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Tiphaine : le développement web au service de la musique.

2021-03-25
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Encore un article qui démarre en fanfare avec une étudiante qui a plusieurs cordes à son arc : manager d’artiste, musicienne et future développeuse. Flûte, attention à ne pas trop en dire dans l’intro. Tâchons d’y aller crescendo en passant le micro à Tiphaine pour parler du développement web au service de la musique.

Coucou Tiphaine ! Je te laisse te présenter sans nous jouer tout le morceau de ta vie d’un coup.

Salut ! Je m’appelle Tiphaine, j’ai 23 ans. Je viens du Sud*, j’ai pas mal voyagé et là, j’ai emménagé à Paris pour le travail. Je suis passionnée de musique, de cinéma, d’arts et de divertissement de manière générale. C’est dans ce domaine que j’ai voulu m’orienter.

*Et par tous les chemins… :notes_de_musique: On sait que t’y as pensé, on l’a dit !

étudiante en développement web

Avant de débarquer chez O’clock, qu’est-ce que tu faisais ?

J’ai commencé par un parcours en école de commerce à  NEOMA Business School de Reims. C’était un cursus qui permettait de partir en échange universitaire. J’ai donc fait deux ans en France où j’ai eu un premier diplôme et ensuite, deux ans aux États-Unis à Elon University en Caroline du Nord, où j’ai été diplômée également. Ensuite, j’ai fait un stage de 6 mois à Chicago dans un petit label de musique électro indépendant. C’était ma première réelle expérience professionnelle dans la musique.

J’ai commencé à comprendre qu’on pouvait faire plein de métiers différents dans cette industrie et qu’on n’était pas condamné à avoir un groupe avec ses potes ou à se lancer seul.

Tu nous parles de musique, qu’est-ce qui a déclenché cette passion chez toi ? 

La musique a toujours fait partie de ma vie. J’ai commencé par la guitare, ensuite j’ai fait de la batterie, puis de la basse et finalement du chant. C’est la seule chose que je pratique encore, d’ailleurs. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c’est découvrir des artistes et écouter de la musique, encore plus que d’en faire. J’adore chanter, être dans des groupes, mais découvrir des artistes c’est mon gros gros kiff personnel !

Quand je suis rentrée en école de commerce, j’ai directement rejoint le BDA (bureau des arts). J’étais en pôle musique, donc je jouais, j’organisais des concerts et puis j’ai commencé à faire ça en dehors de l’école avec des Jam sessions à Reims. Ça a commencé ainsi. Ensuite, je suis partie aux États-Unis et j’ai managé un talent pour la première fois dans un petit studio d’enregistrement de label. Et puis, j’ai trouvé un stage dans un autre label et ça s’est enchaîné avec plusieurs missions ponctuelles. J’ai travaillé de plus en plus avec des artistes et après ça, j’ai commencé à chanter professionnellement.

As-tu déjà envisagé une carrière en tant qu’artiste à plein temps ?

Non, je ne l’ai jamais envisagé.

J’adore les concerts et chanter, mais ce qui me plaît le plus, ce qui me rend vraiment heureuse, c’est de voir une carrière décoller pour quelqu’un dont c’est vraiment le rêve !

L’école de commerce m’a un peu ouvert cette porte-là de manière indirecte. C’est pour ça que j’ai fait mon mémoire de fin d’année aux États-Unis sur le positionnement stratégique des labels. Essayer de comprendre comment ça fonctionne, essayer de trouver ma place là-dedans et surtout d’innover dans l’industrie de la musique, c’est ça qui me plaît le plus !

Ça doit être un réel atout de voir l’industrie musicale “de l’intérieur” (côté artiste) et “de l’extérieur” (côté management) à la fois, tu en retires quoi ?

Qu’il y a vraiment un clivage bien présent. Quand on est du côté “commercial” de la musique, on est un peu du “mauvais côté”. Les musiciens veulent juste jouer, aller aux jam sessions, être créatif et composer. Toute la partie commerciale, communication et promotion, ça les saoule un peu. Du coup, le fait d’avoir un pied dans les deux, c’est un réel atout ! Quand je suis manager, ça me permet de mieux comprendre les artistes, où ils veulent en venir. Et quand je mets ma casquette de chanteuse, je comprends mieux les attentes qu’on peut avoir envers moi.

Quand t’es-tu intéressée au développement web et pourquoi avoir voulu t’orienter vers cette voie ?

J’ai toujours aimé l’informatique et l’univers geek en général. En revenant de mon stage, je suis retournée à l’université et j’avais droit à un cours libre, j’ai choisi l’informatique. C’était essentiellement axé sur Java. Tout ce qu’on a fait, c’est dessiner en Java, mais l’aspect et la logique m’ont beaucoup plu.

En revenant en France, j’avais décidé de prendre une année de césure pour travailler un peu et voyager beaucoup. Mais, la Covid-19 en a décidé autrement. J’ai quand même pu travailler un peu avec des artistes locaux dans le Sud, sur la Côte d’Azur. C’est en rencontrant beaucoup de musiciens et en travaillant avec des start-ups et de petites entreprises qui essaient d’émerger dans l’industrie de la musique que je me suis rendue compte que l’informatique était vitale pour eux. Et forcément, en cette période de crise sanitaire encore plus, tout est essentiellement numérique : les lives se font sur internet, les albums sortent en ligne… De manière générale, c’est ce qui est en train de se développer. C’est en le voyant de l’intérieur qu’on se rend compte à quel point il est important d’avoir un site internet et d’être présent digitalement. Le développement web est un atout majeur dans l’industrie musicale.

Pour quelles raisons penses-tu que le développement web est un atout majeur dans l’industrie musicale ?

C’est un atout majeur pour tellement de raisons ! Mais la plus évidente, c’est qu’il n’y a plus de vente de CD, encore moins de cassettes et un peu moins de vinyles. Il n’y a quasiment plus de ventes brutes, en général. Tout se fait maintenant globalement sur internet. Là, si l’on regarde les chiffres des revenus de l’industrie de la musique, au niveau des CD, il n’y a plus rien. La moitié des ventes en dur, ce sont les vinyles, donc essentiellement des collectionneurs. Et le reste, c’est du streaming et un tout petit peu de concerts, mais les performances lives, bon, là avec la Covid et même de façon générale, c’est en train de baisser. Il ne reste donc que le numérique.

Les plateformes de streaming comme Spotify, Deezer ou encore Apple Music ont pris le dessus. Les concerts live sont sur le web, la communication des artistes aussi, de nouveaux formats de vidéos courtes circulent… C’est ce qui est en train de prendre l’énorme majorité du marché de l’industrie musicale.

Ton arrivée dans le dev, c’est un peu la volonté d’avoir une arme supplémentaire et assez efficace pour faire grandir la musique du coup ?

Ouais, c’est carrément ça ! C’est la volonté d’être un couteau suisse. Maintenant que je commence à avoir de l’expérience en tant que manager, je voulais m’orienter vers le dev pour être un maximum indépendante et aider au mieux les plus petits artistes et start-ups qui n’ont pas forcément de gros moyens. Parce que je sais à quel point c’est dur de trouver des investisseurs ou de faire une levée de fonds.

Je voulais pouvoir moi-même investir, non pas de l’argent, mais un savoir-faire dans des projets qui me plaisent ou qui me paraissent innovants pour faire grandir l’industrie de la musique.

 

Est-ce que tu souhaites faire carrière dans le développement web ou c’est uniquement une compétence en plus pour aider les musiciens ?

Honnêtement, je ne sais pas encore. Tout dépendra de ce qui se passe dans ma vie et de l’évolution des choses. Mais l’idée de faire carrière dans le développement web me plaît, j’adore ça ! Actuellement, je n’ai pas vraiment de ligne fixe. Je verrai si je choisis plutôt de m’orienter davantage vers le commerce avec un peu de web ou plutôt vers le développement web avec un peu de commerce.

Et pourquoi avoir choisi O’clock pour te former ?

J’ai tapé “formation en développement web” sur Google et j’ai comparé. Pour être honnête, je cherchais quelque chose en présentiel au début. Tout simplement parce que je trouvais ça plus clair et plus simple, peut-être par habitude. Je n’ai fait que ça pendant toutes mes études. Et puis j’ai comparé les programmes et les pédagogies et O’clock me paraissait être le plus complet en 6 mois et le plus sérieux, sans vouloir dire que le reste était nul ! :sueur_et_sourire: Finalement, je me suis dit que le téléprésentiel pouvait être un atout certain et ça l’a été, surtout pendant cette période.

 Jusqu’à présent, ça se passe comment ?

Ça se passe très très bien ! Je ne sais pas trop quoi dire mis à part que c’est cool et que ça passe trop vite ! Le Socle est déjà fini, là on est en spé et on se rend compte qu’il ne reste plus que quelques semaines, après on fait un projet et puis on est « lâché dans la nature”. Donc ça passe beaucoup trop vite, mais c’est cool et j’ai l’impression d’avoir appris plein de trucs et en même temps, qu’il me reste tellement de choses à apprendre. C’est la magie du développement web.

Et quelle spécialisation as-tu choisie ?

J’ai choisi React ! Et c’est marrant, parce qu’au départ, avant de commencer O’clock avec mes aprioris, je me suis dit que j’allais préférer le back-end et en fait, non. Il y a eu la présentation de React et j’ai trouvé ça super cool ! Je pense que je verrais aussi Symfony par la suite, ça m’intéresse vraiment. C’est fou les fausses idées qu’on peut se faire. Quand je suis entrée dans le commerce, j’étais persuadée que j’allais faire de l’audit et puis je me retrouve à travailler avec des troubadours et ensuite dans le développement web pour les aider à se développer ! :pleurs_joie:

Si tu devais choisir la bande originale de ta formation, ce serait quoi ?

Je dirais la BO de Retour vers le futur ! Déjà parce que je suis dans la promo Marty et puis, parce qu’elle est super cool cette bande originale tout simplement !

Est-ce que tu envisages d’aller travailler à l’étranger ?

Honnêtement, pourquoi pas. J’aimerais bien retourner aux États-Unis, j’ai toujours des contacts là-bas. L’avantage du dev web, c’est quand même de pouvoir bosser d’où on veut. Donc, que ce soit en France ou à l’étranger, voire même de varier entre les deux, c’est tentant. Après, forcément c’est plus difficile une fois que tu es installée, quand tu as une vie un peu rangée. On peut toujours avoir de grands projets et finalement se rendre compte que ce n’est pas toujours si évident. Après, pourquoi pas repartir, l’avenir nous le dira, c’est une possibilité.

Dans 5 ans, comment imagines-tu ta vie ?

Si je devais imaginer l’idéal, ce serait de bosser dans une start-up très cool ou d’avoir moi-même créé une start-up dans la musique. Faire un site qui claque avec une communication en béton super innovante dans la musique !

Pour finir sur une petite note musicale : c’est quoi la chanson que tu écoutes le plus quand tu codes ?

Vous allez rire, mais je fais partie de ce cliché des gens qui mettent les trucs “lo-fi” sur YouTube pour travailler. Bon, après il faut avouer que c’est carrément bien fait parce qu’il n’y a pas de paroles, il y a juste ce qu’il faut pour être concentré.

Et quelle serait la parole de chanson que tu donnerais au lecteur qui hésite encore à se lancer pour le motiver ?

Je dirais les paroles de “You’ve Got Another Thing Comin’” de Judas Priest. Déjà, parce que c’est, comme dirait ce fameux Marty, “un bon vieux rock, bien rétro” (enfin, plutôt les débuts du heavy metal) ! Et aussi, parce que ça dit qu’il faut se bouger et ne pas attendre que le monde tourne sans nous.

Je peux aussi parler des paroles de “State of Mind” de Raul Midon. C’est un tout autre registre, mais ça parle d’avoir envie de réussir et d’être la meilleure version de soi-même. Bon, c’est un peu cliché, mais ça reflète assez bien l’état d’esprit qu’il faut avoir pour se lancer !

Voilà, deux chansons qui parlent à peu près de la même chose de manière différente et surtout dans un style bien distinct, j’aime les ambivalences et je vous laisse sur ça !

“tuuuum tummm tum tum tum tun tun tunmmmm !”
Vous l’avez ? C’était la BO de Retour vers le futur, édition vinyle remasterisée. Ouais, à l’écrit, on ne sent pas bien la différence avec la version CD, on vous l’accorde*. Enfin, soit. Merci Tiphaine ! On te souhaite bonne route, même si : « Là où on va, on n’a pas besoin… ». Je laisse les connaisseurs terminer la réplique.