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Recrutée : Alexandra, développeuse web chez ManoMano

2023-01-26
Alexandra, développeuse web chez ManoMano
Mode d’emploi pour se construire un bel avenir : une notice signée Alexandra Bercoff, ancienne apprenante O’clock, maintenant développeuse back-end chez Manomano.

👋 Coucou ​​Alexandra ! Tu peux te présenter, à toi le clavier

Salut ! Je m’appelle Alexandra, j’ai 38 ans, je me suis reconvertie au développement web avec O’clock, et aujourd’hui, je suis développeuse back-end chez ManoMano.

 🎉 Bravo ! Tu peux nous en dire un peu plus sur ton poste, il consiste en quoi exactement ?

Alors, pour contextualiser : ManoMano, c’est une entreprise de vente dans le domaine du bricolage. Et je suis développeuse back-end pour eux, je travaille essentiellement sur Node.js. Donc, je vais m’occuper de tout ce qui va être transition de données, et pour ça, on travaille en microservices. On est vraiment beaucoup de développeurs à bosser là-bas. Ce qui fait que j’ai un champ d’actions assez restreint, je gère une petite partie du site, mais il y a beaucoup à faire. Je m’occupe surtout de la partie après-vente. On apporte de l’aide à l’acheteur en lui donnant des informations sur la localisation de son colis ou encore sur sa facture, par exemple. Après, je peux être amenée à faire un peu de front-end, et mes collègues du front, eux aussi, peuvent faire un peu de back de temps en temps. Et ça, c’est super intéressant.

Il y a énormément d’entraide chez ManoMano, c’est un peu comme chez O’clock à ce niveau-là d’ailleurs. Quand on galère, on va beaucoup échanger, se filer des coups de mains… Et même moi qui suis junior, si quelqu’un du front-end se met sur du back-end, et qu’il rencontre un problème, je vais directement l’aider. Je suis assez contente de pouvoir faire ça, sachant que je n’ai pas la même expérience que mes collègues, c’est satisfaisant.

Chez ManoMano, on a des objectifs définis pour toute l’agence, tous les 3 mois, et on avance comme ça. C’est assez amusant de chercher à optimiser ces grands objectifs sur nos petits champs d’actions, pour faire avancer tout le site, et par conséquent, toute l’entreprise. C’est vraiment super d’avoir cette vision assez large.

👂 On me dit dans l’oreillette que ce n’est pas ton premier job en tant que développeuse…

En effet, on ne peut rien vous cacher haha !

Juste avant de rejoindre ManoMano, j’ai bossé dans une sorte d’entreprise de service du numérique (ESN pour les intimes), j’étais développeuse front-end là-bas, je travaillais avec Vue.js. J’avais appris le framework en autonomie après O’clock, parce que j’avais fait la spé’ back-end. Je m’étais dit : “pour compléter ma formation et être un peu plus fullstack, je vais apprendre Vue.js”. Et ça tombait bien, parce que l’entreprise était sur Vue.js. Donc, j’ai pu progresser aussi en front-end. Mais j’y ai seulement travaillé 6 mois.

J’avais beaucoup moins de télétravail que chez ManoMano, et on était dans un open space avec une autre entreprise où il y avait quelqu’un qui était toujours au téléphone, et moi, j’ai des soucis de concentration quand il y a trop de bruit, donc je n’en pouvais plus…

développeuse web
Alexandra appréciant le calme du télétravail.

Après 6 mois dans cette ESN, ManoMano est venu me démarcher, j’ai carrément profité de l’opportunité !

Cette technique a vraiment fonctionné directement, j’ai tout de suite eu des recruteurs qui venaient vers moi.

👀 Génial ! Tu as mis quoi en place pour être visible au point de te faire démarcher par ManoMano ?

En un mot : LinkedIn !

Je me suis créé un profil et j’ai directement optimisé les mots clés dessus, j’ai mis en avant que je travaillais sur Node.js. J’ai aussi décrit en détails chaque projet perso que j’avais fait, ce qui a très certainement permis d’optimiser mes mots-clés sur le réseau social. C’est sans doute grâce à tout cela que les recruteurs sont tombés sur moi, et ont pu directement voir que mes compétences correspondaient à ce que ManoMano recherchait.

Mais même avant ManoMano, cette technique a vraiment fonctionné directement, j’ai tout de suite eu des recruteurs qui venaient vers moi. Et je me suis donné comme consigne de toujours répondre, même quand je voyais que je ne correspondais pas parfaitement à ce qu’ils recherchaient, et qu’ils voulaient quelqu’un de senior, par exemple. Pour moi, c’était important d’échanger avec eux pour m’entraîner, ne serait ce que pour les entretiens. Parfois, je tombais sur des recruteurs super sympas qui me donnaient des conseils, que ce soit pour chercher un boulot ou encore pour négocier le salaire. Donc, ça m’a permis de grandir encore plus, même si ça ne débouchait pas directement sur un emploi. Et puis, je pense qu’il y a un algorithme sur LinkedIn qui apprécie quand on répond à chacune des propositions, donc ça a certainement joué aussi au niveau de ma visibilité.

Et, même si on le dit souvent, je trouve ça important de le rappeler : faire des projets persos, ça aide vraiment ! Avant d’être recrutée, je filmais mon écran d’ordinateur et je présentais en direct des petits projets que je faisais. Ce n’étaient pas les projets les plus ambitieux du monde, mais je montrais que j’étais dynamique, que j’aimais présenter… Et pour vous dire à quel point ça fonctionne, c’est ça qui m’a permis de décrocher mon premier emploi dans l’ESN !

Ils m’ont fait confiance, parce qu’ils ont vu que j’avais la motivation et que j’allais m’accrocher.

💪 C’est super intéressant, merci pour tous ces bons conseils ! Tant que tu es dans ta lancée, tu pourrais nous en donner d’autres pour ce qui concerne l’étape d’après : l’entretien ?

Oui, carrément ! Quand on est junior, on a vraiment l’impression qu’il faut avoir les meilleures compétences du monde, et ce n’est pas le cas. De toute façon, quand on débute dans le milieu du développement web, on ne les a pas, et ça s’arrête là. Donc, ce qu’il faut, c’est simplement montrer qu’on a envie d’apprendre et qu’on en est capable. C’est important de se mettre dans cette position-là.

Par exemple, pour mon entretien technique, je leur ai présenté le projet de fin d’année que j’avais fait pour O’clock. Je savais qu’il avait pas mal de défauts, mais je l’ai présenté quand même. Quand ils m’ont fait des remarques dessus, j’ai directement pris en compte leurs conseils, et surtout, je leur ai demandé : “comment j’aurais pu faire ?”. Le fait que je fasse ça nous a permis d’échanger concrètement sur le sujet en leur montrant que j’avais envie d’apprendre et de progresser. Et je pense que c’est ça qui leur a plu, ils m’ont fait confiance, parce qu’ils ont vu que j’avais la motivation et que j’allais m’accrocher.

D’ailleurs, je pense que cette volonté de s’accrocher, c’est l’un des grands points forts que l’on peut mettre en avant quand on sort d’une formation courte. En 6 mois, on a réussi à apprendre une matière que certaines personnes voient étalées sur une année, voire plus. Après autant d’intensité, l’intégration dans une entreprise se fait toute seule.

🤗 En parlant d’intégration, comme ça s’est passé de ce côté-là chez ManoMano ?

Alors, je ne veux pas la jouer archi corporate, mais je pense que ManoMano est la meilleure entreprise du monde !

En terme d’intégration, ils sont au top. Dès qu’on arrive, on a plusieurs réunions qui s’étalent sur une grosse semaine, on nous présente directement toutes les équipes, tous les corps de métiers… Ce qui permet de rentrer directement dans l’esprit ManoMano de façon globale.

Après, mon manager est top aussi ! Il a vraiment pris le temps de se poser avec moi pour voir les points que je ne maîtrisais pas, et me les a expliqués pratiquement comme si j’étais encore à l’école, pour vraiment me donner les bases.

Je n’avais pas eu tout cet accompagnement dans l’entreprise où j’étais juste avant, et je vois la différence de façon très concrète. Chez ManoMano, on m’a vraiment permis de rentrer dans l’entreprise “en douceur”, et grâce à ça, j’ai gagné petit à petit en autonomie de manière très efficace finalement.

Mes collègues prennent toujours le temps de répondre à mes questions. Et ça, au niveau de l’intégration, c’est essentiel. Quand on est junior, il faut vraiment être entouré par une équipe qui a de la patience, parce que forcément, on va poser des questions qui peuvent parfois paraître un peu “bêtes”, et si on n’ose pas les poser, c’est là que les problèmes se créent. On doit pouvoir se sentir en confiance dans son entreprise, pour moi, c’est essentiel.

Je rajouterai même un petit conseil là-dessus : je dirai qu’il faut directement essayer de savoir si l’entreprise qui nous accueille est capable de prendre le temps d’accompagner un junior, dès l’entretien. Parce que si ce n’est pas le cas, on ne va pas se sentir en confiance, et personnellement, dans ces conditions, je préfère passer mon tour.

Développeuse web avec un lapin
On te présente Rita ! 🐰

😌 On rebondit sur le mot “confiance”, on sait à quel point ça peut être difficile de se la donner à soi-même au début, comme ça se passe pour toi à ce niveau-là ?

Ah, le fameux syndrome de l’imposteur, difficile d’y échapper quand on est junior. Je dois avouer qu’il y a encore des journées où je me trouve nulle, où j’ai l’impression que je n’y arriverai pas, où je vois tous mes collègues comme étant bien meilleurs que moi. La plupart d’entre eux sortent d’écoles d’ingénieurs et ont des bases que je n’ai pas, qui leur permettent de comprendre des petits détails que je ne saisis pas spécialement. Et ces petites choses ont tendance à alimenter ce syndrome chez moi. Mais il ne faut pas faire de fixettes là-dessus, il faut se concentrer sur les tâches qu’on arrive à accomplir chaque jour, sur les compliments qu’on peut recevoir de son manager… Il faut aussi se rendre compte qu’on en apprend un peu plus tous les jours, et se dire que ce niveau à atteindre qu’on vise, on l’atteindra, même si ça doit prendre des années !

O’clock permet vraiment d’apprendre à apprendre. Et ça, c’est le plus important pour avancer dans le milieu du numérique.

💪 Et tu trouves que ta formation dans notre école t’a bien préparé à affronter tout ce qui se présente à toi dans cette nouvelle vie pro ?

Oui, complètement, ça m’a bien préparé. Je pense que si je n’avais pas fait O’clock, je n’aurais jamais fait ce métier. Cette école m’a vraiment donné les bases essentielles pour me lancer, et elle l’a fait avec une belle transparence sur le fait qu’en sortant de là, on ne saura pas tout, qu’il faudra continuer à apprendre et à s’accrocher. Il faut vraiment écouter ça, parce que ce n’est pas anodin, c’est vrai. Le plus difficile arrive après. On pourrait se dire : « O’clock ne m’a pas préparée parce que j’en bave sur mon premier travail », mais non, ça fait partie du jeu pour moi. En 6 mois, on ne peut pas se préparer à 100% sur un métier qui évolue chaque jour, c’est impossible. Il faut continuer à s’accrocher, être autonome et en veille constante : lire des articles, de la doc…

O’clock permet vraiment d’apprendre à apprendre. Et ça, c’est le plus important pour avancer dans le milieu du numérique.

Au fond de moi, j’ai toujours voulu faire ça : être développeuse web. Je ne l’ai simplement pas directement envisagé comme un métier.

🚀 On fait un petit saut dans le temps pour revenir à ton ancienne vie, tu faisais quoi avant d’être développeuse back-end ? Et pourquoi avoir choisi cette voie pour te reconvertir ?

J’ai eu plusieurs vies avant, j’ai fait de l’audiovisuel, j’ai été community manager, game master et même autoentrepreneur. Mais je pense qu’au fond de moi, j’ai toujours voulu faire ça : être développeuse web. Je ne l’ai simplement pas directement envisagé comme un métier.

Dans tout ce que je faisais, j’y mettais un peu de développement web, même quand j’étais game master, je tenais un blog sur le sujet que je gérais avec WordPress, où je m’amusais à changer les templates avec un peu de PHP. C’est d’ailleurs ça qui m’a menée vers le métier, je m’étais lancée en tant qu’autoentrepreneur pour développer une application de jeu de piste, mais je me suis vite heurtée à certaines difficultés techniques qui m’ont fait prendre conscience que je devais vraiment me former. Alors, je me suis inscrit à l’école O’clock, et ça a été une réelle révélation pour le métier de dev, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire, encore plus que développer une application en tant qu’autoentrepreneur.

🤔 Tu aurais un conseil à donner à quelqu’un qui hésite à se lancer ?

Je dirais qu’il faut commencer par essayer, c’est comme ça qu’on voit si ça nous plaît vraiment, et il existe même des plateformes gratuites pour ça. Parce que si l’on se rend compte qu’on est allergique aux lignes de codes sur fond noir, ça va être compliqué ! haha

Après, je conseillerais également d’aller à la rencontre de ceux qui exercent le métier, pour leur poser des questions concrètes dessus, voir comment ça se passe pour eux au quotidien… ça permet de se projeter et de visualiser si ça semble fait pour nous, ou non.

Et si après avoir fait ces deux choses-là, on voit que ça nous plaît vraiment, il n’y a pas de raison de ne pas se lancer pour moi.

👋 Pour boucler tout ça en beauté : le mot de la fin. On te laisse dire absolument tout ce que tu veux.

Au risque de passer pour une fayotte de l’école O’clock, je me dois de le dire : ça a été la meilleure formation que j’ai effectuée de toute ma vie, et j’en ai fait des formations haha. C’était intense, avec des personnes toujours bienveillantes, que ce soit les profs ou mes camarades. J’ai vraiment vécu 6 mois en Or ! Des fois, j’ai envie de refaire une formation juste pour le plaisir de revivre l’expérience. O’clock a vraiment un bel univers, avec une communauté qui fait rêver !

Merci Alexandra, on te souhaite une belle continuation ! Et à tous ceux qui veulent suivre la même voie, mais qui auraient encore des questions, ou qui voudraient simplement échanger avec Alexandra, vous pouvez lui envoyer un petit message juste là : LinkedIn d’Alexandra Bercoff