Parlons contexte
Si nous allons vous expliquer pourquoi nous décidons de retirer la formation en alternance de notre catalogue, il nous semble tout aussi judicieux de vous expliquer pourquoi nous l’y avons introduite. On vous parle d’un temps que les moins de 7 mois ne peuvent pas connaître : le 17 septembre 2018, date de lancement de Meteor, la première promotion d’étudiants qui passera une année à jongler entre cours en téléprésentiel et travail en entreprise. Si nous fomentions depuis bien longtemps la mise au point d’une formation en alternance, nous avons quelque peu accéléré le développement du programme pédagogique car nous étions soutenus par la région Île-de-France, enthousiaste à l’idée de voir, en 2018, la sortie d’un programme de formation en alternance innovant. De notre côté, nous étions très heureux de collaborer avec la région, d’autant plus que le format en alternance nous était énormément demandé par les futurs étudiants qui y voyaient l’aubaine de pouvoir associer télé-apprentissage et travail. Comme dit plus haut, nous avons donc travaillé de longs mois à l’élaboration du programme, à l’accréditation pour un Titre Professionnel adapté, mais aussi au recrutement des futurs formatrices et formateurs (d’ailleurs, si ça vous tente, on recrute toujours). Au bout de quelques mois sortait Meteor, une promotion avec de grandes ambitions.premières sessions, premiers doutes…
Une fois cette première session de formation en alternance annoncée, ce sont littéralement plusieurs centaines d’inscriptions que nous avons reçues. OK, vous appréciez apparemment la démarche. Si l’organisation de cette première occurrence s’est faite non sans difficultés, nous remarquions déjà un petit souci : la question des prérequis. Nous avions en effet pensé le programme à destination des débutants. Or, les entreprises ont besoin majoritairement d’alternants ayant déjà quelques bases. Même si celles-ci s’apprennent assez vite, la recherche d’entreprise n’était pas une partie de plaisir.Un entre-deux pas simple à gérer
L’entre-deux, c’est bien quand on parle de cantal. Mais en terme de prérequis et de formation, c’est jamais bon. On se retrouvait avec deux types d’étudiants :- Ceux qui avaient fait les 6 mois de formation en continu et qui, eux, n’avaient pas de mal à trouver une entreprise pour un CDI. Après avoir acquis de bonnes bases et s’être spécialisé sur une techno, le coaching à l’emploi conclut l’affaire. Touchdown.
- Ceux qui avaient suivi le Socle étaient compétents pour continuer sur l’alternance… mais se rendaient compte qu’ils avaient peut-être autant voire plus de chances de trouver un CDI en continuant à se former. Vu la pénurie de compétences, la plupart des entreprises recherche directement en CDI. Ces étudiants préféraient donc (à juste titre) poursuivre la formation avec la phase de spécialisation et de projet, afin de pouvoir directement y prétendre.