Comme disait Dario dans notre vidéo : « O’clock, ce sont nos étudiants qui en parlent le mieux ». Faites connaissance avec Eugénie, étudiante à O’clock, qui intègrera la promotion du 9 janvier !
Interview d’Eugénie : une étudiante O’clock motivée !
Hello Eugénie ! Tu es la première étudiante à témoigner sur le blog ! Peux-tu te présenter à ceux qui auront le plaisir de te lire ? 🙂
Salut Anthony ! Je m’appelle Eugénie, j’ai 37 ans et j’habite une petite ville, pas loin de Lyon. Je suis en pleine reconversion professionnelle, puisque j’étais dans le commerce avant de m’intéresser au développement web.
Qu’est-ce qui t’a amené à vouloir changer de carrière ?
J’ai travaillé 20 ans dans le commerce et dans la restauration. J’ai fait plein de choses : chef de rang, directrice de boutique, gérante… vraiment plein de choses. A l’époque, je bougeais souvent, je me posais dans une ville et je repartais. C’était dynamique, j’aimais beaucoup ! Puis, j’ai eu ma fille, et j’ai préféré me poser définitivement. Je suis restée sur Lyon où je bossais dans une boutique de prêt-à-porter.
Un jour, j’en ai eu marre. Je voulais voir autre chose. Mon beau-frère était développeur et quand il me racontait ses journées, je l’enviais. il ne me semblait pas stressé, il était passionné. A l’époque, ce métier me paraissait obscur, je ne savais pas vraiment ce que c’était. Et puis j’ai vu que tout le monde commençait à en parler, qu’il y avait des emplois et des perspectives de carrières. J’ai parlé à plein de professionnels qui m’ont donné envie de m’y intéresser. J’ai commencé à me former seule dans mon coin et j’adorais ça. C’est là que j’ai compris qu’il fallait que j’intègre une vraie école pour me professionnaliser.
Tu dis que ça te paraissait obscur comme métier. Tu avais quelques clichés sur les développeurs ?
Ce n’était même pas des clichés. J’ignorais tout. “Développeur web” je ne savais même pas ce que c’était. Pour moi, mon beau-frère était informaticien. En gros, l’image de l’ingénieur hyper diplômé, qui est assis au bureau avec un ordinateur. Mes connaissances s’arrêtaient là ! ?
Ah si ! Là où j’avais peut-être un cliché, c’est par rapport aux hackers. Je dois avouer que ça me faisait « peur », une communauté de geeks qui ne dorment ni la nuit ni le jour, des écrans partout chez eux, pas de vie sociale. Mais quand je me suis intéressé au métier de développeur web, j’ai bien vu que ce n’était pas ça du tout !
Et du coup, le développement web, tu adores maintenant…
Ouais ! J’ai commencé à toucher au HTML, au CSS via un MOOC et via le stage d’insertion que l’on m’a demandé pour mon dossier de financement de la formation O’clock. J’ai tout de suite adoré. Écrire du code, créer ta page, résoudre des problèmes. J’ai l’impression que je maîtrise tout !
Bon, il y a un côté bien énervant, quand tu ne sais même pas pourquoi ton code ne fonctionne pas alors que tu as tout fait bien. Tu cherches, tu vas sur le net pour avoir des infos. T’as juste envie de t’arracher les cheveux. ?
Et puis, là, à la ligne 40, tu te rends compte que t’as oublié un point-virgule… C’est énervant, mais c’est tellement jouissif d’avoir trouvé la solution !
En fait, c’est un métier qui me plaît parce que quand tu codes, t’es solitaire, t’es dans ton truc. Mais en même temps, il y a une partie collaborative. Pendant mon stage, on s’entraidait tout le temps, c’était chouette.
Il n’ y a pas d’âge pour apprendre et encore moins pour changer sa vie 🙂
Tu as été chef de rang, directrice de magasin. Tu as eu des postes à responsabilité et parfois en haut de la hiérarchie. Ça ne te fait pas peur de redevenir une “simple” étudiante ?
Pas du tout ! Tu as raison, j’ai déjà occupé des postes où j’avais des équipes à gérer. Mais j’ai toujours démarré par le plus petit poste. A Lyon, j’ai démarré vendeuse dans la boutique et j’ai fini comme directrice de l’établissement. Ça me fait pas peur d’apprendre. Au contraire, j’adore ça ! Il n’ y a pas d’âge pour apprendre et encore moins pour changer sa vie 🙂
Le métier de développeur plaît de plus en plus aux femmes mais force est de constater que c’est encore trop perçu comme un métier d’homme. Est-ce que le fait d’être une femme te motive encore plus ?
Ah mais carrément ! ?
Je ne dis pas que j’ai envie de défoncer tous les mecs mais quand même, j’ai envie de prouver qu’une femme peut y arriver. Surtout dans ce métier. Et puis, je ne suis pas qu’une femme ! Ma position est très différente du cliché du développeur : j’ai 37 ans et j’ai une carrière derrière moi.
Lors de mon stage, il n’ y avait que des mecs, et que des jeunes ! Tu te dis “Mais mince, comment ça se fait ?” Du coup, je suis encore plus motivée pour ma formation. Non, le métier de développeur n’est pas un job de mec, ni un job de jeunes. Et puis, j’ai envie de montrer à ma fille que pour avoir quelque chose dans la vie, il faut être déterminée ! ?
Et pour assouvir cette détermination, tu as choisi O’clock. Qu’est-ce qui t’a plu dans notre école ?
Je me suis renseignée sur pas mal d’écoles. Je ne voulais pas me planter. J’ai comparé les programmes et celui de O’clock me paraissait plus complet. Quand les autres écoles ne proposent que des formations sur deux/trois mois, O’clock proposait 5 mois, à temps-plein. Ça me semblait plus sérieux !
Et puis j’ai adoré le site, le design, et les touches d’humour. Ça donne envie. Je me suis dis que c’est le bon compromis entre l’école sérieuse, et le côté détendu. Et puis bien sûr, le fait de travailler de chez soi, dans son environnement, c’est un plus ! J’ai donc téléphoné à Dario et là, j’étais définitivement convaincue !
J’ai expliqué à ma conseillère Pôle Emploi que O’clock, c’est une véritable école qui se déplace à la maison, avec tout le suivi pédagogique que ça implique. Cette approche l’a convaincue.
Tu as financé ta formation via Pole emploi, tu peux nous raconter comment ça s’est passé ?
Je me suis inscrite au Pôle Emploi en juillet 2016 et j’ai tout de suite informé ma conseillère que je voulais changer de carrière pour devenir développeuse. Elle m’a conforté dans mon choix de reconversion et m’a suggéré des ateliers sur la formation professionnelle. Elle m’a suggéré aussi de faire un stage en entreprise pour être sûre que je voulais bien faire ça. A côté de ça, je cherchais des écoles et je commençais à toucher au code grâce à des MOOC.
Et puis, un beau jour, je suis tombé sur O’clock. J’ai eu Dario au téléphone qui m’a mis très à l’aise et qui m’a donné encore plus envie de faire le métier de développeuse. J’ai informé ma conseillère que j’avais trouvé l’école qu’il me fallait, que ça m’arrangeait car je pouvais rester à la maison tout en suivant la formation.
Au début, elle était réfractaire à une formation à distance, car elle pensait que c’était juste un MOOC. Du coup, j’ai renvoyé un mail où je me suis muée en vraie commerciale O’clock ! Je lui ai expliqué que O’clock, c’est une véritable école qui se déplace à la maison, avec tout le suivi pédagogique que ça implique. Cette approche l’a convaincue.
J’ai demandé une convention de stage et j’ai cherché — non sans peine — une entreprise. Une fois trouvée, je suis restée stagiaire 3 semaines. J’aurais pu en faire qu’une seule, mais j’adorais tellement ça que j’ai prolongé mon stage de 15 jours !
En parallèle, j’ai fait ma demande officielle de financement auprès du Pôle Emploi, et quelques jours après la fin de mon stage, la réponse était positive. ?
Tu te vois faire quoi dans un an ?
Je me vois salariée dans une boite, avec l’ambition de créer mon entreprise. Avec mon coté commerciale et mes compétences techniques, j’ai vraiment toutes les cartes en mains pour créer ma propre aventure. Dans quel domaine, on verra bien ?
Ta rentrée, c’est le 9 janvier. Tu te sens comment ?
C’est dans un peu plus d’un mois, et j’ai hâte ! Maintenant que j’ai mon financement, je me sens sereine et je suis focalisée à fond sur la formation et ma réussite. Je sais qu’en 5 mois, ça va être intense mais je suis prête à ça ! J’ai vraiment hâte que ça commence…