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#Discovery : Romain et Kevin, coloc’ et étudiants à O’clock !

06/05/2024
romain-kevin-oclock
Témoignage étudiant un peu spécial, ce n’est pas un, mais deux étudiants que l’on vous présente. Voici Romain et Kevin, les colocataires de la promo Discovery !

Salut les gars ! Vous pouvez vous présenter ? On commence par qui… Kévin ?

Kevin : Et bien moi c’est Kevin, j’ai 27 ans. Je suis en reconversion professionnelle vers le métier de développeur web. Auparavant, je travaillais dans un domaine complètement différent : la prothèse dentaire ! Vraiment vraiment différent. ? Et à un moment donné, j’ai craqué, je voulais faire autre chose. Comme j’ai arrêté l’école très tôt (en 3è), j’ai jamais eu l’occasion de m’orienter vers l’informatique et le développement web. A l’époque, c’était un peu fermé et si on avait pas les diplômes ou le parcours, ces secteurs étaient presque inaccessibles. D’ailleurs, c’était valable dans la plupart des domaines. Mon manque de diplôme a forcément limité mes choix et mes opportunités.

Et toi Romain ?

Romain : Et bien moi c’est Romain, j’ai 30 ans. Je sors d’un cursus plutôt littéraire mais j’ai toujours adoré l’informatique depuis que je suis petit. Je me souviens d’ailleurs de mon premier ordinateur, un IBM 33 MHz ?. Durant ma scolarité, je voulais travailler dans l’informatique mais les professeurs me l’ont déconseillé car je n’avais pas un niveau de math suffisant pour entrer dans ces écoles. Du coup, j’ai commencé à bosser rapidement. J’ai travaillé en tant qu’ hôte de caisse en grande distribution notamment. On m’a proposé d’évoluer mais ça ne m’intéressait pas. Je voulais être développeur et c’est dans cette voie que je me voyais plus tard. J’ai donc arrêté de travailler et j’ai décidé de me former !

Votre situation est très particulière (à bien des égards) car vous n’êtes pas tout à fait débutants non ?

Romain : Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai commencé à me former sur OpenClassrooms. Il y a un peu de tout et c’est vachement bien quand on veut démarrer. En revanche, on pouvait vite se sentir perdu car on n’est pas encadré si on ne prend pas les formules payantes. En tout cas, c’est mon ressenti.

J’ai voulu rejoindre une formation beaucoup plus structurée et j’ai rejoint une école qui proposait une formation de développeur web avec Kevin. On a vu le HTML, le CSS et les bases de la programmation. J’en tire pas forcément une mauvaise expérience mais je trouvais ça trop court (deux mois). Moi ce qui m’intéressait, c’était le PHP et le JS mais c’est clair qu’en deux mois, on avait pas le temps de creuser. C’était plus de l’initiation au développement web, que de la professionnalisation. Et coté pédagogique, c’était dépersonnalisé. Ce que je peux comprendre car ils ont énormément d’offres de formation et ce n’est pas facile de garder un lien particulier avec chaque étudiant…

Kevin : Si je peux me permettre d’intervenir, je suis d’accord avec Romain. Dans le centre de formation ou nous étions, les profs n’avaient pas forcément une grosse envie de transmettre. Et la méthode était peut-être trop scolaire à mon goût. Et comme le dit Romain, on a pas senti une passion de la transmission et de l’éducation.
Mais encore ça, ce n’est pas trop grave. En revanche, ce que l’on apprenait était parfois obsolète. Et c’est l’examinateur en fin de formation qui nous reprochait que nos réponses à l’examen ne correspondaient plus aux technologies utilisées sur le marché. Nous, on faisait qu’appliquer ce que l’on avait appris pendant la formation. Comme dit Romain, j’en tire tout de même de très bonnes choses car ça nous a permis de mettre un premier pas dans le dev, donc ça reste positif. ?

développeur web
Hello Kevin !

Venons-en à votre particularité : vous êtes colocataires  ! Du coup, on aimerait bien savoir comment ça s’est passé : qui est tombé sur O’clock en premier ? Qui en a parlé à l’autre ? Qui a convaincu l’autre de le faire ? Est-ce qu’il y en avait un de vous deux qui n’était pas emballé ? Dénoncez-vous !

Romain : En fait, on avait l’opportunité de reprendre une formation plus longue dans le centre de formation ou nous avions commencés. Nous voulions repartir pour 4 mois supplémentaires mais Pôle Emploi ne voulait pas refinancer. Très peu de temps après, je suis tombé sur O’clock. On a tout de suite accroché au programme, on allait beaucoup plus loin dans l’apprentissage. En plus c’était à distance, ce qui n’est pas pour me déplaire. Et l’argument bonus : c’était financé par la région ! J’en ai parlé à ma conseillère Pôle Emploi et j’ai fait part de ma découverte à Kevin qui a contacté son conseiller à son tour. Et nous voilà !

Kévin : C’est exactement ça ! Quand Romain m’a parlé de O’clock, j’ai tout de suite eu un feeling donc la décision s’est prise très rapidement.

Chez O’clock il y a une ambiance assez solidaire, et on bosse beaucoup en groupe. Est-ce que ça vous aide d’être un groupe, dans le groupe ?

Romain : Forcément ! Non seulement on est toujours en groupe dans la formation, mais dans notre cas on est toujours à deux. Ce qui fait que l’on s’entraide mutuellement toute la journée. Bon, c’est un peu de la triche par rapport à d’autres étudiants mais c’est vrai qu’il y a un avantage certain parce que l’on se connait bien donc nous n’avons pas à nous apprivoiser.

Kévin : C’est sur qu’il y a moins de commit à faire entre nous déjà… ?

Romain : Après, on essaie aussi de travailler avec les autres. On arrive à trouver les autres facilement et on a un très bon feeling avec le reste de la classe. D’autant plus que je suis le délégué (?), je suis donc amené à communiquer avec tout le monde. Mais c’est vrai que d’être en coloc’, c’est un confort, c’est incontestable !

étudiant à O'clock
Romain, un étudiant visiblement très heureux

Ça va faire presque deux mois que vous êtes en formation, comment
trouvez- vous l’expérience ?

Romain :  Quand je compare le niveau que j’avais avant et celui que j’ai maintenant : il n’y a pas photo. J’ai appris beaucoup de choses. Mais je vais être honnête : c’est pas facile tous les jours. Il y a des moments de down quand le programme se corse. Parfois je doute, et je me démotive presque devant le boulot à abattre pour assimiler toutes les notions. Je ne dirais pas que c’est dur, je dirais que c’est complexe, c’est pas pareil. Ce n’est pas insurmontable, mais ça demande beaucoup d’efforts pour tout comprendre.

Kevin : Personnellement, sur certains passages, c’est un peu perturbant. On a tous des parcours différents au sein de la classe, on a aussi des motivations différentes. Donc on a pas forcément le même niveau sur les challenges. Des fois c’est frustrant de voir un étudiant réussir le challenge assez rapidement quand moi je galère par exemple. Et c’est là que le coté « équipe » et « collaboration » est très utile ! Plus la formation avance, plus les niveaux de chaque étudiant se rejoignent. Mais au début, il y a forcément des personnes qui ont plus de facilités que d’autres. L’idéal, c’est de faire en sorte que cet écart soit le plus faible possible pour éviter de créer de la frustration.

Et niveau ambiance ?

Romain : Je pense que je peux parler au nom de Kevin également : on est très content de l’ambiance. Il y a de l’entraide, c’est vraiment agréable d’étudier. On craignait un esprit de compétition malsain mais ce n’est pas du tout le cas. Coté formateurs, j’ai rien à redire non plus: ils sont très claires, très pédagogues et surtout très patients. Sur le chat de la classe virtuelle, on sort des blagues toutes les 10 minutes et ça ne perturbe pas du tout les formateurs. Ils arrivent à donner cours et à déconner avec nous en même temps ! ?

La période de la spécialisation approche, vous avez déjà fait votre choix ?

Kevin : Me concernant,  ce sera React. Et je pense que Romain prendra React aussi. Je préfère le front. Il y a un coté créatif. On voit directement ce que l’on fait, on a un rendu visuel immédiat. Je trouve ça plus motivant et stimulant. Le back, c’est un peu trop opaque pour moi.

Romain : Pareil, je préfère le front, donc React. Le back ne me déplait pas, et je garde toujours dans un coin de ma tête, l’idée de prendre Symfony. J’hésite un peu mais j’ai une petite préférence pour React, tout de même. Étant donné que l’on aura un accès à vie à toutes les ressources pédagogiques de l’école, je pense que j’apprendrais Symfony de mon coté. J’attends les semaines d’initiation aux trois spécialisations pour prendre une décision finale !

Est-ce vous avez déjà envisagé l’après-formation ? Certains étudiants veulent continuer à se former sur d’autres technologies et d’autres veulent trouver un job ou créer leur entreprise. Et vous, vous avez une petite idée ?

Romain : J’aimerais retrouver un travail directement. Plutôt en salariat. Je n’envisage pas d’être auto-entrepreneur tout de suite. J’adore travailler à plusieurs, partager et échanger avec les collègues. Donc je vise vraiment le retour à l’entreprise avec une ambiance de travail chaleureuse et agréable. Comme O’clock si possible !

Kevin : Pareil ! Je ne suis pas fermé à devenir auto-entrepreneur, mais même si j’ai les compétences pour, je préfère avoir une première expérience en tant que salarié.

Bon, on peut le dire : on a menti… Pour finir cet entretien, j’aimerais que l’on présente le troisième colocataire ! Vous nous le présentez ?

3emecoloc

Romain : Yes, il s’appelle Rhaenys ! C’est un Shiba Inu, un chien d’origine japonaise mais que l’on a adopté en Lorraine. C’est un peu la mascotte de la promo Discovery ! On adore le montrer sur Slack ou sur Discord et il est très apprécié des autres étudiants. Le plus drôle c’est qu’une autre étudiante, Carine, a également un Shiba Inu. Pour le reste de la classe, c’est plutôt #TeamChat ! ?