Déjà, la fracture numérique, c’est quoi ?
La fracture numérique du premier degré :
On ne va pas se fracturer la tête, on va demander à Wikipédia :
La fracture numérique décrit les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication.
Et si on cherche un peu plus, on comprend rapidement que la fracture numérique de premier degré fait référence à un déficit d’accès en termes de réseau internet ou encore de matériel informatique. Cette fracture est donc facilement identifiable : soit on a accès, soit on ne l’a pas. Ce qui est nettement plus complexe avec la fracture du second degré, tu vas comprendre pourquoi…
La fracture numérique du second degré :
Ici, le déficit concerne les connaissances et les compétences nécessaires à la bonne utilisation du numérique. En gros, tu peux avoir un ordinateur, une connexion internet, mais ne pas savoir les utiliser pour remplir une démarche administrative, par exemple.
Trois niveaux de compétences :
On vient de te parler de “compétences”, il y a trois niveaux qui se démarquent quand on parle de fracture numérique du second degré :
- Instrumentales : tu sais manipuler le matériel et les logiciels.
- Structurelles ou informationnelles : tu sais chercher, sélectionner, comprendre, évaluer et traiter une information en ligne.
- Stratégiques : tu sais utiliser de façon proactive une information en ligne, tu peux lui donner du sens, prendre des décisions et agir sur un environnement aussi bien professionnel que personnel.
Enfant du numérique et désillusion
Quand on parle de fracture du numérique, on a tendance à cibler directement et uniquement les séniors. Il faut dire que les médias n’aident pas, quand on entend “Digital native” à tout bout de champ et qu’on répète sans cesse qu’ils sont nés avec un ordinateur dans les mains et des compétences innées, ça fausse forcément le raisonnement.
Oublie ce que tu pensais savoir…
Une étude publiée dans la revue “Teaching and Teacher Education” montre qu’on ne naît pas avec des prérequis pour la maîtrise des outils numériques, on les acquiert ! Donc, tu peux oublier tout ce qu’on t’a dit sur les nouvelles générations et leurs “prédispositions” pour tout ce qui touche au numérique, c’est complètement faux.
Une question d’usage…
Les Digital natives, sont bel et bien nés avec un ordinateur dans les mains, on ne remet pas ça en question. Beaucoup d’entre eux sont en effet à l’aise avec le numérique, mais principalement avec l’aspect récréatif. Ce qui ne veut pas dire, comme beaucoup pourraient le penser, que c’est le cas pour l’aspect professionnel.
La majorité d’entre eux maîtrisent certes l’usage récréatif du smartphone, mais dans un cadre professionnel (rédaction de mails, de CV…) le confinement a mis en avant de grosses lacunes et montre bien que les jeunes sont loin d’être épargnés par l’illectronisme.
L’Observatoire des seniors
Il existe donc un décalage entre l’expérience des jeunes sur Internet et les attentes de la société à leur égard en matière d’usages…
Lecture Jeunesse
En avant, vers la dématérialisation !
L’importance de la maîtrise des outils numériques n’a jamais été aussi flagrante. Le confinement nous l’a bien montré, entre cours à distance et télétravail forcé, démarche administrative, recherche d’emploi ou encore attestation de déplacement, tout devait se faire via le numérique !
Et quand on sait qu’une étude de l’INSEE a révélé que 17% de la population française serait mal à l’aise avec le numérique, ça fait réfléchir.
Et du coup, on fait quoi ?
On a pu observer que beaucoup de jeunes étaient en effet éloignés du numérique. Et qu’en France, 963 000 d’entre eux, entre 16 et 25 ans, demeuraient sans qualifications ni emplois. Et que paradoxalement, plus de 750 000 postes dans le numérique n’ont pas été pourvus l’année dernière, dans toute l’Europe.
Chez O’clock, on a voulu filer un p’tit coup de main à tous ces jeunes qui cherchent encore leur vocation. Alors, on a créé Momentum : un parcours d’initiation aux métiers du numérique. On n’est pas là pour te présenter en long, en large et en travers cette solution, on l’a déjà fait dans cet article : Momentum voit le jour.
Si on a créé Momentum, ce n’est pas uniquement pour une question de chiffres, c’est parce que l’accessibilité de la formation à tous a toujours fait partie des priorités de notre école. Ce n’est pas pour rien qu’on a fait le choix de proposer un apprentissage 100% en téléprésentiel et qu’on a développé des salles de classe virtuelles accessibles ; c’est pour de bonnes raisons. Comme on le disait dans l’article Nos 5 actions pour faire de l’utilité sociale une réalité :
Ce format d’apprentissage est un réel vecteur d’égalité sociale. Il permet à l’École O’clock de former des personnes qui auraient été dans l’impossibilité de bénéficier d’une formation dans un centre dit “classique”. Le téléprésentiel permet de s’adapter à toute une palette de situations : handicap, lieu de résidence rural, vie de famille à gérer… Et tout ça, sans perdre en qualité de formation. Au contraire, on peut même gagner en qualité de vie et en bien-être.
Mais il y a tellement plus à faire… On le sait et on essaye de faire un maximum jour après jour.
O’clock essaye d’être le plus présent possible auprès des missions locales, par exemple, pour présenter les utilisations professionnelles du numérique. On met aussi en place un maximum de communication avec eux sur les différents sujets qui peuvent poser problème aux jeunes pour y répondre en apportant des solutions. Actuellement, on est en train d’organiser un événement autour des jeunes QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) et du numérique pour leur apporter nos spécialisations.