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Amy nous raconte son expérience de la POEI avec YesWeDev

2020-02-04
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En compagnie de 4 camarades, Amy s’est lancée dans la formation pour devenir développeuse web avec la POEI dans l’entreprise YesWeDev. Après avoir eu le point de vue du président de l’agence, Charles, nous avons demandé l’avis du camp-pas-vraiment-adverse : les étudiants. Amy nous raconte à son tour son expérience et nous explique ce financement par la POEI.

Coucou Amy ! Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter dans les grandes lignes, s’il te plaît ?

Hello ! Je m’appelle Amy, j’ai 24 ans et je viens de Lorient dans le Morbihan. Début 2019, j’ai décidé de troquer ma tablette graphique contre un clavier mécanique ! Résultat, en moins de 2 semaines, j’ai décroché un job à YesWeDev, déménagé à Rennes et entamé une formation avec O’clock !

 

Comment est-ce que tu t’es retrouvée en POEI chez YesWeDev, alors ?

En février, j’ai reçu un message d’une amie qui disait : « Regarde, Ironhack propose une bourse avec Vinted pour une formation fullstack JS  ». J’ai candidaté et j’ai été sélectionnée parmi plus de 15 000 candidates. Pour me préparer au bootcamp et à l’après bootcamp, j’ai regardé les offres d’emploi pour voir les compétences demandées. Puisque c’était dans mes projets de retourner à Rennes, j’ai regardé dans ce coin et je suis tombée sur l’offre de YesWeDev.

Je connaissais déjà l’entreprise, j’en avais entendu parler sur LinkedIn. Je connaissais O’clock également car je m’étais déjà renseignée sur différentes formations qui existaient et j’avais lu les aventures de Sara.log sur Instagram.

Ensuite, j’ai aimé le processus de recrutement dans le sens où YesWeDev ne demandait pas de CV ou de lettre de motivation. Ils posaient des questions plus ou moins farfelues comme : « Tu préfères que le ménage soit fait par des robots ou par des humains ? ».

Ils préféraient les personnalités aux compétences techniques. Tout ça s’est fait très vite. J’ai postulé à la POEI en mai et j’ai eu une date d’entretien. Une semaine après l’entretien, j’étais à Rennes pour commencer la formation. Je n’ai donc pas fait le bootcamp Ironhack.

Tout s’est parfaitement aligné. En moins de 2 semaines, j’ai postulé, passé l’entretien et déménagé à Rennes.

 

Comment s’est passé ton entretien ?

L’entretien a mal démarré. Mon entretien était à 17h. Je devais arriver à 15h30 à Rennes, mais j’ai été immobilisée plus de 2h30 dans le train. Je suis arrivée en retard de près d’1h40. J’avais prévenu YesWeDev depuis le train et ils ont été très rassurants. J’étais tellement stressée par le train, qu’en arrivant à l’entretien, le stress était retombé ! Ils étaient très bienveillants. J’avais même ramené des crêpes pour marquer des points. C’était difficile de ne pas les manger dans le train, par contre.

L’entretien a duré environ 40 minutes, j’étais avec d’autres personnes : Yves et Jérémy, l’un des fondateurs. Puisqu’ils avaient précisé sur l’offre de POEI qu’ils prenaient des débutants, les questions n’étaient pas axées sur la technique, même s’ils m’ont demandé si j’avais déjà codé avant. C’était surtout sur ma personnalité et voir si ça allait marcher avec l’équipe. C’était très appréciable.

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Lorsque les anciens étudiants sont embauchés, ils peuvent détourner l’utilisation de la tasse de l’école. Pas avant.

Qu’est-ce qui t’as attiré dans le développement à la base ?

Au lycée, j’étais plus attirée par les langues et le graphisme malgré un bac scientifique. J’aimais les maths, mais les maths ne m’aimaient pas. J’ai donc fait une licence LEA puis un master en marketing et management international. J’ai fait plusieurs stages dans le numérique. Lors de mon dernier stage, j’ai réalisé le design d’une application. C’était à la fois génial et frustrant. Car s’il n’y a personne pour coder, le design reste à l’état de design, rien de plus. Mes idées ne prenaient réellement vie que quand le développeur codait.

Il venait deux jours par semaines dans l’entreprise. Et je le harcelais de questions dès que je pouvais.

 J’aimais bien l’idée de designer puis de donner vie au design pour enfin concrétiser mes idées.

Après 4 mois à harceler le développeur, je me suis dit «Ok, ça me plaît». Après mon master, je voulais me lancer dans la communication, le marketing ou le graphisme. J’aimais toujours ça, mais je m’interrogeais sur le développement. Je ne voulais pas repartir dans un cursus long. Je voulais être indépendante. 5 ans d’études, ça commençait à faire beaucoup. Le financement des formations courtes était aussi compliqué…

En janvier, j’ai commencé un service civique pour me poser, sans être en inactivité. Je m’occupais de la communication et de tout ce qui touchait à l’informatique pour une association lorientaise. Chaque semaine, j’organisais des ateliers en rapport avec le numérique. Par exemple, j’ai fait des petites initiations HTML, CSS, etc. Ce temps m’a permis de me recentrer sur mon projet professionnel.

J’avais le développement à l’esprit depuis un moment, sûrement avant de m’en rendre compte. A 12 ans, j’avais un Skyblog et j’y ai fait mes premières lignes de code. Rien de bien fou, une balise <b> pour mettre le texte en gras. J’étais heureuse de taper un truc abstrait et de voir le résultat visuellement. Ça a suscité chez moi un intérêt qui a fini par me rattraper, plus de 10 ans plus tard.

 

Est-ce que tu peux expliquer, à ceux qui ne connaissent pas encore le dispositif, comment ça se passe la POEI ?

Pour faire simple, une entreprise fait une promesse d’embauche en CDI ou CDD de plus de 12 mois à condition que le candidat se forme pour acquérir les compétences manquantes pour occuper sereinement le poste. La formation est financée par l’entreprise et Pôle Emploi.

Au lieu de faire les cours chez moi, je les faisais dans les bureaux de YesWeDev, tous les jours. Ils fournissaient tout le matériel nécessaire : un ordi, deux écrans, un casque, un clavier, une souris, etc. Les horaires de O’clock tombaient bien. Entre 9h et 15h, je suivais la formation avec mes camarades, puis je restais dans les bureaux pour faire les challenges. Le bureau était plus propice à la concentration que ma chambre remplie de distractions. C’était parfait pour avoir une balance et ne pas penser «Code-Code-Code» en rentrant après les cours. Bon, ok, j’avoue… Parfois (souvent), je codais quand même de chez moi.

On était 5 étudiants en POEI. On suivait tous la formation depuis l’entreprise. On a été très vite intégrés. On a très vite eu le droit aux attaques de Nerfs et aux parties de Mario Kart le midi.

 

Qu’est-ce qui cochait les bonnes cases pour toi chez O’clock ?

Je m’étais renseignée sur O’clock avant la POEI. J’aimais bien l’idée du téléprésentiel pour ne pas avoir à me déplacer dans une autre ville. Je devais changer d’ordi donc ça allait être difficile à combiner avec les coûts d’un déménagement et d’un loyer. J’avais également vu les bons retours sur Trustpilot. Et c’était rassurant de connaître déjà YesWeDev et O’clock, car l’offre paraissait trop belle pour être vraie.

 

Qu’est-ce que tu as pensé de la classe virtuelle et de la classe réelle en simultané ?

C’était cool ! Je m’amusais autant dans le Cockpit qu’en dehors. Je savais ce qu’il se passait dans les deux Cockpits aussi !  Avec la classe réelle, on pouvait échanger en face à face sur ce qu’on voyait en cours. Mais je tenais vraiment à m’intégrer au sein de la promo,  j’ai donc fait de mon mieux pour être active. J’y ai rencontré des gens super que j’essaie tant bien que mal à convaincre de me rejoindre à Rennes.

 

Est-ce que tu as vu des différences entre ton groupe de camarades avec toi en POEI et les autres étudiants de ta classe ?

Je n’ai pas vu de différence notable lors de la formation, si ce n’est l’Apothéose. On était ensemble physiquement donc nous n’avions pas à utiliser Discord ou Slack. C’était plus facile pour communiquer. On s’était fixé des horaires de travail communs de 9h à 15h, même si on restait bien plus longtemps. Quand nos ordinateurs étaient allumés, c’était seulement pour coder.

 

Quelles étaient les relations entre les développeurs salariés de YesWeDev et les étudiants O’clock ? Vous étiez plutôt entre collègues ou c’était une relation tuteurs-élèves ?

Pendant la formation, ils étaient toujours là si nous avions besoin d’aide. Mais c’est surtout pendant l’Apothéose qu’ils nous ont été d’un grande aide. Notre projet était un vrai projet client de YesWeDev. Ça voulait dire qu’on avait une vraie deadline et de vraies contraintes à respecter.

On a redécouvert WordPress. La configuration du projet était nouvelle pour nous. Nous ne connaissions pas Bedrock et Sage. Il a donc fallu vite trouver nos marques. Dès que nous avions des soucis, nous étions soutenus. Et des soucis, il y en a eu ! Ils étaient toujours là pour nous épauler. Ils nous disaient «On est tous passés par là,  c’est les galères du premier projet».

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Quel était le bilan de ta formation de développeuse pour toi ? Tu étais prête à attaquer le CDI dès la sortie ?

J’étais contente de commencer ma période d’essai pour montrer que j’étais motivée et progresser avec des nouveaux projets. C’était quand même un peu angoissant parce qu’après le projet d’Apothéose, on n’était pas tant rassurés. Ce projet, c’était la transition entre notre formation et notre entrée dans l’entreprise. On nous disait souvent «N’ayez pas peur des erreurs, on est là pour apprendre». En ce sens, le projet d’Apothéose nous a fait progresser. J’ai appris quels étaient mes points forts et mes points faibles. Ce qui m’a permis d’aborder mon deuxième projet plus sereinement.

J’étais contente de passer à un autre projet et d’intégrer un autre groupe. Je voulais travailler avec des développeurs plus expérimentés pour apprendre toujours plus de choses !

 

On dirait que tu t’éclates au travail ! Maintenant que tu es en CDI, comment s’appelle ton poste ? As-tu une spécialité ?

Je suis développeuse web junior. Je travaille principalement avec WordPress pour le moment mais je souhaite travailler sur des projets Laravel. J’aime bien le back-end et PHP. Donc pour le moment, je suis développeuse web junior mais je vais être amenée, et je l’ai demandé, à m’essayer à plusieurs technos. Je veux juste découvrir un max de choses pour me spécialiser plus tard.

 

Est-ce que l’ambiance avec tes collègues et anciens camarades a changé depuis ton passage en CDI ?

Ça n’a pas changé grand-chose, ils n’ont pas fait de distinction. On subit toujours des attaques de Nerfs. On a changé de place, comme tous les ans, selon la tradition d’après ce que j’ai compris. Avant, nous étions tous les 5 à proximité, désormais on est mélangés aux autres. Je tiens à dire que j’apprécie ma nouvelle place près du chauffage.

 

Pour conclure, est-ce qu’aujourd’hui, on peut dire que tu as trouvé ta voie ?

Ah oui ! Je suis trop trop trop trop trop (nous étions dans l’obligation de supprimer des « trop ») contente. J’ai toujours adoré l’école et l’apprentissage en général. Là je me retrouve dans un métier où on apprend tous les jours. C’est juste un plaisir.

 Quand je suis bloquée sur mon code et que je trouve enfin la solution, j’ai toujours envie de faire une petite danse.?

Je suis très heureuse de mon choix, tout s’est aligné correctement et rapidement. Je me dis que j’ai eu de la chance.

Aujourd’hui je peux dire qu’il ne faut pas hésiter à se lancer ! C’est mon défaut, je me pose toujours trop de questions. La bourse Ironhack, c’est une amie qui m’a dit de le faire, l’annonce de la POEI avec YesWeDev et O’clock, c’est ma mère qui m’a poussée à postuler… Finalement, le doute est mon pire ennemi. Je me suis lancée et j’ai profité de cette opportunité dans la ville que je voulais et dans le métier qui me faisait rêver.