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Un mois s’est écoulé…

2017-02-03
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Aujourd’hui, s’achève la quatrième semaine de cours pour notre promotion Big Bang. Pour les plus balèzes en maths, ça fait presque un mois de cours intensifs. Autrement dit, 1/5 de la formation O’clock ! Forcément, on se devait de vous dresser un petit bilan du chemin parcouru.

Le téléprésentiel, ça donne quoi ?

Plus qu’une facette, le noyau de l’école O’clock : son format pédagogique. Lorsque nous l’avons pensé, nous étions convaincus de son efficacité et de la valeur que l’on pouvait apporter à l’enseignement du web. Mais tout convaincus que nous étions, nous attendions tout de même de l’appliquer à nos étudiants. Après un mois de cours en téléprésentiel, le constat est sans appel : c’est top ! Les étudiants ont véritablement la sensation d’être dans un cours physique : suivre un cours en direct, pouvoir poser une question, demander de l’aide, travailler en groupe.
classe virtuelle
Cours animé par notre directrice technique : Lucie. En pyjama. OKLM.
Finalement, ce n’est plus du téléprésentiel, mais du présentiel optimisé. Beaucoup plus pratique car il ne nécessite pas de se déplacer pour y bénéficier. Et surtout, beaucoup plus efficace car la dynamique de travail n’est jamais rompue. La formation physique limite l’enseignement entre ses murs. Une fois que l’étudiant s’en extirpe, il est déconnecté de tout apprentissage. Le format téléprésentiel surmonte cet état de fait et a cet avantage unique d’immerger les étudiants dans un bouillon de connaissances qui ne s’évapore jamais. L’étudiant a toujours la possibilité de discuter avec un formateur ou un autre étudiant, avant, pendant et après le cours. Résultat : il apprend mieux et plus vite car l’intensité y est beaucoup plus forte ! Il n’y a qu’à voir ce qu’ils sont capables de faire en un seul mois de formation…

Entre la chenille et le papillon

Dire qu’ils sont déjà développeurs serait un mensonge. Mais en un mois de formation, la promotion Big Bang commence à s’offrir un joli lot de compétences ! Pendant les deux premières semaines, ils ont emmagasiné beaucoup d’informations : la découverte du format téléprésentiel, l’initiation à Linux, la maitrise des outils de travail et de collaboration (VSCode, Slack, Git etc.) et évidemment, l’usage des premiers langages : HTML et CSS.  A l’issu de la première semaine, ils avaient déjà réalisé un premier site. Bon, niveau design ça casse pas trois briques à un canard (hein ?), mais faire ça en 5 jours, c’est déjà très fort ! Les deux semaines suivantes, ça s’est corsé. PHP a montré le bout de son nez, et on a senti clairement que les étudiants avait pris un petit coup de bambou derrière la tête ! C’est normal,  on commence vraiment à programmer et à développer les premières fonctionnalités et cela demande un temps d’adaptation !
discussion slack
Et dire qu’il y a trois semaines, cette conversation était du chinois pour eux.
Ils ont appris à créer un formulaire de contact, réaliser un panier d’achat, une fiche produit fonctionnelle et même un jeu pour sceller cette deuxième semaine de PHP. A ce stade de la formation, les étudiants commencent à apprécier la magie de ce métier et le travail qu’il exige. Mais au-delà des langages et des outils, les étudiants ont acquis deux comportements fondamentaux :
  • La passion ! Nos étudiants aiment le développement web. Ça ressemble à une lapalissade mais après tout, tant que l’on a pas développé, on ne sait pas si on aime développer. Un peu comme les choux de Bruxelles dans notre enfance. Nos étudiants sont avides de connaissances, ça fait plaisir à voir. Ils ont d’ailleurs le défaut de cette qualité, à savoir qu’ils veulent parfois aller trop vite, se renseigner sur le web pour dénicher une notion qui n’a pas été abordée ou qui n’est carrément pas au programme. Bandes de chiens fous ! ?
  • Ils ont appris à apprendre. La passion vous pousse à vouloir savoir. Et vouloir savoir vous pousse à débusquer la connaissance, à la dénicher où qu’elle soit ! Et en ce sens, c’est une vraie qualité de développeur. Chercher une info, c’est 50% du métier. Se renseigner, aller sur les forums, arpenter StackOverflow ou Github pour trouver la solution, c’est le réflexe à prendre. Car que l’on soit débutant comme nos étudiants ou avec de la bouteille comme nos formateurs : on ne cesse jamais d’apprendre !

Apprendre les uns des autres

La suite s’annonce très intensive : du Javascript, encore du PHP, un premier projet, les spécialités… Les étudiants vont se régaler. Ou pas ! ? De notre coté, on prend plaisir à les voir évoluer et à leur transmettre ce que l’on sait. L’apprentissage est d’ailleurs réciproque car nous apprenons beaucoup à leurs cotés. Nous nous adaptons à leur rythme de travail, nous allons parfois plus vite ou moins vite selon les demandes de chacun (hein Naïm !). Cela nous force à redoubler d’inventivité pour créer nos cours et nos exercices. Nous bénéficions aussi de leurs idées pour améliorer la plateforme et l’enrichir de fonctionnalités. Après tout, les étudiants sont les mieux placés pour savoir ce qu’il manque à notre plateforme de cours. Les étudiants commencent à prendre la main sur le programme et de son déroulé. Ils dictent leur rythme et imposent la cadence. Ils en viennent même occasionnellement à endosser le rôle du formateur et à voler aux secours des étudiants qui auraient besoin d’un coup de main !
Finalement, les formateurs ont presque abandonné leur casquette d’enseignant pour celui de guide. Les étudiants étaient couchés, à quatre pattes. Et un beau jour, ils ont essayé de marcher. Forcément, ils se sont immédiatement gaufrés sur la moquette mais ont tout de suite voulu se relever. Ils ont appris à se tenir debout, en se tenant au mur. Ils ont enchainé, un pas puis deux. Vacillant et incertain. Mais toujours debout ! Notre rôle n’est pas de leur tenir les jambes et marcher à leur place. Mais simplement veiller à ce qu’ils marchent dans la bonne direction… et pas trop vite !