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Morgane : L’accessibilité pour faire de ses rêves une réalité !

2021-04-20
Morgane-L-importance-de-l-accessibilite-pour-faire-de-ses-reves-une-realite
Quand la reconversion devient une nécessité par souci d’accessibilité, quand on passe d’aide-soignante à développeuse web du jour au lendemain, et quand on transforme une passion en métier : on peut dire qu’on a trouvé sa vocation. C’est l’histoire de Morgane et on lui passe le micro :micro:pour vous la raconter !

Coucou Morgane, c’est le moment de te présenter !

Je m’appelle Morgane, j’ai 37 ans, je suis mariée, j’ai 2 enfants, mon mari en a 2 aussi et ensemble on a 2 chiens. Mince, j’aurais dû faire plus simple et dire directement qu’on avait 6 enfants. :pleurs_joie:

Avant, j’étais aide-soignante, je travaillais de nuit en intérim, dans un EHPAD. En 2007, j’ai appris que j’étais atteinte d’une sclérose en plaques. Le métier d’aide-soignante n’était plus vraiment adapté à mon état de santé, il fallait que je pense à me reconvertir vers une profession qui rimerait avec accessibilité et passion.

Quelles sont les difficultés qui t’ont fait te rendre compte qu’il te fallait vraiment un métier avec plus d’accessibilité ?

C’était surtout au niveau de la fatigabilité, quand on est atteinte d’une sclérose en plaques, la fatigue peut arriver plus facilement et travailler de nuit n’aide pas spécialement. Et puis, physiquement, il fallait soulever des personnes, les manipuler, tout ça demandait pas mal d’efforts et je devais penser au long terme : il me fallait obligatoirement un métier plus accessible et adapté à ma situation et j’avais déjà ma petite idée…

Je pense qu’on a une petite idée de ta petite idée, on te laisse nous en parler. :clin_d'œil:

Je reviens avec mon histoire de passion du coup ! Tout a commencé le jour où j’ai eu mon premier ordinateur, j’ai découvert tout un univers en fait. Je me suis directement intéressée à la boîte elle-même, ce qu’on appelle le hardware. Je voulais savoir comment tout fonctionnait, je m’amusais à modifier de petites choses et de fil en aiguille, je me suis retrouvée à monter mes ordinateurs moi-même. Avec du recul, c’est assez logique que je sois ici, cette passion a toujours été en moi. Et le format me convient vraiment bien vu que pour passer mon CAP pâtisserie, je me suis entraînée avec un programme en distanciel et ça me convenait à merveille !

Ah le CAP pâtisserie, tu peux nous l’avouer, ce sont nos jolis gâteaux sur les pages de nos formations qui t’ont fait nous choisir, tu peux nous le dire…

Peut-être, je me suis sentie attirée, je dois l’avouer, bien vu ! :pleurs_joie:

Bon, plus sérieusement, on ressent que ta passion n’est pas nouvelle, pourquoi ne pas t’être lancée dans le développement avant ?

Ne croyez pas que l’idée ne m’avait jamais traversé l’esprit…

J’avais envie d’apprendre le développement web depuis un moment, mais comme beaucoup de monde, j’étais persuadée qu’il fallait être bon en maths, sauf que moi, dans cette matière là au bac, j’avais eu 8 !

J’avais déjà cherché une formation avant la vôtre, il y a 4 ans de ça, mais on me proposait soit des “DUT” ou des “BTS” en me disant que les mathématiques étaient inévitables. C’est vrai que dans ces filières-là, cette matière est bien présente, on ne peut pas le nier, mais aujourd’hui, je m’aperçois qu’il ne faut pas forcément être un génie des mathématiques pour réussir dans le développement web. Il faut surtout avoir un minimum de logique et un maximum de passion ! Parce que si on n’aime pas ça, ça peut vite rendre dingue :pleurs_joie:. Par exemple, je l’avoue, je ne comprends pas toujours tout du premier coup, mais en prenant le temps de reprendre, relire et recommencer chaque problème calmement, je finis toujours par comprendre et trouver la solution. Il y a des fois, je peux passer des heures sur un bug et si je n’avais pas eu l’envie, clairement, j’aurais tout lâché et tout envoyé balader.

Je suis persuadée que lorsqu’on est motivé on peut apprendre n’importe quoi !

étudiante en développement web

Pourquoi O’clock ?

Déjà, là où j’habite, en Charente-Maritime, niveau formation dans le développement web, je n’avais pas vraiment l’embarras du choix, ou alors c’était des formations trop « scolaires » à mon goût. Je sais que O’clock est une école, qu’il y a donc un côté scolaire, mais ce n’est vraiment pas comparable, sincèrement ! Et puis, les autres formations que j’ai pu trouver dans les alentours n’étaient pas spécialement en adéquation avec la demande du marché, ils proposaient de travailler sur de vieilles technos et lorsqu’on choisit une formation courte, il est indispensable d’aller directement à l’essentiel, ce que proposait O’clock. Mais finalement, ce qui m’a vraiment fait choisir votre école, c’était ce côté téléprésentiel.

Le fait d’avoir un réel accompagnement et une pédagogie à distance c’est vraiment ce qu’il me fallait, ça allie accessibilité, présence et rigueur. Avoir des horaires, ça évite de partir dans tous les sens, ça cadre et ça fait du bien !

Je ne voulais pas me retrouver avec des cours que l’on me balance et après, devoir me débrouiller seule. Le développement web c’est un domaine où j’avais déjà commencé à apprendre des choses seule avant et ce que j’ai pu retenir de ça, c’est  qu’on est vite coincé sans accompagnement. Même si internet permet de trouver tout ce qu’on pourrait avoir besoin pour apprendre seul, il est facile de s’y perdre et quand on veut se reconvertir, on n’a pas de temps à perdre. J’avais besoin qu’on me montre, qu’on m’explique clairement les choses et que je puisse poser des questions à l’instant même où j’ai besoin d’une réponse. Je retrouve tout ça chez vous, avec en plus l’esprit de promo. On peut se retrouver sur Slack si on a un problème, il y a une réelle entraide entre nous.

Tu dis que le format téléprésentiel et son accessibilité ont vraiment pesé dans la balance lors de ton choix, qu’est-ce qu’il t’a apporté et y vois-tu des inconvénients ?

C’est surtout par rapport au coin où j’habite, si je me retrouvais à avoir une formation par exemple à La Rochelle, parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, j’habite en Charente-Maritime, niveau accessibilité c’est directement plus compliqué, on circule très mal dans cet endroit, croyez-moi ! J’habite à la campagne et c’est très bien comme ça, si je peux éviter d’aller en ville, je ne dis pas non :rougir:. Ce n’est même pas spécialement ma situation physique qui m’a fait choisir le téléprésentiel, je l’aurais choisi quoi qu’il arrive, car je suis toujours à 100 à l’heure, j’ai toujours quelque chose sur le feu et le fait de pouvoir éviter les déplacements pour me former, c’est un grand gain de temps !

Ce format m’a directement plu, parce qu’on rencontre du monde, même si je suis quelqu’un d’assez casanier, voire solitaire, avoir une bonne ambiance dans la classe et pouvoir compter les uns sur les autres, c’est essentiel lorsqu’on doit travailler.

On est contents de retrouver tout le monde chaque matin, que ce soit les formateurs ou les collègues.

Et comme inconvénient, en toute sincérité, je n’en vois pas ! Je ne vois pas comment je pourrais être mieux, c’est comme je l’imaginais.

Comment se passe ta formation ?

C’est rapide, intense, je considère que je suis dans la bonne moyenne, j’arrive à comprendre les choses, donc ça va suffisamment vite, mais pas trop. Je n’ai pas de difficultés particulières, le rythme me convient parfaitement. Après, je travaille de façon plus intensive que lorsque j’étais aide-soignante, mais c’est différent, mes enfants me voient beaucoup plus, mais je ne suis pas complètement là non plus :pleurs_joie:.

Une formation aussi intensive que la nôtre avec 4 enfants, comment ça se passe ? Ils te motivent ?

Honnêtement, ça va, mes enfants comprennent, ma fille de 9 ans vient régulièrement à côté de moi pour m’aider à faire mes devoirs :rire:.  D’ailleurs, je rigole, mais au début, elle a fait quelques exercices avec moi et elle y arrivait en se débrouillant vraiment bien en plus ! Qui sait, c’est peut-être une future développeuse web ! Elle adore ça, le mercredi après-midi, ça lui arrive de suivre les cours avec moi.

Est-ce qu’on t’offre la possibilité d’adapter ton emploi du temps si tu devais avoir un rendez-vous médical par exemple ?

Personnellement, je pars du principe que lorsque je suis en cours, c’est comme si j’étais au travail, donc j’organise mon emploi du temps par rapport à O’clock et non l’inverse. Je programme mes rendez-vous quand je suis sûre de ne pas avoir cours et ça fonctionne bien pour le moment. Mais si c’était vraiment nécessaire, je pense qu’on m’offrirait la possibilité de le faire, ça va avec la mentalité de l’École O’clock et c’est vrai que c’est rassurant.

Es-tu accompagnée régulièrement par un « Assistant Parcours Étudiant » (APE) ? Et as-tu un référent en cas de besoin ou demande particulière ?

Je sais qu’on a cette possibilité et c’est vraiment bien, on a même un référent pour notre promotion qui est présent sur toute la durée de la formation, mais je croise les doigts :doigts_croisés: car je n’ai encore jamais eu le besoin de faire appel à un APE. Tant que je n’en ai pas besoin, je pense que c’est bon signe.

Ça fait quoi de passer d’un métier de nuit (aide-soignante) à un métier de jour (développeuse web) ?

Alors, la transition jour-nuit s’est vraiment bien passée bizarrement. Pourquoi bizarrement? Tout simplement parce que je pensais que ça allait prendre un certain temps d’adaptation, surtout que je n’ai pas eu de vacances entre les deux, j’ai terminé mon travail d’aide-soignante le 12 novembre et j’ai commencé la formation le 16. Donc, j’ai eu littéralement 2 jours, un petit week-end, alors j’étais très étonné parce que je pensais être complètement KO et finalement, absolument pas ! Donc je suis contente et c’est sûr que ça change, mais en bien !

Ce qui fait surtout du bien, c’est de faire ce que l’on aime ! Mes heures, je ne les compte pas. Pas parce qu’on m’y oblige, mais parce que j’ai envie de le faire. J’ai tellement de projets et une grande envie de réussir que je ne vois jamais les heures passées.

Qu’est-ce qui te fait rêver quand tu penses à ton avenir ? Quels sont tes projets les plus fous pour après O’clock ?

Je compte télétravailler, soit comme salariée, soit en free-lance. Ce format me plaît énormément, je vois que ça me convient vraiment bien et que je suis très autonome. Après, j’ai un projet qui me tient à cœur, là on entre dans “les projets les plus fous”, cette idée est liée avec mon ancien métier. Je travaillais en intérim et j’ai pu observer qu’il y avait énormément de problèmes concernant la gestion des contrats. Lorsque l’établissement médico-social avait un besoin urgent de salarié, ils faisaient appel à une entreprise de travail temporaire et la réponse attendue n’était pas toujours apportée, le personnel manquait à l’appel alors que du côté de la boîte d’intérim, ce n’est pas le nombre de volontaires qui manquait. En gros, les deux cherchaient, auraient pu répondre aux attentes l’un de l’autre, mais le tout était mal relayé et j’ai entendu beaucoup de plaintes des deux côtés. Alors, ce que j’aimerais faire c’est une plateforme de contrat direct entre les employeurs et les salariés pour permettre à chacun de gérer les plannings de façon autonome et que l’offre et la demande se rencontrent directement avec un système de tchat, de planning et de signature de contrat en ligne. Voilà, c’est ça mon projet !

Le mot de la fin ? Ça peut être une phrase inspirante ou un p’tit conseil si tu veux !

Le plus important : ne pas écouter les idées reçues sur le dev web ! Je suis nul en maths et pourtant aujourd’hui, j’arrive à faire énormément de choses. Je trouve que c’est un domaine qu’il faut démystifier, il ne faut pas avoir peur. C’est tellement passionnant, on ne se doute pas de tout ce qu’il peut y avoir derrière un simple site internet et ça ouvre tellement de perspectives. Avec ce que je sais faire aujourd’hui je me dis que je vais pouvoir commencer à coder mes projets et plus la formation avance, plus j’ai d’idées !

Si l’on aime ce domaine, il ne faut pas se dire qu’on n’en est pas capable, il ne faut pas hésiter, il faut simplement se lancer ! Si on est passionné, on peut y arriver !

Et pour finir en beauté, je dirais que le dev c’est la vie, O’clock est génial et pour ne pas y arriver, il faut vraiment le vouloir, voilà, merci !