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Reconversion : la fin d’un emploi, le début d’une vocation

06/05/2024
Reconversion : la fin d’un emploi, le début d’une vocation
Si vous pensez que la fin d’une aventure est juste « une fin ». Si vous ne voyez pas encore chacune de vos expériences professionnelles comme un atout pour atteindre votre nouvel objectif. Si vous êtes persuadés qu’il n’y a pas de bon moment pour faire une reconversion… Il était grand temps que vous rencontriez Emma.

👋 Bonjour, papiers s’il vous plaît

Coucou ! Alors ; Emma, 27 ans, j’ai un profil à la fois scientifique et social, et je suis actuellement en reconversion professionnelle pour devenir développeuse web. Et on peut dire que j’ai fait pas mal d’essais avant de trouver le job idéal. 😂

🤔 Pas mal d’essais, c’est-à-dire ?

Je commençais à avoir envie d’aller vers autre chose. Il faut croire que le destin peut avoir l’oreille fine…

C’est-à-dire que j’ai un paquet d’expériences professionnelles ; j’ai beaucoup travaillé à côté de mes études, j’ai fait :

  • Caissière.
  • Barmaid.
  • Pizzaïola.

Bref, tout un tas d’expériences qui m’ont permis de mieux me connaître, et découvrir ce qui me plaisait, et ce qui me plaisait moins dans le monde du travail. Tout ça m’a aidé à savoir exactement ce que j’attendais d’un emploi. Ces petits jobs à côté de mes études m’ont également aidé à me décider à poursuivre mon cursus en chimie. J’ai bossé quelques temps dans un labo, mais ça ne s’est pas conclu sur un poste pérenne. Donc, je me suis dit que j’allais faire un second master, cette fois-ci en marketing, et c’est là que je suis rentrée dans mon dernier secteur d’activité avant ma reconversion ; le service client.

J’ai fait un premier stage de 6 mois à Bruxelles en tant que “responsable service client”. Je suis restée 6 mois de plus là-bas une fois le stage terminé. J’ai eu l’occasion de gérer un portefeuille etc, ça m’a appris énormément sur le métier, et ça m’a surtout permis de développer mon anglais, c’était vraiment sympa ça.

Ensuite, j’ai décidé de rentrer chez moi, en Corse ; c’est là que j’ai exercé mon dernier emploi, toujours dans le service client. J’ai travaillé dans une startup locale pendant 3 ans. Mais après 3 ans à tester des téléphones, envoyer des colis… même si ça m’a plu tout un temps, et que j’évoluais dans mon poste, je commençais à avoir envie d’aller vers autre chose. Il faut croire que le destin peut avoir l’oreille fine ; il y a une vague de licenciement économique qui a touché l’entreprise…

Comment tu as vécu cette nouvelle ? Tu as directement vu ça comme une opportunité ?

Alors, là où c’est intéressant, c’est que je suis rentrée dans cette startup en avril 2019, et il y a eu une première vague de licenciement économique en décembre 2019, donc très peu de temps après mon arrivée. À ce moment-là, je ne vais pas mentir ; j’avais un peu peur, parce que je n’avais même pas un an d’ancienneté. Si je me faisais licencier économiquement, je n’avais pas énormément d’”avantages” et surtout, je perdais un job qui me plaisait beaucoup à l’époque.

Ensuite, le temps est passé, et on a réussi à ressouder quelque chose d’assez solide pendant les deux années qui ont suivi. Mais, étrangement, plus l’entreprise était solide, plus ça allait, et plus je m’ennuyais dans mon boulot. Je manquais peut-être de nouveaux challenges… En tout cas, une chose était sûre, je commençais à me voir partir.

Je me suis dit :

Bon, il faut que je mette en place mon départ là

J’en ai parlé officiellement dans l’entreprise, avec l’idée de signer une rupture conventionnelle, mais à mon grand étonnement, on m’a répondu : “la boite traverse à nouveau un moment difficile, attends un peu, et tu pourras partir en licenciement économique, ce sera plus avantageux pour toi.”

Ah oui, on peut dire que les étoiles se sont parfaitement alignées pour toi…

Je pense que ça m’aide à appréhender tous mes changements de situation de façon plus sereine…

Mais carrément ! Et ça, c’est quelque chose qui m’est souvent arrivé dans ma vie professionnelle. Je pense que j’ai une sorte de “bon karma pro” que je n’explique pas vraiment. Les jobs se sont toujours débloqués pile au moment où j’en avais besoin dans ma vie. À chaque fois que je me disais : “il faudrait vraiment que je trouve un emploi dans ce domaine-là” PAF ! Une personne arrivait dans mon entourage pour me dire : “Il me faut justement quelqu’un pour faire ce travail… ”

Je pense que ça m’aide à appréhender tous mes changements de situation de façon plus sereine, je me dis : “ça s’est toujours bien passé jusqu’à présent… ”. Même la formation O’clock ; elle est arrivée sur mon chemin de manière tellement naturelle…

💻 D’ailleurs, pourquoi avoir choisi le développement web comme reconversion professionnelle ?

Chat dev

Alors, il y a pas mal de raisons…

Déjà, dans la startup où je travaillais, je bossais quotidiennement avec des développeurs, et j’ai vraiment sympathisé avec eux. Je voyais de quoi étaient faites leurs journées, et je me disais que je me verrais bien à leurs places par moment. D’ailleurs, j’avais même proposé à mon patron de l’époque de m’y former pour en faire à leurs côtés, chose qui ne s’est jamais faite, mais l’idée était déjà là.

Et puis, je pense que je voyais un peu le dev comme un moyen de retourner vers un cursus plus “scientifique” aussi. J’y ai retrouvé ce même sens de logique qui me faisait vibrer dans mes études de chimie. Cette logique que j’avais trouvée dans les sciences avait été un véritable coup de cœur pour moi, et ce coup de cœur, je l’ai ressenti à nouveau quand j’ai commencé à faire du JavaScript.

étudiante qui code

Dernier point, qui a peut-être un peu joué aussi ; je joue pas mal aux jeux vidéos, je stream un peu (d’où l’équipement oreille de chat)… Dans mon groupe d’amis, on est tous un peu “Geek”, donc, s’orienter vers un domaine informatique, c’était assez naturel pour moi finalement…

En tous cas, je sentais qu’il y avait un truc à faire dans ce domaine, et que je devais absolument me former au développement web !

💰 En parlant de te former ; tu as bénéficié d’aides particulières ? Comment ça se passe exactement quand on se reconvertit dans le cadre d’un licenciement économique ?

Quand on veut se reconvertir dans le cadre d’un licenciement économique, et qu’on a plus d’un an d’ancienneté, où un certain nombre d’heures travaillées dans l’entreprise, on a droit à ce qui s’appelle : “Le contrat de sécurisation professionnelle”. Et ça, en terme d’aide, c’est vraiment le top :

  • 1 an de maintien de salaire. Ça permet de pouvoir vraiment se concentrer sur sa formation à 100%, sans avoir à s’inquiéter de l’aspect financier, c’est vraiment rassurant.
  • Une belle enveloppe pour se former. Ma formation a été prise en charge à 100% par Pôle Emploi, je n’ai rien payé du tout. Et ça, c’est vraiment génial, ça m’a permis d’avoir la formation que je voulais : O’clock. Et que j’aurais eu un peu plus de mal à m’offrir en autofinancement.
  • Des référents dédiés, compétents, expérimentés et disponibles. On est un peu vu comme des “bêtes fragiles” qui viennent de souffrir du licenciement économique, donc on est ultra-accompagnés. Ils sont vraiment très compréhensifs, et ça, peu importe nos projets : se former, ouvrir une entreprise, rechercher directement du boulot, prendre un peu de temps avant de se relancer…

On peut dire que cette situation a un peu accéléré ta reconversion…

C’est exactement ça ! Je pense que je n’aurais pas pu mettre en place ma reconversion aussi rapidement sans ce licenciement économique. Les démarches auraient été plus longues ; quand on est au chômage “classique”, on doit davantage prouver la pertinence d’une formation payante, par rapport à une qui serait gratuite, et puis j’habite en Corse, chez moi, des développeurs, il y en a 4,7 dans tout Bastia ahaha. Bon, j’exagère, mais on est moins nombreux qu’à Paris par exemple. Du coup, je pense que la région n’aurait peut-être pas été facile à convaincre ; ils se seraient certainement dits que je finirais par faire du télétravail par la suite (ce qui est vrai) et ils n’auraient peut-être pas vu l’intérêt pour eux de me financer. Je ne dis pas que ça aurait été impossible, mais ça aurait pris plus de temps, ça, c’est sûr.

En plus, maintenant que j’y pense, à tout moment, sans ce licenciement économique, et la formation idéale qui m’a été offerte grâce à ça ; ma bonne étoile du travail aurait pu me mettre un job sur la route avant de me former et j’aurais accepté l’opportunité haha. La vie est bien faite quand même.

Enfin, si on doit imaginer tous les univers parallèles, on peut y passer encore pas mal de temps. Haha l’important, c’est que je me dirige vers l’endroit où j’ai l’impression que j’aurais toujours dû être : le développement web.

💻 En parlant de ton futur, et pour faire le lien avec ton passé ; il y a quand même des similitudes entre le métier de “responsable service client” et celui de “développeuse web” ?

La reconversion permet d’arriver sur le marché de l’emploi avec des soft skills qu’une personne qui s’est directement formée au métier de dev n’aura pas spécialement. Je vois ça comme un réel avantage.

étudiante en développement web

Elle est intéressante cette question, parce que je suis persuadée que mon expérience pro m’est très utile dans le dev. Et de façon générale ; toutes les expériences sont toujours utiles. La reconversion permet d’arriver sur le marché de l’emploi avec des soft skills qu’une personne qui s’est directement formée au métier de dev n’aura pas spécialement. Je vois ça comme un réel avantage.

Et pour ce qui est des similitudes qu’il y a entre mon ancien métier et celui que je vais execrer ; il y en a pas mal.

Déjà, dans mon ancien job, j’étais à la fois côté tech et côté client. 75% de mon quotidien se résumait à : avoir un bug, courir auprès des développeurs pour essayer de trouver une solution en direct avec le client qui me harcelait, et essayer de faire en sorte que ça fonctionne tout de suite, ou alors créer une tâche pour qu’elle soit résolue dans les meilleurs délais. Et tout ça, je le retrouve dans mon futur nouveau métier, quand on apprend à faire remonter des bugs en formation, ou encore lorsqu’on essaye de trouver le moyen de les résoudre de la façon la plus efficace possible.

setup de développeur web

Dans le dev, il y a aussi les “User story”, les “wireframe”, … où l’on va devoir se mettre à la place de l’utilisateur, ce que je faisais constamment dans mon métier de responsable service client.

Et puis, il y a aussi tout ce qui est gestion de projets, d’une équipe, savoir comment s’organiser, prioriser les tâches… Toutes ces choses qu’on voit actuellement en formation, je les faisais déjà dans mon ancien travail ; quand on doit gérer une grosse team, on n’a pas trop le choix. On ne peut pas simplement dire : “Bon, on a trouvé ce bug, il faut le résoudre”. Non, il faut être carré, créer des tâches, s’organiser, mettre en place des sprints… C’est toute une dynamique.

🤓 Bon, même si visiblement tu avais déjà pas mal de bagages bien utiles pour te former, tu t’es quand même un peu préparée avant de nous rejoindre ?

Oui, 6 mois avant O’clock, quand je commençais à me questionner sur mon départ, j’ai pas mal discuté avec un dev qui bossait avec moi dans mon ancienne entreprise. C’est devenu un ami très proche, et une sorte de mentor dans ma reconversion aussi. Il trouve la formation O’clock très pertinente d’ailleurs, mais passons. Revenons-en à la question : il m’a montré un peu comment fonctionnait le code, il m’a fait découvrir Coding Game… On a même fait un peu de JavaScript, et je pense que c’est à ce moment-là que je me suis dit : “Ok, ça a l’air très compliqué, mais surtout très cool, il faut vraiment que j’en apprenne plus”. 

En dehors de ça, je n’ai rien fait d’autre, parce que j’ai toujours senti que j’avais la fibre, et que ça se passerait bien. Et visiblement, je ne me suis pas trompée.

Tout se passe bien en formation ?

chat développeur web

Ah, mais tellement ! Je vis vraiment ma meilleure vie, je me sens complètement dans mon élément. J’ai l’impression que j’étais née pour ça, et qu’il fallait simplement que je le réalise.

Je suis même “Front controller”, déléguée de classe quoi. Du coup, j’échange énormément avec les gens de ma promo, et ça se passe vraiment bien. Chez les Kelvin, on est très proches, toujours soudés. Cet esprit d’équipe me plaît énormément et m’aide beaucoup. Le soir, on se retrouve entre nous sur Discord, et si jamais quelqu’un a un petit coup de mou, parce que ça peut arriver avec une formation aussi intense, on est tous là pour le remotiver, et l’aider si besoin. Le fait qu’on soit tous dans le même bateau et qu’on le ressente autant, ça fait tout.

Et niveau cours, je n’ai vraiment aucun souci, du coup ; j’essaye d’aider au maximum les autres, et ça m’aide beaucoup. Une notion, on peut l’avoir saisie, mais lorsqu’il faut la réexpliquer à quelqu’un, on doit réussir à trouver un autre langage, et le fait d’employer d’autres mots, ça nous aide à comprendre la notion dans son ensemble, et ça débloque d’autres zones d’ombres qu’on pouvait avoir ailleurs. Bref, c’est gagnant – gagnant quoi.

🔮 OK, super ! Content que le présent se passe aussi bien pour toi. Et ton avenir, tu le visualises comment ?

Mmmm… Je dirais que pour l’instant, il y a deux chemins qui me tentent bien :

  • Alternance.
  • CDD.

D’un côté, je me dis que l’alternance a l’avantage d’être une sorte de “filet de sécurité”, je resterai accompagnée par toute une équipe pédagogique qui sera là au moindre besoin. Le format fait qu’il y a une belle symbiose entre l’entreprise et l’école, c’est très tentant. Et puis l’alternance a ce petit truc supplémentaire qui fait qu’elle m’aiderait à passer à un niveau supérieur, et de ne pas être simplement une développeuse junior “basique” en sortant.

D’un autre côté, ma formation se passe tellement bien que j’ai un peu l’envie de sauter directement dans le grand bain pour me tester. J’irai bien me lancer dans un CDD et tout donner. Au pire, je me dis que je pourrai toujours faire marche arrière, et revenir sur les bancs de l’école en alternance si j’en ressens le besoin à un moment, donc pourquoi pas…

Développeuse web en télétravail

Dans tous les cas, ce sera très certainement en télétravail ; je n’ai pas envie de me limiter à la taille de mon île. J’ai envie de voir les choses en grand, et si jamais je dois partir une fois par mois dans l’entreprise en question, ce ne sera pas un problème.

Mais, du coup ; CDD ou alternance, telle est la question pour l’instant.

À tout moment, avec ton fameux karma pro ; tu n’auras même pas à faire le choix, tu n’es pas à l’abri que l’on te recrute avant ta fin de formation…

Le mot de la fin ? On te laisse dire absolument tout ce que tu veux.

Je voulais ajouter que l’accompagnement chez O’clock est vraiment super, c’est vraiment ce dont j’avais besoin pour me reconvertir personnellement. Et même dans l’ensemble, je ressens que tous mes camarades de promos sont satisfaits. Je trouvais ça important de souligner qu’on a quand même de la chance d’avoir des organismes de formations comme O’clock, qui proposent quelque chose de très qualitatif. Comme quoi : “être présent à distance”, ce n’est pas simplement une belle phrase, c’est quelque chose de très concret.