Spécialisation et projets !
T’es plutôt back ou t’es plutôt front ?
Si notre programme pédagogique est scindé en trois étapes, on observe deux temps importants : l’avant spécialisation, et l’après spécialisation. Pour rappel, cette dernière dure un mois entier, et exige des étudiants un choix entre trois technologies distinctes : React, Symfony ou WordPress qu’ils vont creuser pendant tout un mois.
La spécialisation est une étape charnière. Cela représente un vrai bouleversement dans les habitudes organisationnelles, acquises pendant les trois premiers mois. La classe est dorénavant divisée en trois avec un professeur unique par spécialisation.
Bouleversement organisationnel mais aussi psychologique. C’est en effet à ce moment précis de leur apprentissage que se dessine une appétence vers une stack précise. Ils doivent maintenant faire un choix, qui va orienter leur future carrière. Passage obligé dans le rite initiatique des développeurs.
Si pour la majorité des étudiants, la décision a été prise très rapidement, il arrive que dans certains cas, des étudiants soient un peu perdus. Pas simple de choisir sa voie, surtout quand les trois proposées pourraient nous convenir. C’est alors que nous intervenons. Même si la préférence prime sur la décision de l’orientation, il y a des données beaucoup plus objectives qui nous permettent d’orienter les étudiants hésitants vers une spécialisation qui leur sera beaucoup plus adaptée. Libre a eux de suivre nos indications, ou non. Ce sont encore les étudiants qui ont le mot final !
Le choix est fait, la classe est scindée en trois groupes : c’est parti pour tout un mois où les étudiants vont déguster une seule technologie jusqu’à satiété. Au choix :
En terme de difficulté, on passe un nouveau pallier. Se spécialiser induit d’avoir assimilé les trois premiers mois de cours. Il faut donc être capable de ressortir toutes ses connaissances, tout en découvrant une nouvelle technologie bien précise. Le but étant, non pas d’apprendre le maximum de notions à tort et à travers, mais d’arriver à inscrire chaque nouvelle connaissance dans la continuité logique de la précédente. Cette organisation sera primordiale à la réalisation du projet de fin de formation.
Bienvenue chez les développeurs
Dernière étape du programme : le projet. A ce stade de la formation, il n’y a plus de cours. On estime qu’ils en savent suffisamment pour nous construire un site ou un outil en total autonomie. Et on insiste bien-là dessus.
Si jusqu’à présent, les étudiants étaient accompagnés à chaque instant, c’était dans le but de leur donner toutes les armes pour ce premier vol en solo. Une période un peu délicate où certains étudiants ont eu l’impression que nous les éjections du nid à grand coup de patte. Même si la métaphore semble exagérée, il est vrai que l’autonomie est le principal défi auquel vont devoir se confronter nos étudiants. ?
L’intérêt ici ne se limite pas simplement à réaliser un projet concret et de faire déballage de tout ce que l’on a appris, mais de voir à quel point ils sont capables de se dépatouiller sans les formateurs. Les compétences, ils les ont, c’est certain. En revanche, il faut avoir suffisamment confiance en soi pour les exprimer. Là est tout l’enjeu.
Concernant les projets à réaliser, on jongle entre de vrais propositions d’entrepreneurs qui ont la gentillesse de nous confier la réalisation de leur site, ou un vrai-faux projet, pensé uniquement pour la fin de formation. Les étudiants doivent se mettre en groupe, homogène et organisé. C’est le deuxième enjeu de cette dernière phase de formation : apprendre à se structurer.
Il va falloir ainsi penser un cahier des charges, se partager des tâches, coder, se réunir et se corriger puis s’activer en vue de respecter une deadline. Les formateurs font un point par semaine pour observer l’état d’avancement et donner quelques conseils sur l’organisation. Mais cela s’arrête là ! Techniquement, les étudiants doivent se débrouiller par eux-même. En cas de petite sèche, ils ont tous les cours à disposition et cette vaste communauté qu’est internet ! C’est aussi dans ces moments de difficulté, que se révèlent les caractères et la capacité de certains étudiants à prendre le lead sur le groupe. ✊
C’est la deadline ! La formation prend officiellement fin et les étudiants doivent nous présenter leur projet. Le respect du cahier des charges, la capacité à pouvoir expliquer ce que l’on a réalisé et la complexité technique vont conditionner la note que leur attribueront les formateurs. Une belle répétition, qui les préparera à l’examen du Titre Professionnel.
Sus au titre professionnel !
Préparation et concentration
Bien que la formation soit terminée, les étudiants travaillent encore à l’élaboration de leur dossier, qu’ils devront présenter devant un jury dans l’ultime but d’obtenir le Titre Professionnel « Développeur Web et Web Mobile ».
Cette première session d’examen concernait une partie des étudiants BigBang. Les autres préféraient faire une pause avant de passer devant le jury, ou ne jugeaient pas utiles pour leur carrière d’obtenir le diplôme.
La journée d’examen est assez rythmée : présentation du projet devant le jury, dossier à l’appui. Rédaction et présentation d’une intro en anglais, puis une séance de questions-réponses sur le projet mais également sur leurs connaissances théoriques. Autant vous dire qu’il faut être très préparé. Mais si le travail a été fait en amont, il n’y a pas à s’inquiéter.
Des résultats prometteurs
Les étudiants obtiennent les résultats très rapidement après avoir passé l’examen. Du stress, de l’appréhension, des doutes mais finalement : une libération !
En effet, 85% des étudiants O’clock qui ont passé le Titre Professionnel, l’ont obtenu.
Pour la première session d’examen, de la première promo, de la première école en téléprésentiel, ce taux de réussite est très encourageant, presque inattendu pour être tout à fait honnête.
Ce TP c’est une belle récompense pour nos étudiants qui ont vraiment travailler dur ! Mais nous aimons à le dire, le TP n’est pas un but, c’est un moyen. Un moyen d’avoir confiance en soi, en ses capacités. Surtout : un moyen de se faire remarquer auprès des recruteurs.
Et maintenant ?
On a les connaissances théoriques, on a les compétences techniques, une première expérience de projet, un Titre Professionnel en poche. Que faire maintenant ?
Tout d’abord : se reposer ! 5 mois de formations, un examen : c’est crevant ! Alors, on se met au vert quelques jours, dans le but de se remettre de ses émotions pour se focaliser sur son prochain objectif : décrocher son premier job de développeur web junior ! ??
La recherche d’emploi peut-être très usante psychologiquement et on peut vite se sentir perdu au milieu de cette jungle. C’est pourquoi, nous accompagnons les étudiants et nous les aidons à organiser leurs recherches.
Cela passe par un outil permettant de centraliser les offres d’emplois, un point journalier sur leurs recherches, des partenariats avec des plateformes de mises en relations entre candidats et entreprises, un accompagnement sur la création du CV et du portfolio, la création d’un réseau d’entreprises partenaires, conseils à la création d’auto-entreprises etc.
Si tous les moyens sont et seront mis en place pour faciliter leurs premiers pas vers leur nouvelle carrière, nous ne pouvons nous substituer à leur pro-activité. Tous les outils du monde ne remplaceront jamais la faculté d’un candidat à frapper à toutes les portes pour se créer des opportunités. A l’image de la formation, nous leur mettons toutes les ressources pédagogiques à portée de mains, mais il revient aux étudiants de fournir les efforts pour les saisir.
Si la plupart des étudiants se sont focalisés sur la recherche d’emploi, d’autres préfèrent temporiser, reprendre les cours pour consolider leurs acquis ou ajouter d’autres technologies à leur arc. Maintenant qu’ils ont appris à apprendre, ils n’auront aucun mal à s’auto-former. Le métier de développeur est ainsi fait, le renouvellement de son outil de travail est obligatoire pour rester performant. Et pour se mettre à jour, ils ont un accès à vie, à tous les cours et supports pédagogiques
Du coté de la team O’clock, nous avons presque autant appris que nos étudiants. Sur nous même, sur notre capacité à susciter des vocations ou sur notre approche de la pédagogie. Cette première promotion nous servira de patron, de modèle pour constamment nous améliorer et faire que chaque promotion se déroule encore mieux que la précédente.