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Jean, de l’École de la 2è Chance à O’clock

2019-05-16
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Jean a intégré la promo Quantum fin 2018 en passant par l’École de la 2è Chance des Yvelines, après quelques années de gaming et divers jobs. Mais ça, c’est lui qui en parle le mieux.

Hello Jean ! Merci d’avoir accepté de nous raconter ton parcours sur le blog. Avant de te harceler de questions, est-ce que tu peux s’il-te-plaît nous rappeler un peu ton parcours avant d’arriver ici ?

Oui bien sûr ! Alors, je suis Jean et j’ai 24 ans. J’ai passé mon bac en 2012, je l’ai eu de justesse, c’était un miracle. Après j’ai fait une fac de psycho un peu au hasard, j’ai tenu 4 ou 5 mois mais j’ai vite décroché. J’ai beaucoup joué aux jeux vidéos pendant ce moment. Pendant une longue période j’ai passé 100% du temps enfermé chez moi à jouer mais l’argent manquant, j’ai commencé à travailler à l’établissement français du sang, j’enregistrais les dossiers des donneurs puis j’ai fait agent d’entretien.

Finalement  c’est en faisant ces boulots alimentaires qui ne me plaisaient pas que j’ai compris l’importance d’avoir un métier qui me plaît. Pendant cette période, j’ai commencé à coder seul chez moi, c’était fun, j’aimais bien ça. Ensuite j’ai trouvé l’École de la 2ème Chance dans les Yvelines : c’est plus un cadre pour nous aider à trouver un formation qu’une formation à proprement parler.

J’ai été chanceux car il y avait une section numérique. Une fois dans cette section j’ai saisi la première opportunité de formation qui était adaptée pour moi : O’clock.

En combien de temps tu es passé de l’École de la 2ème Chance à O’clock ?

Je suis rentré à l’E2C en novembre 2018, fin novembre j’avais des premières pistes et ça s’est terminé en décembre. Ensuite j’ai commencé officiellement O’clock le 31 décembre.

C’est à ce moment là que tu as découvert le métier de dev ?

Mon envie de devenir dev s’est construite sur plusieurs années mais j’avais déjà quelques petites notions. Avant ça, je me formais sans grande implication. C’était par période disons.

J’allais sur Codecademy pour apprendre techniquement. Et à l’E2C, on était beaucoup plus dans l’inspiration, la philosophie plus que le code. On avait un prof anciennement développeur qui nous racontait ses expériences, c’était très inspirant.

On a eu également une réunion avec un ancien élève de 42, il nous a raconté son parcours, la piscine, notamment le fait qu’il avait déjà trouvé un emploi avec même pas une année à 42 au compteur. Tout ça m’a donné envie de continuer sur cette voie.

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Est-ce que c’est l’E2C qui t’a conseillé O’clock ?

Pas vraiment. On va dire que l’E2C nous présentait plusieurs formations et j’ai pris la décision d’opter pour O’clock.

Il y avait pas mal de choix : Webforce 3, Codecademy, les Gobelins, O’clock, etc. Finalement, c’est le côté full remote (télétravail) qui m’intéressait beaucoup et comme je voulais pas perdre de temps, c’était la voie idéale pour moi. Pas de temps à perdre dans les déplacements : on bosse direct !

Je savais vraiment que je voulais devenir développeur web et j’ai saisi l’opportunité. Un autre point important : le programme m’a beaucoup plu car c’est 5 mois de formation et non pas 3 ou 4 comme les autres écoles. Sans compter la spécialisation qui m’apparaît comme un vrai plus. Le programme m’a paru vraiment complet.

Tu m’as dit que tu étais un fan de jeu vidéo, est-ce que tu joues encore malgré les cours ?

Et bien ça a changé ! Comme je codais depuis un moment, au début de la formation, ça allait, j’arrivais à suivre les cours et jouer à côté. Peu à peu les cours ont demandé de plus en plus de rigueur et d’investissement personnel et finalement je joue beaucoup moins qu’avant. Au final dans le code j’ai l’impression de jouer, c’est interactif, il faut trouver la solution, c’est fun.

Avant la formation O’clock, j’avais des doutes sur le télétravail. Sachant que j’allais avoir les jeux vidéos à côté, je pensais que j’allais être tenté tout le temps par le jeu et finalement je suis très satisfait, j’arrive à faire la part des choses.

Je dois dire que le téléprésentiel ça donne beaucoup de liberté dans l’organisation, ça évite les contraintes comme les transports et au contraire, ça permet de bien suivre la formation à côté.

Et pour toi, est-ce indispensable d’avoir des pré-requis solides pour devenir développeur ?

Non pas du tout, pour moi c’est pas lié. La chose qui l’a prouvé c’est O’clock : au début de la formation il y avait beaucoup d’élèves sans connaissances mais ils se sont vite adaptés, ils font de gros projets et maintenant je ne sais plus qui avait de l’expérience et qui n’en avait pas en dehors de quelques exceptions. N’importe qui peut se lancer dans l’informatique.

Tu as commencé à coder seul chez toi, comment est-ce que tes débuts se sont faits ? Quels langages et quelles technos tu utilisais ?

J’ai commencé avec HTML et CSS sur Codecademy, un peu de Java avec les ressources d’un pote, j’ai fait du PHP et du Java sur Openclassrooms.

Quel spécialité as-tu choisi alors ?

Quand je codais tout seul je m’amusais le plus en Java, j’aimais bien le côté “nouvelle techno” de l’époque. Du coup j’ai choisi une spé React et j’ai envie de me spécialiser en Java par la suite.

Comment s’annoncent tes projets futurs ?

Après ma spé React, à court terme le projet c’est trouver un stage, de 6 mois ça serait bien puis de travailler directement si possible dans le JavaScript. J’aimerais beaucoup être freelance en digital nomad depuis l’étranger. En terme de techno, je sais qu’il y a beaucoup de Node., Node.JS, si je peux continuer là dedans ça me plairait beaucoup.

C’est tout le bonheur que l’on te souhaite et merci pour ton témoignage super motivant ! Je suis sûre que tu vas en inspirer plus d’un(e) maintenant.