Hello vous deux. 👋 Comment ça va depuis le temps ? Présentez-vous à nos lecteurs !
Florian
Je suis Florian Bridoux j’ai 32 ans et actuellement je suis développeur web avec une orientation front et ça va très bien ! Avant cela, j’ai été directeur artistique et graphiste en indépendant.
OG interSuite à de fréquentes demandes dans le cadre de mon ancien boulot à la création de sites internet, j’ai décidé en 2020 de tenter ma chance et me former au développement web chez O’clock.
C’est ainsi que j’ai pu faire la connaissance de Charles lors d’un challenge, nous étions dans la même promo qu’est Mcfly. Nous voici donc un an plus tard après l’école O’clock dans une immense et vaste aventure qu’est l’entrepreneuriat.
Charles
Et moi, c’est Charles et ça va aussi ! J’ai 35 ans et j’ai fait mes études supérieures en école de commerce où je me suis spécialisé en finances. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai bossé pendant 5 ans dans une boite de production, à la suite de ça j’ai intégré une autre entreprise dans le contrôle de gestion dans le digital.
J’ai été amené à discuter avec pas mal d’intervenants dans le numérique, que ce soit les data analyst, les commerciaux, les équipes marketing, les développeurs et ça m’a vachement intéressé. Au bout de deux ans, j’ai voulu démissionner et partir à l’étranger pour raisons personnelles.
J’ai donc regardé les formations que ma boite proposais à l’époque et je suis tombé sur celle de data analyst avec une partie assez mathématique, mais également une partie Python qui est beaucoup utilisée par les data analyst. Et j’ai bien aimé !
Au moment de réellement démissionner, la covid est passée par là donc je n’ai pas pu mener à bien ce projet de partir à l’étranger.
J’en avais un peu marre du métier et quand j’ai pensé à cette formation de data analyst avec cette partie code que j’ai bien aimée, je me suis dit “Pourquoi pas devenir développeur ?”
J’ai eu cette réflexion en juillet et je me suis inscrit chez O’clock en août alors c’était très rapide !
J’étais vraiment attiré par le back mais je ne voulais pas me limiter parce que je voulais être à mon compte, je tenais donc à être fullstack, c’est pour cela que j’ai intégré la spé React comme Florian !
Je l’ai rencontré lors d’un challenge, nous étions dans la même promo. J’ai senti directement que tout comme moi, il avait la fibre entrepreneuriale, et c’est là qu’a commencé notre histoire !
Peut-on appeler ça un coup de foudre ? ⚡️
Florian
Complètement ! Aussi bien professionnel qu’amical ! 🥰
Charles
Carrément ! En plus de ça, je suis sur Paris et Florian de Toulon. On a tellement pris goût au téléprésentiel qu’on vit notre relation à distance.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à devenir dev ?
Charles
Je voulais changer de vie, de métier, j’avais envie de challenge et d’essayer quelque chose de nouveau.
Florian
Alors que moi, j’ai toujours aimé mon métier initial, je voulais juste ajouter une corde à mon arc.
Comment s’est passée votre formation ? Un fait marquant à nous partager ?
Florian
Pour ma part, elle s’est super bien passée. La rencontre avec Charles a dicté ma vie professionnelle et puis comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai trouvé un associé, mais aussi un ami, alors c’est cool. Et puis hormis Charles, la promo tout entière était super, il y avait une très bonne entente et ambiance entre nous. 😍
Et puis on avait toujours le droit aux petites plaisanteries de nos formateurs en début de cours et j’ai trouvé ça génial ! On sent le ton et l’ambiance de l’école un peu partout.
Le seul point négatif que j’ai à souligner est que j’ai pas mal galéré à concilier les cours avec O’clock et mon activité de directeur artistique que je continuais d’exercer en parallèle. J’avais l’impression de bosser constamment, j’étais vraiment au bout du rouleau à la fin.
Charles
J’ai adoré la formation. Ce qui m’a poussé à rejoindre les bancs de O’clock, c’est le côté structurant de la formation. Je savais que j’avais besoin d’avoir un cadre pour apprendre. Guillaume notre référent nous a vraiment aidés, pas tellement sur le plan technique, mais il nous a vraiment soutenus ! Nos formateurs étaient géniaux. Et puis je n’oublierai jamais la période d’apothéose dans laquelle j’ai énormément appris !
Quels étaient vos projets avant de commencer la formation ?
Florian
Avant de confirmer l’aventure avec Charles, j’avais pour projet de continuer mon activité en tant qu’auto-entrepreneur. Sauf que j’ai eu une opportunité d’emploi en tant que développeur au Canada. La vie a fait que ça ne s’est pas fait et heureusement d’ailleurs !
Charles
Moi dans l’idée, je voulais me lancer en tant que développer en freelance. Au final, on a lancé notre voie donc je n’ai jamais réellement changé de projet.
Parlez-nous un peu de votre entreprise ?
Charles
On a monté en octobre 2021 notre bébé qui est : Riveal. Une agence digitale qui se veut “web créative” et proposant différents services :
- La création de sites internet.
- Nous proposons une partie analytique comme le suivi du trafic de leur site.
- Travailler sur l’image de marque de nos clients.
- Une partie que Florian connait bien, du motion design.
Pourquoi Riveal ?
Florian
Eh bien, nous voulions que notre nom fasse transparaitre notre volonté qui est que nous voulons aider nos clients à se révéler au grand publique. Et vu qu’en anglais tout est toujours plus classe et qu’on a aussi la volonté d’avoir des clients à l’international, ça a donné Riveal.
Quels sont vos missions ?
Florian
Mes missions sont de développer la partie front, donc le côté visuel et la direction artistique. J’assure aussi la partie commerciale qui est donc composée du démarchage ainsi que de la prise de rendez-vous de nos clients.
Charles
Alors que moi, j’occupe le poste de directeur technique et financier. Je gère tout ce qui est data, le back-end, la partie SEO et Analytics.
Vous n’avez pas eu peur de vous lancer directement après la formation ? 😨
Charles
Pas vraiment ! Dans le sens où je ne me lançais pas seul dans l’aventure. Florian avait déjà de l’expérience dans l’auto-entreprise alors, j’étais rassuré ! C’était plus stimulant qu’autre chose.
Florian
Travailler seul, c’est bien. Mais au bout d’un moment, bosser seul chez soi, ce n’est plus très drôle. L’entrepreneuriat ne me fait pas peur, j’ai l’habitude, mais honnêtement sans Charles, je n’aurais pas eu le même entrain à me lancer.
Florian, tu es de Toulon. Charles, de Paris. Comment fait-on pour créer/gérer une entreprise à distance ?
Charles
En fait, c’est grâce à O’clock que se lancer dans cette aventure à distance ne nous a pas fait peur. On s’est connu à distance, on a appris à distance, alors on a tout simplement pris l’habitude et on ne voit pas une grosse différence finalement.
Et puis surtout quand on démarre une activité, on n’a pas toujours les ressources nécessaires pour louer des locaux par exemple. Donc travailler à distance nous dégage pas mal de frais. Après, c’est sûr qu’à termes, on aimerait bien avoir nos propres bureaux d’agences et se côtoyer en chair et en os, mais pour l’instant ça roule comme ça et c’est très bien !
Comment ça s’est passé la création d’entreprise ? Aviez-vous déjà des connaissances dans le domaine ? Ou est-ce que vous vous êtes fait aider ?
Charles
On ne pouvait pas avoir un statut d’entreprise classique type SAS, parce que nous voulions à la fois s’associer, mais aussi garder chacun nos statuts d’auto-entrepreneurs. Nous avons donc créé une entreprise avec un statut assez particulier qui est un GIE.
C’était un peu laborieux, mais ma sœur est avocate alors elle nous a bien aidés à comprendre ce qu’une GIE impliquait. Pour nous, le seul désavantage, c’est si l’un a une perte, l’autre doit contribuer à rembourser ses dettes. À part ça R.A.S ! 🤝
Et ça vous a coûté combien de créer votre propre boite ? 💸
Florian
Quasiment rien ! Juste nos frais d’inscriptions, nos cartes de visite, et l’ouverture de notre serveur. C’est dérisoire comparé à ce que certaines personnes qui ne sont pas dev par exemple peuvent débourser.
À quelles difficultés êtes-vous confronté ?
Florian
On ne rencontre pas de réelles difficultés, on s’entend tellement bien avec Charles ! Comme on est deux si l’un a un empêchement, l’autre peut prendre le relais et on s’arrange donc c’est cool !
Charles
Je dirais peut-être le démarchage, comme nous sommes deux, on se doit d’être deux fois plus pérennes alors, il faut trouver des stratégies pour avoir des clients, surtout au début ! Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas, mais on y croit ! 💪
En tant qu’entreprise, comment fait-on pour se “vendre” quand on vient de débuter et qu’on est donc sans réputation ni projets ?
Florian
Je pense qu’il n’y a pas de secret, quand on démarre, la manière la plus efficace de décrocher un contrat, c’est le bouche-à-oreille. Il ne faut pas se mentir, quand on lance son activité, vos premiers clients seront sûrement un de vos proches. 😅
Quand on est entrepreneur, a-t-on une journée type ? Quelle est la vôtre ? 🤔
Florian
Alors, on commence chaque journée avec cette phrase quand j’ai Charles au téléphone, c’est “Comment ça va Loulou ?” 🤣
Et ça lance la journée ! On debrief sur ce qui s’est produit la veille et on commence à bosser ! On communique énormément, l’incompréhension entre nous ça ne nous intéresse pas.
Alors si l’un de nous n’a pas compris quelque chose, tant que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes, on s’explique, afin d’être plus productif. Le matin, on parle de nos projets et l’après-midi généralement, on part en prod et on brainstorm !
Charles
Et puis on se fait confiance alors, on s’accorde une flexibilité d’horaires. Et personne ne profite de personne sur tous les aspects de notre activité jusqu’au moment où on se paye ! La transparence et la confiance sont la clé.
Quel conseil donneriez-vous à des jeunes diplômés comme vous qui souhaitent s’orienter dans l’entrepreneuriat ?
Florian
Je vais paraître un tantinet paradoxale, mais je leur conseille de faire au moins un an en entreprise. L’entrepreneuriat, c’est bien, mais c’est important de comprendre les rouages d’un ensemble de métiers que compose une grande entreprise. 😌
Pour Riveal, comment voyez-vous son évolution ?
Charles
On aimerait bien avoir des employés pour se décharger de la charge de travail qui nous incombe. Après, pour l’instant, on n’y réfléchit pas, on se concentre vraiment sur ce qui se passe au jour le jour !
Florian
Personnellement, j’aimerais bien laisser un peu de côté la prod et rester dans la gestion !