Principe n°1 : La confiance.
Là où un pro peut avoir suffisamment de recul pour choisir la formation qui lui apportera le rouage manquant à sa mécanique, le débutant a toute la machine à construire et aucun manuel pour le faire. Il accorde donc sa confiance à un organisme de formation pour bénéficier d’un programme, sans trop d’éléments pour savoir si c’est bien ou pas.
Alexis, formateur.
Ce qu’Alexis vient de dire, on le garde toujours dans un coin de notre tête quand on s’adresse à des apprenants débutants, c’est pourquoi on prend le temps de les rassurer sur le fait que nos programmes sont façonnés par nos formateurs, qui ont des années d’expérience dans le développement web : ils étaient auparavant développeur, lead dev, CTO ou encore freelance. La réalité du marché de l’emploi, ils la connaissent mieux que quiconque et tout ce qu’ils mettent en place a pour but d’y répondre. Ça fait partie des enjeux pédagogiques.
Un pro verra que le catalogue de formation a été mis à jour simplement en le consultant, alors que pour un débutant, c’est nettement moins évident. C’est primordial de leur faire comprendre qu’ils peuvent avoir confiance et surtout de ne pas trahir cette confiance en leur donnant les bonnes armes pour affronter l’après-formation.
Alexis, formateur.
Quand on a en face de nous un élève débutant, il ne faut jamais oublier qu’il arrive dans un métier qu’il ne connaît pas, il doit faire des choix, comme privilégier telles ou telles technologies, sans bien savoir encore saisir la différence, par exemple. Le formateur fait bien plus qu’apprendre à coder à l’étudiant, il doit jouer un rôle de guide tout au long de son parcours.
Pour un développeur professionnel, l’attente est clairement plus précise, il souhaite se former rapidement sur un sujet. S’il choisit une formation, c’est qu’il souhaite acquérir des compétences qu’il n’aurait pas pu acquérir seul. Il nous fait confiance en se disant qu’on va lui faire gagner un maximum de temps, on doit bien garder ça en tête.
Djyp, formateur.
Principe n°2 : La clarté.
Dans chacun des dispositifs pédagogiques mis en place, le formateur ne doit jamais oublier à qui il s’adresse, tout doit être bien clair en permanence. Il doit s’assurer d’être parfaitement en accord avec ses apprenants et leurs attentes.
Avec un pro, sur une thématique précise, on peut se permettre de découvrir des procédures qui vont résoudre un problème précis. Avec des débutants, ça ne sert à rien de se focaliser trop tôt sur une procédure à suivre, il faut déjà comprendre les objectifs, le « quoi » avant le « comment » si on veut pouvoir ensuite adopter des solutions techniques.
Alexis, formateur.
Mais ce n’est pas tout d’être clair dans sa façon d’enseigner, il faut s’assurer que les apprenants le soient également avec nous et nous disent exactement où ils en sont, s’ils savent où l’on va, par quelles étapes on va passer et pourquoi ?
C’est notre crédo, en tout temps, il est impératif d’être en phase avec son groupe sur leur niveau, leur façon de faire… Leurs attentes doivent croiser le parcours pédagogique qu’on emprunte et les explications que l’on choisit, on doit s’adapter en permanence, que ce soit pour des débutants ou pour des pros.
Djyp, formateur.
Principe n°3 : L’effort.
Un développeur professionnel connaît déjà les raisonnements de bases, il est là pour assimiler de nouvelles choses, dans un cadre facilitant et efficace. Pour lui, on va donc se focaliser directement sur l’essentiel en faisant en sorte de lui faire gagner un maximum de temps.
Le débutant, quant à lui, il part de 0. Il ne sait pas encore où mettre ses efforts, il va devoir découvrir les problèmes et les solutions en même temps, mais aussi les qualités à adopter pour mettre en place ces solutions. Le formateur devra prendre le temps de surjouer ce qu’on attend du développeur dans ce qu’on est en train de découvrir. Il n’est pas question de donner les solutions, mais bien de démontrer comment on formule une problématique, comment on identifie les étapes pour atteindre la solution, comment on implémente ces solutions ou encore comment se documenter quand on est face à un point inédit.
En faisant tout ça, le débutant se rendra compte que le quotidien d’un développeur est fait de formulation de problèmes, d’élaborations de solutions, de traductions de besoins, d’analyses, de débug, de recherches et de lectures de documentation. Le formateur doit le sensibiliser à l’apprentissage, parce que dans ce métier, il doit être constant.
On connaît finalement peu de choses, mais on pourra trouver beaucoup de choses avec ce qu’on connaîtra. On doit d’abord faire comprendre et accepter ça au débutant.
Alexis, formateur.
Principe n°4 : La réciprocité.
On a besoin d’un engagement mutuel. L’acteur, c’est l’apprenant. Matrix, ce n’est pas la vraie vie, on ne peut pas télécharger le savoir dans la caboche.
Alexis, formateur.
Comme on le disait plus haut, le formateur doit pouvoir faire confiance à ses apprenants pour apporter de la clarté sur leurs avancées, même s’il revient à chaque formateur d’assurer côté suivi, on n’en disconvient pas. Mais tout fonctionne encore mieux si les apprenants sont les premiers à poser des questions, à souligner un passage flou… En devenant l’animateur du cours, l’apprenant permet au prof d’encore mieux s’adapter à ses besoins. Et c’est ce que nous encourageons chez O’clock, autant pour les débutants que pour les pros.
La confiance doit être mutuelle, tout comme l’effort, il est du rôle du formateur de créer l’échange, d’inviter les apprenants à s’intéresser, poser des questions et s’impliquer, mais il est tout aussi essentiel que l’apprenant réponde à l’appel. Et ça fonctionne encore mieux quand l’apprenant est le premier à poser les questions.
Djyp, formateur.
Principe n°5 : La Flexibilité.
Un formateur a beau avoir de bonnes pratiques, il doit surtout avoir de bons instincts et un maximum d’empathie pour mener à bien une formation professionnelle. Il ne doit jamais oublier qu’il s’adresse à des êtres humains qui ont pas mal d’infos à digérer. Il doit donc savoir faire preuve de souplesse et de capacité d’adaptation pour savoir quand il faut un moment de réassurance ou encore si le programme a besoin d’être modifié.
À l’instar de JCVD, tout bon formateur se doit d’être capable de faire le grand écart, d’être flexible.
Alexis, formateur.
Il y a beaucoup de ressentis là-dedans, je pense. C’est ce qui permet de s’adapter à des publics d’horizons différents !
Alexis, formateur.