est essentielle. Que ce soit dans votre lettre de motivation, ou lors d’une prise de contact, il faut montrer à l’entreprise que vous vous êtes bien renseigné sur elle, que votre intérêt est ciblé et que vous avez une bonne compréhension de leur activité et secteur de travail.

Comme en témoigne Damien :

Moi ce qui m’a aidé c’est déjà le bol, parce qu’à ma première candidature j’étais pris. 🙂 C’est une boîte que j’avais déjà repéré depuis longtemps, je voulais absolument y être. Du coup, j’avais fait quelque chose de très personnalisé. J’avais bien pris le temps d’analyser tous leurs secteurs d’activité, de faire le rapprochement par rapport à des expériences passées que j’avais pu avoir avant la reconversion. Et montrer dans la lettre de motivation que j’avais bien compris ce qu’ils faisaient.

Damien Toscano , promo Excalibur

Conseil #2 : Persévérez avec patience 

Région peu active, manque de projets personnels, besoin de monter en compétences, il y a bien des raisons qui pourraient faire que votre recherche soit un peu plus longue que pour d’autres. Et notre chère Marion tient à vous rassurer avec son message plein d’espoir. Avec de la persévérance, vos efforts porteront leurs fruits !

J’ai pour habitude de dire que : la persévérance et le travail, au bout d’un moment, ça paie. Parfois, c’est rapide, parfois, c’est très long, mais ça paie toujours. Il faut de la motivation pour commencer et de la discipline pour continuer.

Marion Harreguy, promo Asgard 

Conseil #3 : Être honnête sur vos capacités et droit dans vos bottes

Quand on passe ses premiers entretiens d’embauche, on a tendance à vouloir être le candidat parfait, enjoliver ses expériences professionnelles ainsi que ses compétences. Nous savons que cela ne part pas d’un mauvais sentiment, c’est sans doute la fougue et l’excitation des jeunes diplômés qui parlent à votre place.

Mais comme Laure le dit si bien, rien ne vaut l’honnêteté. Être réaliste sur ses capacités n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire ! C’est important de savoir dans quel domaine vous excellez afin que les projets qui vous seront confiés soient bien réalisés. Et même si vous ne maitrisez pas tout, faites comprendre aux recruteurs que vous êtes curieux et que vous avez envie d’apprendre !

J’avais bien compris que malgré les listes délirantes de compétences requises, je ne pouvais pas tout maîtriser. Alors je le disais franchement, j’étais claire sur le sujet, mais je laissais toujours une ouverture sur mon intérêt pour la technologie concernée et les missions qui pourraient en découler. Au moins les recruteurs savaient à quoi s’en tenir et pouvaient décider en connaissance de cause. Mentir sur ses capacités et compétences, c’est aller droit dans le mur, ça ne sert à rien.

Laure Lamande, promo Illiade

 

Conseil #4 : Faire un bon suivi des candidatures

La période de retour vers l’emploi est souvent source de stress, encore plus lorsqu’on est mal organisé. Pour réaliser un suivi de qualité sur vos candidatures, il est primordial de tout centraliser au même endroit. Il existe de nombreux outils pour ce faire, mais nous avons une petite préférence pour Memo de Pôle Emploi. Ou alors, vous pouvez faire comme Sylvain Payet de la promo Atlantis  et développer votre propre application de suivi !

Conseil #5 : Varier les plateformes et réseaux 

Pour dégoter un job de dev, il ne faut surtout pas faire la fine bouche. Comme Thibaud, il faudra être à l’affut des dernières offres postées sur les sites d’emplois, mais également sur les réseaux sociaux ! Mais attention, si vous postulez avec le même Twitter où vous racontez les exploits effectués lors de votre dernière cuite, vous ne risquerez pas de décrocher grand-chose, alors un peu de sérieux !

Ne vous limitez pas non plus aux offres publiées, les candidatures spontanées peuvent vous réserver quelques surprises ! Que ce soit sur les réseaux sociaux via vos relations ou si vous avez un coup de cœur pour une entreprise, mais qu’elle ne propose pas le poste de vos rêves, osez lui faire part de votre envie de la rejoindre et en quoi vous ferez la différence !

J’ai envoyé à peu près une centaine de candidatures en 2-3 mois, je personnalise tout au max, en prenant un style d’écriture proche de ma personnalité pour me démarquer. Et surtout je varie les canaux, welcome to the jungle, indeed, pôle emploi, apec, regionsjob… bref en gros j’ai créé mille espaces candidats sur ces plateformes pour pouvoir postuler de toutes parts. Et si je devais synthétiser, les meilleurs retours je les ai eus sur linkedin, sur l’apec et sur twitter ! (eh oui rien n’est à négliger, j’ai eu 2 contacts via twitter et un a failli aboutir.. mais faute d’XP, niet..) Donc n’hésitez pas à varier les plateformes et même les réseaux sociaux non spécialisés, avec une bonne veille on peut trouver de bonnes opportunités à travers nos contacts, nos relations…

Thibaud Guillot, promo Lyra JS

Conseil #6 : Ne pas avoir peur d’explorer d’autres technologies

Chez O’clock, lorsqu’on choisit notre spécialisation, il faut absolument garder en tête que “choisir une spécialisation” n’est pas synonyme de “s’enfermer à vie dans une techno”. La formation vise avant tout à vous donner les réflexes et le mode de fonctionnement d’un développeur. Une fois ceci acquis, vous pourrez tout à fait évoluer vers une autre technologie !

J’avais choisi 4 entreprises avec lesquelles je souhaitais continuer ma reconversion. J’ai fait 4 candidatures, beau CV, lettre travaillée en m’intéressant aux publications sur les réseaux des dites entreprises, aucun portfolio. À ma grande surprise, j’ai eu 4 réponses positives sur 4 pour des entretiens et divers tests techniques, après ceux-ci, 2 entreprises souhaitaient continuer l’aventure avec moi ! Miracle, j’avais donc le choix en sortant d’O’Clock !
– Soit un stage de 6 mois en back PHP, WordPress, Angular
– Soit un stage de 6 mois sur une technologie qui m’était encore inconnue.
J’ai finalement opté pour celle avec le plus de challenge, l’inconnue.
Pour poser les bases, admirateur du front-end, déserteur du back-end, j’ai débuté un stage en Back, sur le langage JAVA, sans jamais y avoir touché, ni même vu une ligne de code !
Les plus fous restent l’entreprise qui a souhaité continuer avec moi en ne portant pas haut dans mon cœur le backend et surtout aucune notion de Java.
Je ne leur ai jamais caché, mais je pense qu’ils l’ont pris comme un challenge et m’ont juré de me faire changer d’avis. L’ambiance est vraiment dingue dans cette agence.
Vraiment pas simple le timing de préparation du titre pro + découverte d’un nouveau langage (je faisais vraiment des journées 8h-20h + la préparation du titre en soirée, alors que les horaires de bases sont 9h30-18h). Surtout que j’avais l’impression d’être en « concurrence » avec d’autres stagiaires arrivés après moi et déjà plus opérationnels (+ d’exp., issus d’école d’ingé, etc…).
Mais finalement après + de 3 mois de stage là-bas (sur le stage de 6 mois), je viens en paix avec les backeux, le back c’est vraiment sympa finalement, et JAVA ce n’est pas si terrible, simplement la peur de l’inconnu (que j’ai pourtant choisi) puis je suis très bien épaulé et entouré dans une boîte et une équipe au top.
On m’a proposé la semaine dernière une proposition d’embauche en CDI sans période d’essai que je viens de signer, pour un démarrage le lendemain de la fin de mon stage !!

Jordan Dupont, promo McFly

Dernier conseil #7: SE METTRE EN VALEUR VIA LA PRATIQUE 

Pour finir en beauté, nous passons le micro à O’clock. 🎤 Eh oui l’avantage d’avoir un blog, c’est qu’on peut intervenir quand on veut, sans demander la permission !

Bon, notre dernier conseil, et pas des moindres, pour vous trouver un job de dev sera de mettre en avant ses compétences par le biais de projets persos. C’est bien beau d’ajouter des tonnes de compétences sur un CV, mais sans démonstrations ça ne restera que des mots. Coder une application ou un site internet vous permettra non seulement de vous exercer dans votre spécialité, d’apprendre de nouvelles notions en autodidacte, mais aussi de rassurer les recruteurs et d’avoir un aperçu de votre maitrise. Finalement, ça profite à tout le monde !